Un élève retrouvé mort dans le parc pour enfant, avec d'étranges marques de morsures sur le visage et le corps. Intrigué, des Sunnydaliens branchés surnaturel ou non chercheraient à fouiller pour en savoir plus, sans se douter que le tueur (pnj ou membre avec un perso démoniaque/vampire/mutant) se serait introduit dans leur groupe dans le but de continuer son festin. Du coup, la petite enquête se transforme en petite soirée de l'horreur.
Pour ce premier tour: Vous vous trouvez au parc, apparemment avec d'autres personnes qui, comme vous, souhaite enquêter sur ce meurtres atrocement abominable. Et ceux, sans savoir que le grand méchant loup rôde parmi vous.
LES PARTICIPANTS Les inscrits
♦ Ava J. Everson ♦ Crystal A. Blackness ♦ Cypriän Shaïn ♦ Paige Callahan ♦ Sven J. Ohlsson
Pour poster, faites le à la suite de ce message? L'ordre de passage se fera en fonction des premiers qui posteront leur rp. Par exemple, si le premier est Sven, suivi d'Ava, Paige et Cyp, cet ordre sera maintenu pour le second tour. Très bon rp à tous
Sven J. Ohlsson
ÂGE : 29
ANNIVERSAIRE : 20/10/1994
DATE D'INSCRIPTION : 14/07/2012
MESSAGES : 790
Absence : Activité ralentie.
Ven 14 Sep 2012, 12:29 pm
Sven J. Ohlsson
« welcome in the hell. »
Sven approchait du parc, l’air sombre et soucieux, les mains enfoncées dans les poches de son blouson noir. Non, il n’avait pas mis son sweat. Exploit n’est-ce pas ? Aujourd’hui, c’était débardeur blanc — un peu moulant histoire qu’on puisse bien voir ses abdos — et veste noire, dans une matière synthétique à mi-chemin entre le cuir et le jean. Et il était bien, comme ça. Blouson ouvert, histoire de ne pas avoir trop chaud. Jean noir usé et délavé. Rangers à peu près toutes aussi abîmées. Non, pas les traditionnelles converses. Elles avaient rendu l’âme lors de sa dernière petite sortie nocturne avec Meg, qui s’était terminée en fusillade de loup-garou. Alors oui, bien entendu, il en avait racheté quelques jours plus tard. Mais les nouvelles lui faisaient des ampoules, elle n’était pas encore assez faites à son pied. Alors il mettait les rangers. Qualité inégalable, résistance optimale, et suffisamment utilisées auparavant pour qu’il soit bien dedans. Le jeune homme sortir une main d’une de ses poches, la passant dans ses cheveux humides. Il était dans un jour sombre. Très sombre. Extrêmement sombre. La veille au soir, un gamin avait été retrouvé mort dans le parc pour enfant. Et si Sven avait l’habitude des morts étranges, il devait avouer que depuis quelques temps, elles lui faisaient de plus en plus de mal. Il se sentait concerné, davantage depuis qu’il avait connaissance du monde du surnaturel. Et pour ce gamin, c’était pire encore. Il était passé à côté du parc pour enfant un peu avant sa mort. Quelques minutes à peine avant qu’il ne se fasse tuer, d’après les policiers. Mais ça, personne ne le savait. Seul Sven était au courant qu’il était probablement le dernier en dehors du tueur à avoir vu ce gosse. Enfin, le dernier. Il n’en savait rien. Peut-être d’autres étaient-ils passés là juste après lui. Mais il s’en foutait éperdument. Tout ce qu’il savait, c’était que ce gamin ne méritait pas de mourir. Et que lorsque le suédois l’avait vu, il était d’excellente humeur. Il lui avait même renvoyé son ballon du bout du pied, lorsque celui-ci avait roulé jusque devant lui. Le garçon l’avait regardé avec des étoiles plein les yeux en le remerciant. À croire que la gentillesse n’était pas courante chez les habitants de Sunnydale. Dans un sens, quoi de plus normal ? On ne pouvait pas faire un pas sans flipper de se faire étriper par un démon psychopathe. Même avant d’apprendre le vrai visage de cette ville, Sven se trimballait déjà toujours avec une arme sur lui. Et maintenant qu’il était au courant de la population surnaturelle de cette ville, il était encore plus aux aguets. Et il se félicitait intérieurement de toujours avoir pris le soin d’être armé avant de sortir. Mais dans un sens, il se faisait peur, désormais. Parce que lui aussi était devenu une de créatures de cette ville. Et il se détestait encore davantage. Comme si tout ce qu’il avait vécu ne suffisait pas, il fallait qu’il soit désormais atteint de lycanthropie. D’après ce que lui avait dit Meg, tout du moins. Super. Il allait se transformer en bête sanguinaire et dangereuse durant les trois jours autour et incluant la pleine lune. Il n’avait vraiment pas besoin de ça pour se sentir mal, d’ordinaire. Alors imaginez. Se dire qu’il pourrait très bien décimer un gosse comme ce petit, sans s’en rendre compte, et sans se souvenir de rien. Il allait faire attention à bien prendre ses précautions avant ses transformations, c’était clair. Il connaissait quelques personnes qui n’auraient pas peur de lui coller des fléchettes sédatives dans la figure en cas de besoin. Et il allait les réquisitionner sans hésiter. À commencer par Megara. Témointe de sa première transformation. Elle n’avait pas eu froid aux yeux en l’endormant comme un vulgaire ours brun trop agressif. Et heureusement pour elle. Qui sait. Si elle avait hésité, peut-être ne serait-elle même plus en vie à cette heure. Sven n’était pas le premier loup-garou qu’elle avait croisé, heureusement. Et elle avait eu le bon réflexe. Brave petite Hunter. Ça aurait presque mérité une médaille. Si elle avait eu le tact de lui apprendre ce qu’il était autrement. Parce que pour le coup, bonjour la prise de conscience. Okay, Sven avait confondu un chien de l’enfer et un loup-garou. Mais avant de se transformer, il ignorait même que les lycans existaient. Comment lui en vouloir ? Mais à ses yeux, le meurtre du gamin, qui que soit le tueur, avait été perpétré par quelqu’un de surnaturel. Non pas qu’il n’accuse que les êtres paranormaux. Simplement, ce meurtre était trop affreusement commis, et d’une manière trop bestiale, pour appartenir à la patte de quelqu’un d’humain. C’était ainsi que Sven voyait les choses. Mais pour en avoir le cœur net, il se rendait sur les lieux du crime. Pour mener sa petite enquête. Il ne connaissait pas ce gosse. S’il ne le faisait pas, il l’aurait sur la conscience, il le savait. Et il avait décrété qu’il lui devait bien ça.
Notre ours sortit sa deuxième main de son blouson, faisant craquer ses doigts un par un, par réflexe. Son entraînement d’aujourd’hui au gymnase avait été terrible. Il n’avait pu oublier une seule seconde ce gosse. Et il avait même tout abrégé pour revenir ici, après s’être fait insulter par le patron du gymnase. Ouais. Depuis que Sven était un loup-garou, il avait tendance à développer une force encore bien plus importante que lorsqu’il était humain. Ce qui n’était pas peu dire. Et aujourd’hui, alors qu’une pensée coupable avait envahi son esprit à propos du garçon, il avait donné un coup d’une violence extrême dans le sac. Et il avait fait pire que de le faire tomber. Il l’avait percé. Et ensuite il l’avait fait tomber, en retirant son poing. Il avait jeté un petit regard désolé au patron, qui s’était mis à l’insulter en guise de réponse. Et inutile de vous dire que le sang de Sven n’avait fait qu’un tour dans ses veines. Après quelques remarques bien placées sur la solidité du matériel, et l’état délabré de ce gymnase, il lui avait enfourné quelques billets dans la main, lui lâchant sèchement que ça allait couvrir l’achat d’un nouveau sac. Et il était sorti, d’encore plus mauvaise humeur. Il était tout juste repassé par l’appart’, balançant son sac dans le salon, se changeant rapidement après une douche brève. Et il était reparti en direction de parc. Ah, tiens. D’ailleurs, il le voyait qui se dessinait. Avec la scène du crime. Il fit quelques pas rapides en direction de l’entrée, toujours aussi sombre. Il vérifia par réflexe que son revolver était bien dans sa ceinture. Et son couteau papillon aussi. Puis il attrapa sa flasque d’alcool, au fond de sa poche, enveloppée dans un papier étrange chargé de la protéger des chocs. Il la déboucha, but une longue gorgée du breuvage fort, s’essuya les lèvres du revers de la main, puis remit le bouchon. Il la rangea dans sa poche, non sans l’avoir secouée auparavant pour en évaluer la contenance. Hmm. Il faudrait qu’il pense à la remplir lorsqu’il rentrerait, ce soir. Puis il sortit une clope de sa poche, la glissant entre ses lèvres. Vilaine nicotine. Si dangereuse. Si détestable. Mais tellement indispensable dans ce genre de situations, pour le soulager et le détendre. Il renifla doucement, ébouriffant ses cheveux d’une main, cherchant son briquet de l’autre. Tseuh. Mais ses poches n’étaient pas si grandes que ça, tout de même ? Pourtant, il ne le trouvait pas. Merde. S’il l’avait oublié à son appart’, ça allait chier des bulles carrées, je ne vous dis que ça. De plus en plus tendu et énervé, il grinça des dents, veillant à ne pas écraser sa cigarette entre ses lèvres. Il ne trouvait vraiment pas ce briquet. Mais qu’est-ce qu’il avait pu en faire, à la fin ? Fuck.
Soudain, alors qu’il entrait dans le parc, et qu’il s’approchait du lieu du massacre, il aperçut une petite silhouette. Une silhouette familière, pour tout dire. Il se crispa encore davantage. ‘tain. Il ne pouvait même pas être seul deux secondes ? Mais lorsqu’il percuta à qui appartenait cette jolie chevelure noire, il se détendit. Sa mâchoire se desserra, et il s’approcha doucement, à pas feutré, silencieux. Tellement silencieux que quiconque n’ayant pas une oreille surnaturelle aurait eu du mal à l’entendre. Il abandonna les recherches de son briquet, se souvenant entre deux pensées pour la jolie jeune femme qu’il l’avait laissé sur la table de la cuisine lorsqu’il avait vidé ses poches, avant de mettre son pantalon au sale. Bizarrement, cela ne l’énerva pas autant que ça aurait pu. Il s’approcha de la belle brune, tas de muscles plutôt impressionnant à côté d’elle.
« Salut. » lâcha-t-il doucement à l’intention de Paige. Il lui sourit, sa cigarette toujours coincée entre ses lèvres. Il l’ôta doucement du bout de son pouce et son index droits. « J’aurais dû me douter que tu serais là. » Oui. Mais l’idée ne lui avait pas effleuré une seule seconde l’esprit. Il se sentait un peu con, d’ailleurs. Paige était journaliste, en plus d’être une fille adorable et importante aux yeux de Sven. Alors bien entendu qu’un meurtre comme ça l’intriguait, et éveillait sa curiosité. « Tu vas bien ? » La question était totalement déplacée dans une situation pareille, c’était clair. Il ajouta quelques mots, d’une voix plus sombre, teintée de noirceur et de désespoir, reflétant à merveille son état d’âme. « Enfin, toujours mieux que ce gosse, j’imagine. »
Il remit sa cigarette entre ses lèvres, renfonçant ses mains dans ses poches, toute trace de sérénité envolée de son visage. Les sourcils froncés, le regard soucieux, il laissa son regard se voiler, bien que toujours orienté vers la scène du crime. Il se demandait comment on pouvait faire une chose pareille... En ce qui le concernait, il en était incapable. Il avait pourtant déjà tué des tas de gens ; se croire incapable d’un meurtre était déplacé. Mais jamais il n’aurait accepté de tuer un enfant. Enfant, adulte, homme, femme, quelle différence lorsqu’il s’agissait d’un contrat, me direz-vous ? Aux yeux de Sven, ça en avait. Et plus qu’on ne pouvait l’imaginer. Il commençait sérieusement à haïr son boulot. Et pour cette raison, il faisait de plus en plus attention à ce qu’il acceptait. Doucement, il soupira, essayant de retrouver un peu de consistance. Non. Lui n’aurait certainement pas tué quelqu’un de cette manière. On pouvait deviner que ce gosse avait souffert. Et c’était ce détail précisément qui rendait fou de colère notre ours.
« T’aurais pas des allumettes, ou un briquet ? J’ai oublié le mien chez moi... »
Il tentait une diversion, un changement de sujet, les mains toujours profondément enfouies dans les poches. Néanmoins, il savait que ce serait de courte durée, quand bien même cela fonctionnerait. Ils étaient ici pour essayer de tirer un peu au clair ce meurtre que les autorités de Sunnydale avaient essayé d’étouffer au maximum. Et on se demandait encore pourquoi notre ancien militaire haïssait tant les médias... Il fit claquer sa langue dans sa bouche, petit tic trahissant son énervement, tandis qu’il conservait son petit bâton de nicotine coincé à la commissure de ses lèvres. S’il arrivait à mettre la main sur ce tueur, il lui ferait passer un sale quart d’heure. Dans la mesure du possible, bien entendu. Si c’était un démon millénaire, il risquait d’avoir un peu de mal. Au pire, il demanderait un peu d’aide à Roxane. Elle ne refusait jamais un plan suicide face à des démons, surtout pour son Svenou.
Étrangement, Sven était animé d’une autre motivation. Et d’une autre crainte, surtout. Ce type qui avait tué ce gamin, on ne savait pas ce qu’il prévoyait. Peut-être qu’il avait apprécié. Et qu’il avait décidé de ne pas s’arrêter là. De commettre d’autres meurtres. Et ça, Sven ne l’aurait pas toléré. Et il cela aurait même contribué à terriblement l’effrayer. Parce qu’il y avait des gens à qui il tenait dans cette ville. Et le tueur n’était pas exempt de s’en prendre à l’un d’entre eux. Et si le prochain était Nolan ? Son petit bonhomme si cher à ses yeux ? Non. C’était impossible. Il ne le laisserait pas faire. Plus le temps passait, plus l’ancien militaire essayer de le fréquenter au maximum, de ne plus le lâcher. Il avait bien trop peur qu’il lui arrive quelque chose. Et même s’il aurait été probablement inutile face à un démon de l’ancien temps, si celui-ci s’en prenait à son petit ami, cela ne l’aurait pas empêché de tenter de le défendre. Au péril de sa vie. Sven ne voulait pas qu’il lui arrive quelque chose. Et il empêcherait qu’on lui fasse du mal. À commencer par ce tueur fou.
Le jeune homme jeta un regard autour de lui. Et il remarqua soudain qu’ils n’étaient pas seuls. Hey. C’était une grosse teuf organisée ou quoi ? On aurait pu le mettre en courant. S’il avait su, il ne saurait pas venu, et aurait un peu attendu. Il avait l’impression de déranger maintenant. De loin, il reconnut une silhouette familière. Une autre. What the hell. « Vous ici, chère Ava. » lâcha-t-il d’un ton ironique. Ce n’était pas vraiment destiné à la jeune femme. Ce n’était destiné à personne. C’était une constatation. Il ignorait même si elle l’entendrait. Cela n’empêcha pas Sven de lâcher un petit rire bref et sombre, légèrement moqueur. Super. Il sentait que cette soirée allait être excitante. Une enquête curieuse sur un tueur fou en compagnie des belles dames de Sunnydale. What else ?
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Cypriän Shaïn
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MESSAGES : 330
Lun 22 Oct 2012, 1:01 am
Cypriän Shaïn
Spoiler:
Un petit quelque chose pour vous faire patienter. Le vidéo a été fait rapidement, donc pas super lol C'est l'intention qui compte xD
Flash Back : Parc de Sunnydale, la veille au soir...
Un, deux, trois, nous irons au bois, Quatre, cinq, six, cueillir des cerises, Sept, Huit, Neuf, dans un panier neuf, Dix, onze, douze... elles seront toutes rouges...
« Hmmm... il se fait tard pour jouer dehors, non ? Le ciel est d'encre, la lune est ronde... le loup gronde... tu es si jeune... tu devrais entrer au nid. » - Je ne suis pas si jeune, j'ai presque onze ans ! Et il fait noir depuis peu. J'ai le droit de rester encore dix minutes... alors... vous me redonnez mon ballon ?
Quatre, cinq, six... cueillir un cœur qui palpite ...
Le Baron lui adresse un sourire vicié jusqu'aux entrailles, compressant le ballon entre ses mains glaciales, qui éclate en un bruit cinglant, déchirant la sérénité de la nuit naissante.
« Malheureusement, j'ai bien peur que ton ballon... manque de souffle... »
Le jeunot recule de quelques pas, incertain, la peur s'instille rapidement, tel le venin d'un reptile empoisonnant le sang.
- Pourquoi avez-vous fait ça ? Je ne vous ai rien fait ! « C'est vrai, tu n'as rien fait, petit être stupide ... mais ne t'acharne pas à chercher des réponses à mes actes, tu n'en trouveras aucune. La seule chose que tu trouveras... c'est ton cœur encore chaud dans le creux de ma main... »
Le gamin comprend désormais. Il comprend que la parole ne lui épargnera pas la vie. Ses jambes s'activent, enclenchent un sprint en direction opposée. Mais la bataille est déjà perdue d'avance...
Dix, Onze, Douze ...lorsque son précieux sang barbouillera mes mains de rouge ...
Le garçon tombe à la renverse, hurle, se débat, pleure à chaudes larmes, tandis que des crocs lui perce la chair, cisaillent sa peau tendre, lui arrache sa vie à petit feu. Mais il est encore vivant, agonisant... et terrifié... son corps se meurt, son sang inonde le sol algide... et le Baron fredonne, tandis qu'il ouvre en douceur la chemise du mourant...
« Un deux trois... je suis au parc... quatre, cinq, six... pour arracher un cœur qui palpite... sept huit neuf... je n'éprouve toujours aucun regret... dix, onze, douze... »
Son poing s'abat sur la cage thoracique, déchirant l'épiderme, écrasant les os, broyant tout sur son passage. Ses doigts se referment sur le cœur et le retire d'un coup sec.
« ... dix, onze, douze... ouille... »
Une mort. Une fin.
Et une victoire pour un diable toujours vivant...
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Flash Back : Deux jours plus tôt ...
- Je veux quatre cœurs. « Et c'est tout ce que tu me demandes en échange de tes services rendus ? » - Je les veux frais, en parfait état, encore chauds si c'est possible... j'aime les dévorer lorsqu'ils sont encore bien juteux... « Ça ne devrait pas me poser de problème. Après tout, je te le dois bien, Gorson. Tu as accepté de m'aider et grâce à toi, je pourrai enfin trouver l'Essence. Quatre cœurs, ce sera avec plaisir, mon ami. »
Le Baron s'incline devant le démon, par simple formalité, malgré qu'il ne puisse pas le blairer, même en peinture. Même les dieux ont des dettes à payer, le Baron ne fait pas exception à la règle. Et puisqu'il est un dieu de parole - du moins, lorsqu'il veut bien la tenir - alors il allait lui dénicher quatre cœurs en parfait état et bien juteux. Un problème ? Non. Cette ville regorge de cœurs qui pulsent, il n'aura aucun mal à en arracher quatre. Un sourire moqueur accroché aux lèvres, il quitte la vieille masure, fourrant les deux mains dans ses poches, bien heureux d'avoir si peu à payer pour l'immensité qu'il aurait en retour.
La vie est si belle lorsque les cœurs disparaissent ...
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Présentement : Parc de Sunnydale...
« Raaaaaaaaaaah... j'peux pas croire qu'avec toute cette superficie de terrain j'arrive à me foutre un pied dans la merde d'un cabot ! », grogne Cyprian, en essuyant sa semelle couverte de merde, la frottant frénétiquement sur la pelouse.
Il fallait bien qu'il marche dessus hein ! C'est toujours lui le con qui se fout les pieds dans la merde ! Autrement, c'est plus crédible ! Grommelant, il replace son sac de toile sur son épaule et poursuit son avancée vers le terrain de jeu, là où Ava lui avait donné rendez-vous. Elle l'avait téléphoné un peu plus tôt pour lui demander son aide. Il semblerait qu'un gamin serait mort hier soir au parc et Ava connaissait la mère du petit. C'est vraiment pas de chance, il sympathise, vraiment. Mais honnêtement, il n'y a pas de quoi à être étonné dans une ville comme Sunnydale. Heureusement qu'il existe encore des créatures dans cette ville capable d'humanité, sans quoi, il ne veut même pas imaginer à quoi ça ressemblerait ! Il lui avait offert de l'accompagner sur le site afin de faire une petite séance de spiritisme. Contacter l'esprit du défunt histoire d'en savoir davantage sur sa mort et sur son meurtrier. Si ce salopard courrait encore, au moins ils auraient peut-être la chance de le choper avant qu'il ne fasse d'autres dégâts. Si il pouvait aider en usant de ses connaissances, alors tant mieux. Il faut dire qu'il avait aussi du mal à refuser un service à Ava. Il appréciait beaucoup la brunette et entendre sa voix chevrotante au téléphone avait touché une corde sensible.
Il avait donc rempli un sac de toile de babioles à lui, des trucs qui servent pour le spiritisme, pour invoquer les défunts, des trucs quoi ! Et naturellement, il n'avait pas tardé à prendre la direction vers le parc.
Marchant à grandes enjambées, le visage sérieux, il aperçoit à l'horizon quatre silhouettes qui se découpent dans la pénombre. Quatre ? Arrivé à destination, il croise le regard d'Ava, haussant un sourcil interrogateur.
« Hum... Salut. Je croyais que nous allions être seuls. C'est des copains à toi ou ils sont venu jouer du Tam-Tam pour honorer les morts ? »
Bon ok, il avait un air de bœuf en ce moment, mais il n'aimait pas lorsque... eh bien, lorsque c'était trop peuplé. Ce genre de chose, il préférait que ce soit fait en mode plus privé.
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Ava J. Everson
ÂGE : 34
ANNIVERSAIRE : 20/03/1989
DATE D'INSCRIPTION : 17/08/2011
MESSAGES : 2090
Jeu 25 Oct 2012, 1:42 pm
Ava J. Everson
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