WHEDONVERSE : TALES OF BUFFY

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WILL&JESS — it feels like i'm dying.

Willow A. Rosenberg
Willow A. Rosenberg
ÂGE : 30
ANNIVERSAIRE : 11/10/1993
DATE D'INSCRIPTION : 17/04/2011
MESSAGES : 652
Absence : Nothing.
Mer 07 Mar 2012, 2:00 pm
Willow A. Rosenberg

« It feels like I'm dying. »


Les gens ne savent pas tout le mal que peut faire une histoire d'amour. Les gens ignorent tout de l'amour. Les gens croient aimer, ils se marient, ils copulent entre eux, ils font des enfants, ils fondent des familles, mais au final, ce n'est que plagiat. L'amour c'est ça, au fond, un sempiternel plagiat. Tout le monde reproduit la même chose, les mêmes dessins, les mêmes trajets. On n'est jamais sûr de la fidélité de celui qui nous aime. C'est comme ça que ça fonctionne. C'est un peu la règle du jeu. Evidemment, sinon, ce serait pas drôle et personne ne jouerait. Les histoires d'amour, mon vieux, c'est comme ça. C'est ainsi. C'est mal. A quoi ça sert d'ailleurs ? Ce n'est que souffrance voilà tout. Et dans la souffrance, dans cette souffrance, parfois certains se trouvent un repos, une épaule sur laquelle pleurer, d'autres parfois se retrouvent plus seuls sur terre qu'ils ne l'ont jamais été. A quoi bon, alors ? A quoi bon aimer ? Mais aimer, si ça n'existait pas... Faudrait peut être l'inventer. Vous savez, il arrive quelques fois qu'on aime les gens si fort, si fort que ça finit par faire mal. Je sais pas comment on peut survivre à ça. Non franchement, je sais pas. C'est tellement étrange.
Au fond, aimer... C'est avoir mal. Et avoir mal, ça fait tellement de bien.
Les gens ne savent pas. Vraiment pas.
Willow est une sorcière. Les sorcières, vous savez, on a toujours l'impression qu'elles sont un peu ailleurs. On a toujours l'impression qu'elles ne sont pas comme nous, qu'elles sont en dehors, qu'elles ne vivent pas sur la même planète que nous, en gros qu'elles sont différentes. Oui, elles le sont. Mais il y a ce domaine, où elles sont comme les autres, ce domaine des sentiments. Vous savez, Willow, vous la connaissez sûrement, bien, évidemment, qui ne la connait pas. Vous la connaissez, et pourtant, vous ne savez rien d'elle. Vous ne connaissez pas l'intérieur de son corps, l'intérieur de son esprit, vous ne sondez pas son âme, vous ne lisez pas les miroirs dans ses yeux, vous ne faites rien de tout ça. Vous êtes extérieurs. Totalement extérieurs. Vous vous souvenez de ce jour, fatidique, au lycée de Sunnydale ? Ce jour où Willow a aimé ce loup garou, ce roux, ce guitariste, ce Daniel ? Oui vous voyez. Ce jour. Celui-là même où elle s'est rendue compte qu'elle était humaine. On ne comprend pas tout de suite, bien sûr. Au départ, on s'imagine qu'on est plus forts, qu'on est au dessus de ça, qu'on va passer par dessus. Au départ, on pense qu'on va résister et qu'on va vivre sans tomber dans le piège, parce que oui c'est bien un piège. On s'imagine toujours. Des choses. Au final... ? On tombe quand même. Et tomber ça fait mal. On tombe, et rien n'arrête la chute vertigineuse. Willow est humaine, comme vous, comme moi. Seulement humaine. Connement humaine. Elle a heurté l'amour, elle a flirté avec le danger mille et une fois, et c'est devenue une femme, que demander de plus. La vie, ça la connait. D'ailleurs, la vie, tout le monde connait. La vie, c'est une grande amie commune à tous, à toute humanité qui se respecte. Enfin, amie... C'est tout de même vite dit, n'est-ce pas. Parce qu'en fait d'amie, parfois elle se transforme. Parfois, elle prend le visage de l'angoisse, elle prend les traits d'un monstre de chair et fait souffrir le monde. C'est ce qu'on appelle ses métamorphoses. Les métamorphoses. Ce sentiment qu'on a quand la vie amie devient ennemie, c'est ce sentiment d'étouffement qui nous prend à la gorge et qui nous pend par les tripes. Réjouissances...

Sunnydale, de nuit.
Le noir était tombé, depuis longtemps déjà maintenant. L'obscurité était quasi permanente. Ce soir, ou plutôt, cette nuit, allait être éprouvante. Ça bien sûr, on ne le sait pas encore. Willow était de sortie. En fait, elle n'avait pas eu le choix. Kennedy l'avait virée de la maison. Non. Rectification, Willow était partie d'elle-même. Engueulades, disputes, rixes endiablées, joutes verbales... Et puis, cette porte, cette porte d'entrée par laquelle tout le monde passait la journée. Elle l'avait prise, tout simplement. Pourquoi ? Parce que Kennedy avait trop poussé le bouchon de la bouteille, parce que Kennedy lui en avait fait voir de toutes les couleurs, parce que Kennedy avait tord sur toute la ligne, et parce que Kennedy lui ressortait par les yeux aujourd'hui.
Pourquoi elles s'engueulaient ?
Allez savoir.
Entre amoureuses, que peut-on bien avoir à se dire. Enfin, rien de bien méchant, n'allons pas noircir le tableau, ce n'était qu'une dispute parmi tant d'autres, comme on en a avec la femme de sa vie couramment, pas de quoi s'en faire.

Willow s'était donc, comment dire, barrée. Elle avait prit ses clics et ses clacs – plutôt ses claques en fait – et s'était carapatée de la maison. Mais malgré tout, malgré le clash, quelque chose lui remontait à la gorge. Un peu comme une boule d'incertitude, une boule amère, un sentiment de culpabilité et d'impuissance aussi, parce qu'elle ne pouvait rien faire au sale caractère de sa femme. Pourtant, elle l'aimait. Dieu sait ce qu'elle l'aimait, et ce qu'elle serait prête à faire pour elle. Elle serait prête à tout, peut être. Elle était prête à tuer, encore, encore. Elle était prête à afffronter pour elle mille cohortes infernales, et même subir la géhenne de l'enfer. Elle l'aimait jusqu'à s'en damner, et aimer jusqu'à la damnation c'est fort. C'est très fort. C'est peut être l'amour le plus puissant au monde, enfin c'est toujours ce qu'on dit de nos histoires.

Une route, puis une autre, et Oh, un chemin qui diverge, et hop, on le prend. Elle était faible ce soir. La magie ne résout décidément pas tout. Ça ne répare pas le cœur, c'est d'ailleurs bien dommage. Et sa magie à elle, ce soir aussi était faible. Elle ne comprenait pas. Elle avait tenté sur un passant quelconque un petit sort bénéfique; rien à faire. Il n'avait pas fonctionné. Tant pis, que voulez vous. On ne peut pas réussir à chaque tour, à chaque fois, c'est ce qu'on nous apprend à l'école, c'est le b.a.-ba de l'entraînement.
La nuit se faisait de plus en plus épaisse. Le brouillard s'invitait aussi. Il ne manquait vraiment plus qu'une caméra et une bâtisse désaffectée pour que la situation ne se confonde avec les films d'horreurs américains. Et tiens ! Justement, la voilà la bâtisse désaffectée. Enfin c'était davantage un appart inoccupé, mais ça fera l'affaire. Au scénario s'ajouta une fine pellicule de bruine qui vint se déposer sur les joues diaphanes de Willow. Elle s'approcha du bâtiment vide, à pas feutrés. Quelque chose avait l'air de l'attirer là. Elle essaya de se raisonner. Allons Willy, va pas chercher les emmerdes lui soufflait sa petite voix intérieure. Mais une voix, encore plus profonde, qu'elle ne se connaissait pas, lui répliqua aussi sec. Chiche. Au moment où la rouquine de service s'apprêtait à faire demi tour, devant l'aspect peu engageant des lieux, une silhouette brune passa devant elle à toute allure, la bousculant et la renversant à moitié sur le trottoir. Willow s'avança, à nouveau, pour la suivre. Non, elle n'était pas suicidaire – bien que ça dépende des fois – mais elle était curieuse, ça oui. Et intriguée, ça aussi oui.
Et puis surtout, surtout, elle combattait le mal, elle vivait dans le cercle privé des tueuses, et son poil se hérissait dès qu'elle voyait quelque chose de surnaturel ou de pas catholique – c'est imagé bien évidemment. Et là, elle en était sûre, quelque chose était louche.

Elle s'approcha une nouvelle fois, plus rapidement cette fois-ci, et poussa doucement la porte de l'immeuble. Léger regard sur son poignet droit, il tremblait un rien. Bof, c'est normal. Elle s'approcha encore, encore plus. Quelque chose était de dos. Dans le noir, elle ne distinguait pas la forme exacte, mais ça ressemblait un peu à une femme, blonde très certainement. Sur le coup, elle pensa à quelqu'un en détresse et dans sa grande bonté d'âme, elle allait pouvoir la prendre sous le bras, la faire sortir du bâtiment pour ensuite la réconforter et lui dire que tout est fini. Mais elle entendait en même temps un bruit de mâchoire qui claquait fort, en fond sonore. Surprise, elle recula d'un petit pas en arrière – oui évidemment, on ne recule pas en avant. Elle n'était pas armée. Et si ce quelque chose était dangereux, il valait mieux ne pas se trouver dans les parages quand il se retournera. Elle avait donc décidé de rebrousser chemin, quitte à rentrer bredouille de la chasse, et de filer chercher Kennedy, ou Buffy, ou encore Sacha, enfin quelqu'un qui s'y connaisse mieux qu'elle. Elle recula à nouveau délicatement, prenant le plus grand soin de ne pas faire de bruit en marchant à reculons, mais le bruit de ses talons hauts sur le marbre du sol résonnait beaucoup trop. Beaucoup trop pour que la silhouette ne la remarque pas.


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Jessica LaMortagne
Jessica LaMortagne
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Mer 04 Avr 2012, 3:25 pm
Jessica LaMortagne
L'odeur de cette femme l'avait attirée, comme le miel attire les abeilles. Jessica avait passé l'après-midi à traquer cette inconnue, à la suivre de loin. De loin, elle avait du humer son odeur, se contenter de cette faible fragrance de mûre sauvage. L'attente était longue, trop longue pour son estomac gargouillant. La bête était en appétit, elle réclamait son due, sa dose de chaire fraîche. La bête ne voulait pas de n'importe qui... Elle voulait cette femme dont elle ne connaissait rien d'autre que le parfum. Jessica avait attendu des heures durant au pied d'un bâtiment administratif. Des heures durant à tourner en rond dans l'espoir d'enfin la voir. Il était près de 20 heures lorsqu'enfin, elle pouvait mettre une image sur cette senteur. Elle était petite et menue. Ses longs cheveux brun recouvrait un visage encore jeune. La victime idéale. Les mains dans les poches de sa veste en cuir, la louve suivit sa proie dans les rues de Sunnydale. L'inconnue semblait pressée, mal à l'aise. Par moment, elle jetait des petits coups d'oeil craintif par dessus son épaule. L'instinct des humains n'était pas entièrement défaillant. Quelque part, c'était rassurant.

Jessica se décida à sortir de l'ombre qu'une fois certaine de provoquer chez sa proie un sentiment d'angoisse. Elle pouvait ressentir la peur chez la brunette. Hum... Délectable. L'espace d'une seconde, la pauvre jeune femme se retourna pour voir qui la suivait. Son regard croisa alors celui de la louve et elle comprit aussitôt que c'était la fin...

***

A vagabonder dans les rues de la ville, Jessica avait fini par trouver les bonnes planques pour comettre ses méfaits. Ce soir là, elle avait choisi une petite maison abandonnée, un peu en dehors de toute population. C'était l'endroit idéal pour tenir en captivée sa proie et jouer avec pour la nuit. Mais pour le moment, Annabelle dormait d'un sommeil forcé. La louve avait tendance à cogner trop fort... dommage... elle va devoir attendre encore un peu.

Ne sachant combien de temps sa victime allait rester dans l'inconscience, la blondinette préféra la laisser là. L'humaine était allongée sur le plancher crasseux, les pieds et mains liées par une corde. Quoi qu'il arrive, Jessica aura son dîner à son retour.

- Dors bien, mon enfant.

Riant d'un rire mauvais, elle partie se promener. L'air nocturne lui était agréable, non seulement cela l'apaisait, mais en plus, cela développer son côté créatif. Elle imaginait déjà mille et une tortures à infliger à Annabelle. Avant de la ligoter, Jessica avait fouillé les poches de la malheureuse. Carte d'identité, argent liquide, bonbon à la menthe... Le plus intéressant étant bien entendu la carte d'identité. La louve savait où elle se rendait : à l'adresse de sa victime. Si la chance lui souriait, une gentille petite famille s'y trouverait. Un mari inquiet, des jeunes enfants à croquer... hum. La bête devenait de plus en plus difficile à contenir. La faim devenait trop grande.

Elle n'avait déjà presque plus rien d'humain lorsqu'elle se rendit à la porte d'Annabelle. Ses yeux noisettes avaient changés de formes. Ils étaient devenus jaunes, comme ceux des loups. Ses dents étaient devenus acérés. La bête était prête à passer à table. Seulement la déception fut grande : un appartement vide... à part un chat. Ce n'était clairement pas un chat qui allait la nourrir, nous sommes bien d'accord? Poussant un grognement bestiale, Jessica retira l'entièreté de ses vêtements et se transforma. Une fois sous sa forme de louve, la blonde était bien plus rapide.

La faim l’obsédé. Elle ne pensait qu'à se nourrir. Chaque secondes à attendre était un supplice. Son estomac se tordait dans tout les sens, chacun de ses muscles la faisaient souffrir. Usant de sa rapidité, Jessica retourna à sa planque. Telle une ombre furtive et inquiétante elle arpentait les rues. Telle une ombre furtive, elle frôla la petite rouquine, sans se soucier d'elle. Annabelle était sa seule préoccupation.

Comme une furie, la bête déboula dans la vieille bâtisse. La victime, qui s'était réveillée, écarquilla les yeux d'horreur en voyant l'immense créature au pelage foncé. Ses griffes et ses crocs toutes sorties lui donnait un air horriblement terrifiant. Ses yeux jaunes fixaient avec rage Annabelle. Avant même que cette dernière ne pousse un hurlement, la bête avait déjà fondue sur elle, lui arrachant la carotide. Tout ce que la victime pouvait faire à présent, était des petits gargouillis avant de sombrer dans le gouffre éternel. Un liquide carmin et chaud dégoulina de cette plaie béante. De quoi mettre la louve dans tout ses états. Toutefois, petit à petit, Jessica reprenait sa forme humaine. Ou presque. De dos, oui, elle ressemblait à une fille normale, oui. Mais seulement de dos dans ce cas.

Nue et accroupie, Jessica dégustait tranquillement son petit festin. C'était son petit moment de plaisir. Pour la blondinette, le repas était quelque chose d'important... Il était vital de ne pas la déranger sous peine de finir en charpie. Malgré les bruits de mastications plutôt bien accentués, l'oreille affûtée de la louve perçut distinctement l'arrivée d'une autre personne. Qui diable pouvait donc la déranger? C'était ce qui s'appelait : se jeter dans la gueule du loup.

Avec lenteur et grâce, Jessica prit le temps de se redresser. Elle faisait toujours dos à l'intrus mais cela ne dura guère longtemps. La blonde pivota, toujours avec lenteur. La douce lumière que diffusait la lune était filtrée par la crasse sur les fenêtres. Cependant, on parvenait malgré tout à distinguer toute la monstruosité que la louve dégageait. Du sang recouvrait l'entièreté de sa bouche et une partie de son buste. Ce qui aurait du être des ongles étaient devenus de longues griffes tranchantes.

- On livre à domicile maintenant? demanda t-elle dans un sourire carnassier. Ses dents aussi tranchantes que des couteaux étaient recouvertes de liquide carmin. Penchant légèrement sa tête sur le côté, elle avança de quelques pas vers la rouquine.


P.S 1 => désolée de l'attente
P.S 2 => désolée de la nullité de ce post T.T

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Willow A. Rosenberg
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Jeu 05 Avr 2012, 11:45 pm
Willow A. Rosenberg

« It feels like I'm dying. »


On a beau dire, hein, mais les potes quand c'est pas là, ben ça nous manque. Et là, avouons-le, ça lui manquait plutôt deux fois qu'une. Ouais ok, elle était pas non plus ou plus, plutôt, la gamine sans défense timorée et timide qu'elle était au lycée. Grace à Dieu – et un petit peu à Oz et Tara – elle avait grandement évolué. Lointaine était l'époque du lycée. Tiens, d'ailleurs, en y repensant... Qu'étaient devenus tous les anciens élèves ? Enfin... Les survivants. Non parce que les morts ou les vampirisés, on les compte pas dans le lot. Donc, les survivants, ben en fait, elle en avait croisés quelques uns et quelques autres étaient allés à la fac avec elle, et... Arrêtez moi je parle trop. Bon, revenons à nos moutons. La bestiole. Jolie bestiole, mais bestiole quand même hein... Bestiole... Bestiole... Bestiole... Oui excusez-la, j'ai bugué sur bestiole. Donc, oui, nous disions, bestiole... Blondasse. En parlant de ça, la rouquinerie c'est vachement mieux, elle songeait même à ouvrir une secte, m'enfin sujet clos nous nous égarons. Willow – c'est elle. Oui oui, je précise, des fois que vous n'auriez pas fait attention 8D. – se retrouvait donc face à face avec une blonde. Bon, d'accord. Elle avait l'habitude des blondes, mêmes si honnêtement, elle préférait les brunes, mais ça c'est encore autre chose, et ça n'a rien à faire là. Quoiqu'en fait, à part Buffy, des blondes elle en connaissait pas des masses finalement. Ouais parenthèse fermée. Donc, la blonde, pivota sur elle-même pour lui montrer sa gueule. Et gueule c'est le mot. Parce qu'un filet gras de sang encore frais dégoulinait sur son menton déjà vermeil. Willow étrenna un frisson, avant de prendre son courage à trois mains. Ah... Nous n'avons que deux mains ? Excusez. Donc, son courage à deux mains. Elle s'avança vers la chose informe (oui non, en fait elle est pas informe, mais c'est pour l'exemple, ça fait mieux de dire... Ok, je la mets en veilleuse, bonne nuit.) Elle pencha la tête sur le côté droit, et aperçut un corps inerte, féminin au vues des formes plutôt généreuses, et surtout, ensanglanté. Spectacle dé-geu-lasse, pour parler vulgairement. Une horreur. Mais, elle en avait vu d'autres dans sa vie, surtout à Sunnydale. Et puis, comme nous le savons tous, petite Willow était devenue grande HAHA, et elle allait affronter son funeste destin, et dériver la tête haute, fière et stoïque, pour toujours sur le long fleuve enférique du Styx. [...] Ma gueule, bon. J'en fais trop, j'en fais trop, je sais. Il est tard, pardonnez-moi. Fatigue, fatigue. Et puis Will était elle aussi épuisée, en fait, et elle n'avait qu'une envie c'était de revenir en arrière pour ne pas être entrée dans le bâtiment. Seulement, la machine à remonter le temps ça n'a pas encore été inventé. Donc, tant pis. Allez, ma grande, on se prend par la main, et on avance tranquillement jusqu'à la blondasse aux griffes de chat. De tigre en fait, mais c'est plus poétique de dire un chat, ne me contredisez pas, je suis pas de bonne humeur ! Non mais. « Tu peux toujours essayer de croquer dans ma chair, mais je te préviens, j'ai la tête dure, tu te casseras une dent. » Et un peu plus bas, ce qui lui échappa. « Timbrée. Viens te battre. »

Ouais, viens te battre !

Erm, calme, calme. Zeeeen, restons zen. Willow s'approchait de plus en plus de la fille, et de... la fille morte. Elle jeta à nouveau un coup d'oeil sur le cadavre, fronça les sourcils un instant, puis reporta son attention sur la blonde « Dommage. Elle était mignonne. » Un peu d'humour noir, voulez-vous. Dans ces situations-là, faut parfois, et même souvent, faire preuve de sang froid et d'imagination.

Elle lança à la fille (la vivante, j'entends, bien sûr, on ne parle pas aux macchabées que je sache...) un regard glacial et transperçant. En fait, ce regard, c'était celui qu'elle balançait à ses amis et à sa copine quand quelque chose lui déplaisait. Le fameux regard à la Willow, qui lance des éclairs de feu. Métaphore bien sûr, ce pouvoir-là, elle ne l'a pas encore. Or, là, pour le coup, cette fille lui déplaisait. Logique. Elle avait bouffé une pauvre gamine sans défense, et elle était, de surcroît toute nue. Willow, vous le savez, elle est lesbienne, et sans qu'elle le veuille, la vue de ce corps qui semblait malgré tout plus fragile qu'il n'y paraissait la troublait un rien. Ouais, bon ben ça va hein, c'est humain de mater. Mais bon, un cannibale qui a encore le sang de ses victimes sur les mains et sur les lèvres, en général, ça se mate pas, ou alors c'est qu'on est plutôt tordu. Elle essaya de ne pas poser son regard sur ses... ses... Ses merde alors ! Vous voyez quoi. Pastèques dirons-nous (peu poétique, mais ça résume bien la chose, je crois.) « Bon alors quoi ? Tu viens te battre, ou on attend Noel ? »

Bon voilà.
Au moins, c'était direct. Will ne sait pas être hypocrite, c'est connu. « Tu aurais pu avoir la décence d'enfiler une veste ou un peignoir hein, quand même... Je sais pas moi, on se balade pas à poil pour prendre son petit déj. Enfin avis perso, moi mon petit déj, je le prends habillée, mais bon. Tant pis, tu auras peut être plus de classe quand on retrouvera ton cadavre. » Elle essayait de se détendre, de rire de la situation, mais quand elle commence à faire de l'humour à deux balles – couramment appelé Humour à la Alex – c'était que la situation, justement, l'angoissait profondément. Elle faisait la fière, comme ça, elle la provoquait et s'amusait de la voir grogner devant elle, mais à l'intérieur d'elle, ça tremblait de partout. C'était normal, vous me direz. Elles n'étaient désormais toutes les deux plus très éloignées. Même, pas du tout, en fait. Seulement un ou deux mètres les séparaient à présent. Willow sentait son coeur s'arrêter, puis reprendre, puis s'arrêter, puis re-reprendre, ainsi de suite, pendant douze secondes interminablement longues. Elle jeta un regard furtif sur la salle désaffectée, à la recherche de quelque chose de pointu, histoire d'improviser une arme... primaire. Ben... Rien. Ah si. Une barre de fer dans le coin, là-bas. On fera avec. Hum... Et comment l'atteindre sans se faire tuer. Bonne question. Bonne question, seulement... Elle ne prit même pas le temps de se la poser, ni même de réfléchir à un plan d'attaque, elle bondit en avant pour attraper le bâton qui devait servir... Comment dire, à massacrer la blonde. Elle le saisit, et fit à son tour, volte face vers elle, les yeux plus enragés que jamais.

Elle se jeta à corps perdu dans la bagarre. Non, en fait, elle la lança la bagarre, mais elle s'en foutait, c'était son boulot après tout. Sinon à quoi servait-elle ? Donc, elle sauta sur la chose dénuée de vêtements, et la frappa sur la tête avec la barre de fer. Oui bon, elle faisait avec les moyens du bord hein, elle faisait ce qu'elle pouvait. Elle cogna, cogna, cogna, de toutes ses misérables forces qui lui restaient après cette journée harassante et dépressivement déprimante, et cogna encore. Elle ne pouvait plus s'arrêter de cogner. Elle voulait tuer la créature, ou tout au moins, la défigurer à vie. Ha, chouette idée ça. Mais elle savait quand même que la créature justement, était plus forte qu'elle. « Crève. Crève. Crève. » Elle ne cessait pas le feu, parce que sa seule chance, elle le savait, ça avait été de la prendre par surprise. « Bon sang, mais tu vas crever oui ? »

Maintenant, elle attendait la réaction. Et... Aïe.

PS --- C'est pas grave ma belle, je te l'ai dit sur la Chatbox =P et il est très bien ton post, te sous estime pas.



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Jessica LaMortagne
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Dim 15 Avr 2012, 7:03 pm
Jessica LaMortagne
Un sourire mesquin étira les lèvres de la louve. Cette humaine ne manquait très certainement pas de cran. Au lieu de prendre ses jambes à son cou, elle restait là, à "bavarder". Pourquoi pas... Cela lui changeait de ses éternelles demoiselles en paniquent qui couraient dans tout les sens tel des poules ayant les fesses en feu. Non, celle-là semblait plus ou moins habituée à ce genre de situation. Son corps trahissait sa peur mais malgré tout, elle demeurait assez calme. Calme mais un peu trop pipelette au gout de la louve. Les bonnes femmes... Fallait toujours qu'elles jacassent pour au final ne rien dire d'intéressant. Oui bon d'accord, Jessica était aussi une femme ... Seulement, elle, elle ne parlait pas à tout va. Moins elle pouvait bavasser, mieux elle se portait à vrai dire. Si bien que la blonde ne prit même pas la peine de répondre à la rouquine. Pas verbalement en tout cas. Comme à son habitude, la créature lâcha un grognement pour montrer son mécontentement. Quand est-ce qu'elle allait se taire? L'expression "soit belle, tais-toi et laisse toi bouffer", elle ne connaissait donc pas? Argh! Les jeunes d'aujourd'hui n'avait aucun savoir vivre. S'en était alarmant. Et oui, je vous le concède... Ce qui était alarmant était la façon de penser de Jessica. C'était elle qui osait parler de savoir vivre? Hum hum... Que voulez-vous... les créatures surnaturels n'ont pas réellement les même priorités que les humains. La seule chose que le monstre souhaitait, c'était de se mettre un truc sous la dent. Quel impolitesse de déranger les gens lorsqu'ils mangent. Surtout qu'elle avait à la base, une grosse fringale et que cette impertinente ne lui avait pas laissé l'occasion de finir son dîner. Lasse de l'écouter, Jessica finit par se dire que le mieux était de la croquer maintenant. Surtout que d'entendre le coeur affolée de l'humaine lui donnait l'eau à la bouche.

Arf! Tant de réaction trop long! La louve aurait du réagir avant! Prise au dépourvu, Jessica se prit un premier coup par l'autre folle aliénée à la barre de fer. Puis un second, et un troisième et ainsi de suite jusqu'à ce qu'elle tombe à terre. Un peu sonnée, elle avait ses deux mains au sol, le buste légèrement relevé. C'est que la rouquine veut la faire crever en plus!!!

La bête en elle rentrait dans une colère noire. Jessica pouvait sentir la bête enflée en elle, déchirer chacun de ses muscles. Petit à petit la femme se transformait en louve. Dans un hurlement inhumain, la peau de l'humaine devenait poilue. Son visage ainsi que ses oreilles s'allongeaient pour faire place à la gueule de la bête. La créature était imposante, robuste et surtout immonde. Enragée, la bestiole se redressa vivement. Dans la foulée, elle envoya la rouquine voltiger un peu plus loin. Elle voulait la bataille? Mais la voici donc.

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Lun 21 Mai 2012, 3:54 pm
Willow A. Rosenberg

« It feels like I'm dying. »


Violence. Violence. Violence. Les maîtres mots d'une vie à Sunnydale. Violence. Violence. Vio... Ouais ça va, on a compris. Willow s'était rarement au cours de son existence, laissée aller à une telle rage et une telle férocité dans ses actes physiques. Sauf quand elle faisait l'amour avec Kenn... Non rien. Elle frappait sur la tête de la blondasse de toutes ses forces, et ne lâchait pas prise. Mais la blondasse ne mourait pas. D'ailleurs, tout ce que Willow avait réussi à faire en l'agressant, c'était la mettre un peu plus en rogne. Qu'importait. Si elle perdait la vie cette nuit, ce serait avec dignité au moins. Enfin on n'y était pas encore. L'issue du combat cela dit, demeurait incertain. Qui allait sortir vivant du ring... ? Qui vivra verra. Bon toujours était-il que notre rouquine nationale s'attendait à la réaction de la folle. Disons la folle parce qu'on ne sait pas son nom, et que Blondasse au bout d'un moment, c'est pas terrible parce que ça rappelle un peu Buffy, et... Enfin passons. Seulement ce qu'elle n'avait pas prévu, c'était la transformation. La folle muta. L’extrémité de ses mains se distordit pour laisser place à d'incommensurables doigts griffus, qui étaient déjà griffus, mais alors là c'était la totale. Willow avait déjà vu ce genre de choses. Pour cause, elle sortait avec Oz, rappelons-le. Oz était un loup lui aussi. Sauf que lui, était gentil, là était toute la différence. Le visage déjà blanc de peur de Willow se crispa d'angoisse encore plus profonde. Trouille bleue. Les canines ensanglantées que laissait entrevoir la gueule de la bête affamée la firent tressaillir. Elle sentit les poils de sa peau se hérisser. Elle ne pouvait plus reculer maintenant. Elle était prise au piège avec un loup cinglé et assassin. Youpi... Son anxiété fut accentuée par la vue d'un long filet de bave qui dégoulinait des babines du monstre. Néanmoins, elle essaya tant bien que mal de dissimuler cette anxiété parce qu'elle avait lu quelque part que les bêtes sont hypersensibles aux ondes émotionnelles qui émanent des êtres humains. Si Willow avait peur. La louve le saurait. Et elle en profiterait pour l'attaquer et la déchiqueter. De son corps il ne resterait que lambeaux dispersés un peu partout dans toute la ville, des lambeaux de chair, des litres de sang qui se déversent dans les caniveaux de Sunnydale comme un torrent de lave. Sa tête décapitée, séparée de son buste, dont les yeux auraient été arrachés de leurs orbites pour traîner on ne sait où. Ok, ça devient glauque là. Vaut mieux pas imaginer. Willow morte. Qui la pleurerait ? Bon certes elle était aimée de ses amis. Alex. Buffy. Kennedy. Tara... Mais si elle mourait ce soir, qui le saurait ? Qui aurait l'idée de venir chercher sa dépouille dans un appart désaffecté qui se dresse comme une tour au milieu du nulle part ?

Willow tremblait un rien. C'était presque imperceptible. Mais la louve devait le sentir, quand même parce qu'elle grogna de façon indescriptible. Willow ne voulait rien laisser paraître, comme d'habitude, mais elle était morte de peur. Effrayée. Tétanisée. Elle avait lâché sa barre de fer lorsque la métamorphose avait eu lieu. Elle ouvrait la bouche comme un poisson qu'on sort de l'eau. C'est alors que la bestiole se redressa et lui balança un coup de patte phénoménal qui l'envoya valdinguer à l'autre bout de la pièce. Et boum. Elle regarda son bras. Elle avait mal au poignet, mais elle n'allait pas se laisser faire. Elle peina à se redresser et se rua à nouveau sur la louve. Bon elle, elle n'avait pas de crocs, alors elle ne pouvait pas la mordre, elle n'avait pas d'ongles non plus, alors elle ne pouvait pas la griffer. Mais elle avait l'intelligence et la tactique. C'était fini le temps de la parlotte. Apparemment, elle n'allait pas pouvoir la raisonner, d'ailleurs... Qui pourrait raisonner un loup garou ? « Dis moi, tu préfères une mort lente, ou rapide ? » Elle sauta sur le dos de la bête et s'agrippa comme elle pût, comme on fait du rodéo sur un cheval fou, ce qui voulait dire en gros Allez essaye donc de me manger maintenant. Ou plus clairement, NANANANANEEERE. Elle faisait la maligne, elle savait que ce n'était pas prudent. Pas prudent du tout. Mais que voulez-vous, on se refait pas. Et Willow a toujours été comme ça. Impulsive. Incontrôlée. Incontrôlable. Et elle détestait les méchants. Elle espérait la sauter assez longtemps pour qu'elle s'épuise. Ensuite, ce serait plus facile pour l'achever.

Willow n'était pas très forte, mais elle savait quand même se défendre. Elle était devenue une puissante sorcière depuis son adolescence. Le truc, c'est qu'elle se refusait d'utiliser sa magie pour battre la créature parce qu'elle reconnaissait trop de choses en elle. Cette créature lui rappelait Oz. Forcément. Et jamais elle n'aurait utilisé sa magie sur Oz. Alors elle s'était jurée de ne jamais user de magie sur un loup. C'était une règle. Elle allait donc la tuer de ses mains. Son coeur battait toujours aussi fort, contre son gré. Elle tentait par tous les moyens de le calmer mais rien à faire. Un coeur ça ne se dompte pas, de toute façon. Elle avait mal aussi. Mal aux côtes, mal au poignet, mal aux mains, mais elle savait que l'une des deux allait perdre la vie cette nuit-là. Enfin... C'était le film qu'elle se faisait dans sa tête en tout cas. Si c'était le loup, tant mieux. Si c'était elle... Ben tant pis. Toute manière, la mort c'est tellement abstrait. On y pense un peu, quelques temps et après on oublie. C'est à ça que sert le temps. Oui je ne pense pas un seul instant ce que je viens de dire, mais c'est pour le besoin du RP, je meuble. Après, peut-être que la louve déciderait d'aller déjeuner ailleurs et la laisserait tranquille ? Ce serait peut-être le meilleur scénario possible. Mais qui sait ce dont une louve enragée est capable de faire ? Et qui sait ce dont une Willow déchaînée est capable de faire ? L'avenir nous le dira. Mais... Chut. L'avenir c'est bientôt.


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    W. R'
    « IN THE SKY... IN YOUR EYES...»
    « Stay with me, Baby stay with me Tonight, don't leave me alone Walk with me Come and walk with me To the edge of all we've ever known. I can see you there with the city lights Forteenth floor pale blue eyes »[/justify]
    LOLITA LOVES TARAPUCE.



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