WHEDONVERSE : TALES OF BUFFY

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And stick a needle in my eye • PV

Narvik
Narvik
ÂGE : 34
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DATE D'INSCRIPTION : 29/10/2007
MESSAGES : 11968
Mar 04 Sep 2012, 3:48 pm
Narvik



and stick a needle in my eye
ft. ALYSS & ALEXIS

And stick a needle in my eye • PV 120901020214825808



There's a fine line between confidence and arrogance.



Lorsqu’Alexis se réveillait, la première question que l’hybride se posait, ce n’était pas de savoir dans quel merdier est-ce qu’il s’était une fois de plus fourré, mais c’était plutôt de savoir si oui ou pas il avait une chance de pouvoir en ressortir… sain et presque sauf. Minablement crucifié sur la surface plâtreuse d’un mur tout pourri, les poignets et les chevilles fermement déployés en croix sur cette même paroi abimée, retenus par des bracelets de fer glaciales et lui garantissant ainsi aucune échappatoire possible. Eh merde ! La salle où il se retrouvait était restreinte, baignée dans un noir grésillant et crûment submergé par une faible lumière vaquant depuis une ampoule suspendue à quelque part sur le plafond fissuré. Ensuqué dans une catatonie plus que profonde, son champ de vision subdivisé s’étendait faiblement sur une série de quelques mètres à peine, évaluant presque à l’aveuglette l’étendu de ce vague espacement. Pièce vide, à l’exception d’une minuscule petite table de bois, errant sur un parterre souillé de crasses quelconques et pestilentielles dont la forte émanation convainquait le mi-démon de ne pas trop chercher l’origine de ce tapi de merde. Sur la fameuse table en bois gisait ses effets personnels ; flasque à alcool, portefeuille, trousseau de clés, petit sac de poudre blanche tenant compagnie à un révolver du style Glock 9mm et qui BIEN ÉVIDEMMENT ne lui appartenait pas ! En voyant l’ébène de ce métal lustré se cristalliser sournoisement dans l’indolence de l’obscurité vacillante, le marbre de sa figure léthargique s’atrophiait dans un masque de scepticisme profond. Le doute n’était même pas de mise et l’anticipation s’alignait comme un charme dans sa tête. Il allait bientôt passer une vraie et redoutable soirée de merde. L’arôme d’un irrécupérable big ass problem flottait dans l’air. Ça sentait pas bon… tant au sens propre, qu’au sens figuré du terme d’ailleurs. Ahem… BON ! et sinon il se sortait delà comment ? Ainsi ficelé en sushi sur le mur, l’air de dire ; "my body is ready", la donne s’avouait impossible, right ?

TAN ! TAN ! TAN !
Un grincement de bois pas subtil du tout détonnait en écho dans tout le bâtiment délabré, en simultané, Alexis tournait vivement la tête vers la source de la déflagration, son regard azuré sondant difficilement l’horizon abstrus. Une porte démontée s’était bruyamment ouverte, laissant jaillir de son abysse caverneuse Tweedledum and Tweedledee moustachus et accoutrés comme des pingouins. Leurs yeux globuleux suspicieusement plissés et braqués sur lui affirmaient que ces deux bozos n’étaient pas là que pour simplement lui passer le bonjour… Bah voyons, ça aurait été beaucoup trop sympathique, hin ?!

- C’est vraiment triste de voir jusqu’à quelle puissance est-ce que tu peux prendre la vie avec un grain de sel, Lehane…

- Je dirais même plus, mon ami, c’est une tragédie de voir jusqu’à quelle puissance est-ce que tu peux prendre la vie avec un grain de sel, Lehane.

Meuuuhhh… rassurez-le… ces deux connards se répétaient, non ? Et quoi de plus loser que de n’être séquestré en compagnie de Dupond et Dupont en version Crappy Town !? Cette carte de crédit est périmée ! Tu nous prends pour quoi, des amateurs, peut-être ?!

- Ça tuerai quelqu’un si j’affirmais que… ouais ?! Ah, sacré Alexis… toujours aussi bon et honnête avec ses prochains…

- Tu n’es vraiment pas en posture de pouvoir faire ton petit malin, Peluche Infernal--…

- Nos 25 000 dollars, rends-les nous, sans quoi--…

- Tu mourras--…

- Voilà !

- J'en ai plein le dos de jouer les tapisseries. Décollez-moi de ce mur d’abord, ensuite, on discutera affaire…

**********

HAHAHAHA !!! Non mais quels cons !? Vous y croyez, vous, que deux ravisseurs supposément hostiles et pas gentils avaient libéré leur prisonnier… simplement parce que celui-ci l’avait sollicité ? Bah figurez-vous que c’était ce qui venait tout juste de se produire. La donne était tellement invraisemblable, qu’il avait fallu plusieurs poignées de seconde à Alexis pour qu’il daigne enfin assimiler cette liberté inespérée. Il avait simplement suffit qu’il promette de ne pas casser la gueule à Tweedledum and Tweedledee et la voie du bonheur avait été à la portée de sa main… ou plutôt de ses pieds. Il ne fallait pas s’y méprendre, une fois décloué de ce fichu mur, l’hybride avait tenu sa parole et il n’était pas allé casser la gueule à Tweedledum and Tweedledee … il s’était simplement contenté de prendre jambes à son cou et de détaler à vive allure vers l’infini et plus encore. Il devait se casser delà, car, malgré tout, Tweedledum and Tweedledee s’avéraient être de véritables sac à merde et son mille-et-unième sursit, cette semaine, ça serait inévitablement la goutte de trop dans ce vase déjà plein jusqu’au rebord… la clémence de ses kidnappeurs allait finir par gagner sa saturation. Alexis le savait et c’était un peu pourquoi est-ce qu'il courait pour sa vie en ce moment. Les semelles caoutchouteuses de ses vieux Converses mordant à plein régime le bitume cendré de ce trottoir achalandé, bousculant sans ménagement les passants nonchalants qui venaient gêner l’élancé de sa course folle. Il courait sans prêter aucun regard sur le panorama versatile qui l’entourait, sachant seulement que, tête baissée, il s’était engouffré dans cette mélasse de gens festifs qui se refermaient de plus en plus sur lui. Tweedledum and Tweedledee à ses trousses, braver la foule horripilante s’avérait être une calamité, tant que ces corps compactés sur lui le propulsait vers le nul ne savait où et peu importait tant qu’il pouvait avancer, fuir ses assaillants bécasses. Drastiquement, Alexis ne courait pas, mais pataugeait en plein délire et imbécillité jubilatoire.

Ce périple dans le cœur de cette foule zélée l’emmenait à se propulser la face la première sur une paroi métallique, ensuqué dans un instinct de survit lancinant, remarquant à peine que la paroi métallique était en fait une jolie petite porte, sans trop se pauser de question, l’hybride happait prestement la poignée dans le creux de sa paume bouillante. L’abysse à peine fécondée, que le mi-démon s’y engouffrait, s’écroulant à plein ventre sur les carrelages du sol et refermant sans soin la porte d’un coup de pied hagard… puisque hors de question de ressortir dans le torrent de ce foutoir et ici son petit cul menacé resterait terré… du moins, jusqu’à ce qu’il se débarrasse de son petit problème du moment…


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Equality is not a concept. It's not something we should be striving for. It's a necessity. Equality is like gravity. We need it to stand on this earth as men and women, and the misogyny that is in every culture is not a true part of the human condition. It is life out of balance, and that imbalance is sucking something out of the soul of every man and woman who's confronted with it. We need equality. Kinda now. - Joss Whedon
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Alyss Swan
Alyss Swan
ÂGE : 37
ANNIVERSAIRE : 22/06/1986
DATE D'INSCRIPTION : 20/08/2012
MESSAGES : 261
Mar 04 Sep 2012, 11:17 pm
Alyss Swan
" OÙ EST-ELLE !? "

Trois clowns sursautèrent, faisant couiner leur chaussures exagérément grandes en s'éclipsant discrètement.

" OÙ EST SWAN ? "

Les deux jumelles haussaient les épaules, contournant Zach du bout des pieds, dissimulant leurs sourires déplacés derrière leurs doigts gantés. Le maître de piste sillonnait parmi les artistes qui s'entassaient dans les coulisses et sous les estrades. Sa colère lui donnait de jolies teintes vermeilles qui auraient fait l'envie de tout homard qui se respecte. Et l'écume aux coins de ses lèvres rappelait l'élégance du pitbull enragé, prêt à mordre pour tuer le premier cygne à portée de dents. En parlant du cygne...

" ALYSS ! MERDE, MAIS OÙ EST-CE QUE T'ÉTAIS PASSÉE !? "

La jeune femme trottait, tenant la bretelle de son sac à main fermement contre son épaule, frôlant à peine le sol, le souffle court, la mine basse, consciente de son manque flagrant de professionnalisme. À son grand damn, son retard avait été remarqué par la pire des personnes possibles et inimaginables : the boss. Et ce dernier ne manqua pas de stopper son élan en l'attrapant par les épaules. Figée, elle déglutit alors que Zach lui postillonnait au visage les promesses d'un monde meilleur.

" TU SAIS QUE J'DEVRAIS TE BOTER LE CUL MAIS QUELQUE CHOSE DE CONCRET ? "

D'abord choquée, puis... vraiment choquée, elle se débâtit pour se défaire de son emprise puis le dépassa.

" Tu me botteras le cul une autre fois Zach. On a plus l'temps là ! "
Risqué, mais sensé. Une orgie de paillettes et de tissus colorés s'immisça entre eux, donnant une courte longueur d'avance au cygne noir. Mais le pitbull courait toujours derrière elle, les yeux un petit plus exorbités qu'à l'habitude... bon, disons que les yeux s'apprêtaient à entrer en mission intergalactique autour de l'occiput. Beaucoup de mots dépassaient sa pensée, elle le savait. Parmi eux, conne, blablabla, tête brûlée - et il n'aurait pu mieux dire - irresponsable, blablabla, gamine...

"... RDE. JE TE VEUX SUR SCÈNE DANS DIX MINUTES ALYSS, DIX PETITES ENFOIRÉES DE MINUTES, SI C'EST PAS TROP TE DEMANDER ? HEY TOI, RETIRES-MOI CETTE ASSIETTE DE TON... "

Fiouf. Enfin un autre martyr pour prendre le stress du maître de piste à sa place. Les dégâts étaient limités quand même, chaque fois qu'il s'enflammait contre elle, la belle redoutait toujours que l'effet inverse se produise... dans le sens littéral du terme. Tout son corps bouillait de l'intérieur. Alyss atteignit enfin sa caravane puis récupéra la clé cachée dans le pare-chocs arrière en hâte, l'échappant à deux reprises au sol avant de jurer à haute voix, maudissant tous les dieux d'être responsables de son malheur.

" Merde, fait chier... " elle tourna la clé dans la serrure pour s'apercevoir que la porte n'était pas verrouillée. La jeune femme soupira d'exaspération, jetant sa tête vers l'arrière en dévisageant le ciel.

À l'intérieur, elle balança rageusement son sac à main dans un coin puis plaqua la clé contre le comptoir. Plus de temps à perdre ! Rapidement, Swan se défait de son manteau, le laissant contre la banquette de la table puis s'acharna à défaire ses bottillons, secouant des pieds pour les faire voler à travers la pièce. Zzzoup ! Elle s'attaqua ensuite à sa ceinture puis son pantalon qui glissèrent jusqu'à ses chevilles et un petit coup de pied lui permit de s'en débarrasser également. Elle retira son haut, se retrouvant en sous-vêtements, elle s'avança jusqu'au miroir. Elle se coiffa machinalement, relevant ses cheveux d'une coiffe à plumes noires. Une trousse soigneusement disposée à côté, lui donnait accès à un joli éventail de cosmétiques avec lesquels elle entreprit de se peinturer le visage. Un regard charbonneux intensément noir et argenté, du mascara au rouleau et du rouge à lèvres au gallon. Jamais de mémoire d'homme une femme aura subit une métamorphose aussi drastique en si peu de temps. Jamais. Sauf peut-être une qui déboulerait les escaliers pour atterrir dans une marre de boue... jamais, exceptée celle là.

" ...mais où t'étais passé Alyss ? " articula Swan en imitant la voix grave de Zach avec exagération " Pourquoi tu passes pas chaque seconde de ta vie à côté de moi Alyss ? Pourquoi tu veux pas sucer mon pénis Alyss ? Pourquoi est-ce que tu me foutterais pas le feu au corps Alyss ? Pourquoi est-ce que j'suis le dernier des enculés Alyss ? "

Tellement de questions pertinentes et si peu de réponses. Elle ouvrit la porte de la salle de bain pour y récupérer sa robe suspendue à un crochet puis l'enfila. Une création magnifique au corset noir et argent dont la jupe courte constituée de plumes noires retombaient à la mi-cuisse. Il ne restait plus qu'à faire un dernier ajustement au corsage puis... retrouver les fameux escarpins qu'elle avait laissé... où déjà ? Se grattant le front, les sourcils froncés, elle se dirigea vers le garde-robe dont la porte était entrouverte et l'ouvrit à la volée.

Son coeur cessa de battre un moment alors que les flammes remontaient le long de sa gorge et couraient dans ses veines. Elle hurla, faisant quelques pas à reculons, trébuchant sur son bottillon puis se rattrapa à la dernière minute au coin du comptoir... et la clé tomba par terre pour la troisième fois. Un homme se tenait là, dans son garde-robe, fucking relax...

Elle s'empara de la première arme à portée de sa main, qui s'avéra être une louche de plastique rose et la braqua vers l'inconnu.

" Qu'est-ce que tu fais là !? Et ne m'dis pas que tu veux faire du crique parce que franchement, t'as pas une tête à t'appeler Bozo. "

Non, il n'avait pas une tête de Bozo, car il en avait bien une tête. Une bien jolie tête, bien carrée avec tout ce qui faut à la bonne place et un cou aussi, par dessus de le marché, qui tombait parfaitement bien dans son torse large qui devait bien s'attacher à d'autres parties de son anatomie dont elle n'avait pas eu le temps d'apprécier la découpe vu les circonstances. Mais l'ensemble... oui, c'est à ce le demander, avait réussit à entrer dans le garde-robe. Mais maintenant, il en était sorti et elle anticipait les révélations.

" Y'a rien à voler ici... dégages maintenant, avant d'avoir des ennuis... "

Des ennuis ! Ça oui. Personne n'avait envie de prendre une lapée dans la louche rose d'Alyss en ce moment. Son regard bien menaçant était planté dans celui de l'intrus et elle très semblait sérieuse. Goliath devrait-il se méfier de David en jupe avec sa louche rose ? Sans doute plus qu'il ne le pense.

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Narvik
Narvik
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MESSAGES : 11968
Ven 14 Sep 2012, 10:11 pm
Narvik



and stick a needle in my eye
ft. ALYSS & ALEXIS

And stick a needle in my eye • PV 120901020214825808



There's a fine line between confidence and arrogance.



Les boyaux toujours désagréablement étreints dans cet étau de fer qui pouvait fort probablement s’apparenter à une fulgurante montée d’adrénaline, au bord de la syncope, les grands yeux céruléens de l’hybride daignaient enfin sonder le paradoxe environnemental où il était atterri dans l’élégance frivole d’une grosse baleine échouée. Parterre de bois. Check. Quatre murs. Check. Table à manger. Check. Banquette. Check aussi. Armoires, comptoir, lavabo… okay… malgré l’étrangeté, si ça pouvait faire plaisir à l’Ironie, c’était double check également. Dans la bonne humeur comme ça, Alexis perpétuait son inventaire pittoresque, se rendant de plus en plus à l’évidence qu’il venait tout juste de faire irruption dans le domicile de quelqu’un. Appeler ce petit nid étroit un domicile, c’était une façon faiblement poli de dire qu’il était atterri la face la première dans un trou à rat. Une fucking caravane ! Dans tous les endroits existants dans ce bas-monde, il fallait qu’il ne vienne se pointer le bout du nez dans une foutue roulotte ? SÉRIEUSEMENT ?! Qu’est-ce qui ne tournait pas rond avec son karma, hin ? Pourquoi tomber pile poil dans un endroit où les probabilités qu’il ne croise quelqu’un s’avouaient si inévitables et drastiques ? Hahahahaha ! Qu’elle bonne blague, le mi-démon s’en tapait tout gaiement les cuisses. Ce piège à con le submergeait d’euphorie et de jubilation mêlée. Autant sortir dehors et directement aller se livrer à Bouboule et Échalote, ses affreux tortionnaires qui le pourchassaient inlassablement depuis une semaine déjà. Et pourquoi faire autant de sarcasme et râler sa vie comme ça ? La situation pourrait tellement être pire : il aurait pu ouvrir une porte et littéralement tomber dans un gouffre sans fond et ou tout simplement passer le bonjour à un placard à balais et ou tomber sur un gros bonhomme trônant sur une toilette et prendre conscience que ledit gros bonhomme digère très mal le mets Mexicains… Bref, ça aurait pu être pire et HEUREUSEMENT que le silence peu réconfortant des environs lui garantissait ainsi aucune menace. L’hôte de ce petit nid d’amour ne semblait pas être présent…

&*$%$#@?!$%? !!!!!!...... bruits de pas….. !#$%?%?*%$#@.... « Merde, fait chier »... et venait le douteux cliquetis. ZHE douteux cliquetis que personne ne voulait entendre dans ce genre de circonstance. Comme un chien chasse, d’instinct, la peluche de l’enfer se redressait prestement sur ses quatre pattes, les oreilles braquées sur la source de ces charivaris inespérées et lançant un regard furtivement anxieux par-dessus son épaule massive. HOLY FUCKING CRAP ! la porte qu’il avait autrefois fermée d’un coup de pied était désormais grande ouverte, laissant jaillir de son gouffre naissant une séduisante silhouette dont la tête brune s’était littéralement déchue sur l’arrière, laissant le firmament constellé venir contempler ce doux visage marbré dans un masque d’exaspération profonde. Non mais quel joli spectacle que voici : Alexis Darren Lehane, à quatre pattes, qui s’offrait presque en pâture sous le mufle tout haut retroussé d’une belle amazonienne qui n’avait même pas conscience de sa présence, puisque trop préoccupé par sa préoccupation du moment. Profitant de cette très maigre poignée de seconde d’inadvertance, pendant que la miss dévisageait les étoiles, à pas de chat, Alexis avait tiré sa révérence vers la première planque qu’il interceptait : non pas un placard à balais mais…. toudoum .... tchi ! un garde-robe visiblement vraiment trop petit pour sa carrure si monstrueusement imposante et draconienne. Il s’était pratiquement disloqué les épaules pour s’engouffrer dans cette dense savane de tissus, jouant malhabilement les funambules sur les diverses paires de chaussures délaissés parterre et gagnant finalement le dénouement de cette périlleuse épopée mortelle de la mort qui tue absolument tout, même des vaches. Contorsionné dans une position bizarre, la face collée sur de jolies jupettes, du bout des doigts, Alexis avait réussi à atteindre la poignée de porte entre-ouverte et à peine celle-ci s’était-elle PRESQUE refermée, qu’à grande volée, elle se ré-ouvrit sur… Oh-ho… le gigantesque plumeau noir qu’il avait vu malgré lui en tenu légère quelques secondes plus tôt. Mmm. Oops ? Nah… la vue en avait valu la chandelle, voyons !

De concert avec la miss qui s’était presque cassé la gueule sur le coin du comptoir, Alexis avait dégringolé de la garde-robe, voyant le sol se rapprocher beaucoup trop rapidement de sa figure mais aillant la hardiesse de rattraper sa chute sur le sommet et la bordure de la fameuse porte de la garde-robe qu’il étreignait quasiment tant qu’il s’y cramponnait désespérément. Ouf… que revirement de situation, mes amis !

BOOM ! spatule entre les mains, grands yeux de bibiches suspicieux et braqués sur lui, il s’avérait que la miss n’était pas contente… mais vraiment pas contente du tout. Un faux pas et c’était paf la spatule dans sa face ! Et pour s’éviter un destin aussi tragique, dans la ferveur de l’action, le mi-démon relâchait la porte pour se vouter dans la garde-robe et happer le premier bouclier qui lui tombait sous la main : deux escarpins délaissés parterre… eh bah merde !

- Je ne suis pas là pour te voler quelque chose, tête de nid d’oiseau, se justifiait-il de son tact légendaire alors qu’il apportait les chaussures à la hauteur de son visage, en cas de, tout à coup que, des fois que, tsé, le paf la spatule dans sa face n’arrive plus vite que prévu ? Je me cache de Tweedledum et Tweedledee qui me veulent pour mort ! démystifiait Alexis, genre, comme si c’était une évidence. Je réclame le droit d’asile… pour quelques minutes seulement… s’il te plait ?


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