WHEDONVERSE : TALES OF BUFFY

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Sins of the Past

Nikopol
Nikopol
ÂGE : 32
ANNIVERSAIRE : 07/08/1991
DATE D'INSCRIPTION : 17/02/2012
MESSAGES : 1113
Mer 28 Mar 2012, 10:51 pm
Nikopol
[Attention, contenu au sujet violent pouvant choquer certaine personne]



L'insomnie. Elle gagnait le vampire depuis que le Soleil venait tout juste de montrer son visage lumineux. Banni de par sa lumière, le vampire prisonnier de son éveil s'était donc retrancher dans l'obscurité de son repère, là où nul personne de sa clientèle ne pouvait y mettre les pieds sans être accompagné par son propriétaire, le mystérieux et éternel Nikopol. Le mur qui laissait habituellement place à la transparence des vitres, laissait place à présent à un rideau noir et rigide, protecteur de cette lumière mortelle et traitresse. L'appartement devenait donc une bulle nocturne pour le vampire plongé dans de profondes pensées dont nul n'en connait réellement la nature. Seul un verre de sotch accompagnait la solitude du vampire ainsi que la mélodie mélancolique d'une Sonate de fin 18eme Siècle, une douce musique qui ne faisait qu'ajouté à cette ambiance oppressante, mais tant apprécié par le sorcier.

Tout comme ses yeux, son attention était rivé sur une relique, apposé sur le rebord du comptoir. Un objet unique lorsque l'on connait le style esthétique des autres objets de son loft privé. Alors que tout n'affichait que source historique, magique ou simplement surnaturel, Nikopol fixait pour sa part un petit ourson, bien assit sur le rebord du présentoir, la fausse fourrure usé par les années, laissant une allure sale malgré les nombreux lavement et pour finir, un petit foulard rouge à pois, tel le classique le demandait.


Paris, automne 1943

Un doigt se glissait le long du rebord de bois, un fin matériaux de pin qui laissa les poussières de son âge avancé sur les doigts cuivrés et sombres du porteur de ce gant. Alors que l'officier portait ses deux doigts à l'avant de ses yeux d'un bleus mystérieux et surnaturels, il constata silencieusement que nul âme vivante n'avait, d'apparence, occupé ce taudis en ruine, servant davantage de garde-mangé aux termites et à d'autres bestioles qu'à quiconque désireuses d'une qualité de vie acceptable. Mais il était clair dans l'esprit de l'agent de la mort qu'il n'en était rien. Cette vermine était sans doute prette à croupir dans se genre d'endroit et ainsi espérer que le monde change assez rapidement pour sortir de leur enfer local, espérant offrir une assez bonne ruse afin que leur simple vie familiale puisse survivre à l'occupation germano. La ruse de l'officier était cependant supérieur et celui-ci se savait capable de sentir leur présence de quartier en quartier. Les trois soldats SS qui l'accompagnaient, connaissaient bien la réputation de « l'homme » qui se trouvait devant eux. C'était sans doute pour cette raison qu'ils restaient toujours à au moins un mètre de lui, n'osant jamais le regardé directement, évitant le plus possible la moindre discussion vis à vis cette ombre mystérieuse à un passé tout simplement absent. Cet officier au grade de SS-Obersturmführer, l'équivalent de lieutenant dans la partie Allié de la carte mondiale, était tout simplement sorti de l'ombre, offrant ses services pour les tâches les plus ingrates d'une division à une réputation déjà bien mauvais. De son nom, Klaus, rien d'autre n'était connu de lui que quelques surnoms. Le Diable, Le Chasseur, Le Renard de Paris, tous le décrivait comme un être froid et effrayent. Certaine rumeur le décrive tout bêtement comme le diable, ne se montrant jamais à la lumière du jour, portant toujours des grants en cuir empêchant le contact de ses mains glaciales. Malgré cela, son apparence enchanteresse poussait les gens du coin à lui dévoilé mille information lui permettant d'atteindre ses proies, allant de juif jusqu'à simple résistant Français.

Nul ne pouvait réellement se douté que ses histoires touchaient davantage à la réalité qu'ils ne le croyaient vraiment. Paris s'était vue offert un très ancien vampire en guise d'officier de la Gestapo allemande. Cependant, la proie que chassait Klaus en ce mercredi soir était bien différent, quelque chose de plus personnel, bien au delà de cette simple guerre entre humain, pour le combat d'une race supérieur que Klaus usait afin de mieux jouer les pions de son jeu d'échec. Ses recherches l'avaient amené dans se quartier, supposément vidé au peigne fin de ses indésirable ethnie judéo. La maison vide n'offrait donc que poussières étouffantes et un vent froid et aggaçant à l'officier et à ses soldats qui ne s'attendaient qu'à une vulgaire capture habituel. L'un d'eux se sépara du groupe pour fouiller dans se qui restait de la cuisine au quarellage qui tombait en ruine, pendant que les deux autres discutaient à voix basses, laissant l'inspection à Klaus. L'Officier marchait d'un pas calme, quasiement silencieux sur le planché en bois qui lui répondaient continuellement un petit « innnnn », accompagné par le bruit menaçant de ses talons épais et du bas de son manteau de cuir qui s'y ramassait un peu. Klaus joignit ses mains derrière son dos, scrutant toute la salle de son regard immortel, regardant autant que d'écouter. Son nez percevait bel et bien la présence d'hémoglobine qui animait sa salive de vampire.


« Où est-ce que tu te caches... »

Pensa-t-il alors que son regard se fixa sur une armoire à l'apparence bien simple. Un simple humain s'y aurait simplement laissé berné, sauf bien sur certains plus rusé. Le vampire par contre se voyait doté de certains sens, lui permettant de s'apercevoir que quelque chose s,y cachait derrière. Sans doute une douce âme? Ou plusieurs si la chance lui souriait. Il s'y approcha donc d'un pas se voulant menaçant (appréciant l'accélération d'un cœur apeuré), y ouvrant ses portes pour y percevoir une lumière vive et aveuglante, venant lui donné une impression de brûlé au visage, une surprise des plus désagréables alors que le vampire se laissa frappé par sa force sainte et ainsi, effectuant quelques pas vers l'arrière. Heureusement plutôt seul, les soldats ne vit que très peu de la scène, ne voyant seulement que leur officier dégagé tranquillement son visage d'homme en vingtaine d'une croix en métal rattaché au fond du placard. Klaus tourna sa tête et son attention vers ses hommes, leur indiquant en un langage germain de se débarrasser de se faux fond, usant de leur arme automatique pour n'en faire une porte improvisé sans se soucier de ce qui se trouvait derrière. L'ordre de rentrer suivit et la première chose que le petit commando humain croisa, fut un vieille homme maigre, quasiment aveugle de vivre dans un tel endroit, brandir une croix en bois, sans effet vis à vis l'un d'eux, ne sachant pas que le vampire restait à l'arrière, observant avec attention.

Obersturmführer, il semblerait que nous ayons trouvé un repaire de réfugié...

Appelez le reste du peloton Sergent et mettez les tous en ligne, j'aimerai avoir réponse à une question.

Le sergent en question sourit alors qu'il fit appelé une quinzaine d'homme qui attendait avec discipline à l'extérieur du bâtiment en question. Il saisit ainsi de cette cachette mystérieuse un vieille homme, 3 petites filles trop maigres, mais certainement autrefois jolies, une vieille femme toute aussi vieille que l'homme et un jeune homme un peu plus jeune, certainement tout frai adulte. Ils auraient certainement plus combattu s'ils n'auraient pas été sous-nourrit pendant de nombreuses années, mais pour l'instant, ils ne pouvaient qu'être guidé par les soldats qui les plaçaient en ligne au long du mur briqué, en face de se peleton d'exécution. Le ténébreux officier effectuait des pas à leur devant, observant avec un certain amusement la plus jeune des filles, tenant fébrilements une petite croix en bois alors que la plus vieille tentait en vain de caché un pieu derrière elle. Klaus ne leur offrait que le même sourire amicale qu'il offrait à tous et chacun et se même dans les futurs années de 2012. Il s'arrêta tranquillement à l'avant du vieille homme, relevant la visière de sa casquette d'officier, afin que celui-ci vois davantage son visage. Puis d'un geste des plus calmes et routinié, il pointa la vieille femme à ses côtés. Sans avoir besoin d'entendre l'ordre, le sergent tira en pleine tête la jeune femme qui tomba au sol, doté d'autant de froideur que l'homme damné qui le dirigeait. L'officier parla finalement, d'une voix douce et d'un français de bonne qualité, un ton quasiment féérique.

Je peux faire de même avec l'une de tes protégées... Où est-elle?
Le silence ne fut que la seule réponse envers l'Officier faussement allemand qui continuait de le fixer. Je comprends le serment de l'Observateur, mais pourquoi protéger un monde qui s'entre-tue autant? Celui qui vient tout juste de tuer ta femme, il est un humain, comme toi et tes protégées. Si tu me dis où se trouve la Tueuse... peut-être j'épargnerai à tes protégées le destin que les humains réservent à leur sien.

Le lieutenant finit avec un doux sourire, mais voyant que le tout n'avait pas d'effet, il saisit alors l'une des jeunes filles par l'épaule, la plantant devant l'Observateur qui remarqua bien rapidement que le visage de son cauchemare venait de se changé en bien pire, le regard reptilien et les crocs d'un vampire venait d'apparaitre sur son visage. Ou bien rejoindra-t-elle plutôt le destin des miens.

Le vampire vint alors pour pencher la tête vers l'arrière, s'apprêtant à percer la nuque de la fillette avant de ne sentir qu'une partie de son corps ne soit déchiré par les fragments de métal qui fendait l'air en quelques millimèmes de secondes. La grenade surpris tout autant le peleton d'exécution qui se retrouva cerné par l'arrivé de quelques véhicules résistants. L'explosion tua quelques un de ses hommes, mais ne fit qu'expulser le vampire à quelques mètres, ne lui offrant que des blessures bien secondaires pour sa nature. Les autres soldats n'attendirent pas à répliquer alors que leur officier voyait sortir de l'un des véhicules ce qu'il recherchait. Une femme de forme athlétique, au cheveux longs et blonds, aux yeux couleurs ciels, béret sur la tête, portant des pantalons de soldat américain, s'élança en direction du vampire au sol qui la surprit cependant en formant une barrière invisible temporaire afin de bloquer un élan qui aurait pu être simplement banale. La scène laissait ainsi l'occasion aux jeunes filles de profiter de la situation, mais le vampire sorcier venait d'avoir se qu'il voulait. Le combat physique laissa à la tueuse un fort avantage sur l'intellectuel vampirique, mais celui-ci la surprenait toujours lorsqu'elle croyait en avoir fini avec se simple vampire qui gardait une allure sereine. Le combat se poursuivit à l'intérieur de l'une des maisons, avec comme chanson d'arène le bruit dérangeant des munitions écoulé dans la guérilla extérieur. Klaus se laissait parrêtre comme un simple vampire, observant les geste de la Tueuse bien entrainé dans une époque peu commune, où la guerre n'était pas que dans l'univers de l'ombre.

C'est en un coup de jambe bien effectué qu'elle parvint à le projeter à terre. Tout semblait facile et quotidien pour la femme qui, en confiance, se pencha vers lui pour lui transpercer le cœur de l'immortel et mettre ainsi fin à la réputation d'un criminel de guerre en plus d'un prédateur sanglant. Mais à sa surprise, elle ne fit qu'entendre un bang malheureux, qui rettanti sur les murs dépeints. Klaus relâcha délicatement le contact froid et métallique de la gachette de son luger, une arme bien humaine, plus meurtrière encore que bien des choses de l'enfer. Il pança sa douce langue au long de ses lèvres qui avaient sut recevoir quelques goûtes de sang venu fraichement du poumon de la tueuse. Le vampire la prit délicatement dans ses bras tandi que peu à peu, la chaleur s'échappait avec la vie de cette dernière, touché mortellement. Faible et sans aucune menace, elle restait dans les bras de son meurtrier qui lui caressait les cheveux. Peut-être le vampire lui offrait-il une dernière tendresse à une vie qui n'en avait jamais eu, nul ne comprend jamais réellement le geste que fut Klaus à se moment, mis à part qu'il observa en silence la Tueuse, avant de laisser son enveloppe immobile et froide derrière lui.


Les bras derrière le dos, l'Immortel se dirigea vers son véhicule, l'allure calme, un sourire amicale aux lèvres.

Obersturmführer, nous avons retrouvé le reste des réfugiés, elles tentaient de se sauver, qu'est-ce que vous voulez que l'on en fasse? Alors que le Sergent lui tendait un petit ourson en peluche que l'Officer lui saisit avec une certaine tranquillité, il lui répondit avec un ton... amical. Envoyez les dans un train Sergent... Ah et au fait, ma femme et moi allons avoir un enfant, que pensez-vous de Nikopol comme nom?

_________________



Frequented by displeasing memories Haunted by the creatures born of night Sunk deep in the dejection and distress Weak and powerless to severe the ties

Bound in the dream world Wide-awake for every hour of sleep Faltering towards the future Only to come across with the past


Ma Secrétaire
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