WHEDONVERSE : TALES OF BUFFY

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Minis-Intrigues ♦ Les noces funèbres

Tales of Buffy
Tales of Buffy
ÂGE : 34
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Mar 18 Sep 2012, 5:57 pm
Tales of Buffy



LES MINIS-INTRIGUES
de tales of buffy

 Minis-Intrigues ♦ Les noces funèbres D_e_kiss_gif



légende

En vert : spécial Humains
En rouge: spécial Démons
En bleu: Mixtes, toutes races confondues


CONTEXTE

LES NOCES FUNÈBRES
(Deux couples -humains ou autres- et un démon)

C'est bien connu, la saint valentin rend fou. Oui, mais pas au point de déclencher une vague de suicide parmi les couples du lycée de Sunnydale. Décidés à en savoir plus, quelques élèves font des recherches à la bibliothèques, sans se douter qu'il s'agit de l'esprit d'un ancien élève perturbé qui est décidé à se venger. (Du genre, il à réalisé qu'il était cocu le jour de la saint valentin et a essayé de tuer sa copine et son amant à coup de hache mais ces derniers ont préférés se suicider et lui aussi juste après, par désespoir. Du coup, il hante le lycée 30 ans après le meurtre , histoire de recommencer le carnage avec tous les jeunes couples infidèles, en prenant le contrôle de la personne trompée par sa moitié pour commettre le meurtre qu'il à raté? A voir comment l'intrigue peut avancer après!)


Pour ce premier tour : Pour une raison ou pour une autre, vous avez décidé d'enquêter sur les différents meurtres commis au sein du lycée, quelques jours avant la saint-valentin. Ah oui... la saint-valentin... quel jour merveilleux pour les amoureux. Mais vous, oui, vous, vous êtes là, dans un lycée à enquêter sur des meurtres... On a tous connu mieux, hein?


LES PARTICIPANTS
les inscrits


    ♦ Dante V. Thorne
    ♦ Maria Miller
    ♦ Coraline Price
    ♦ Kennedy
    ♦ Rocky Wayne



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Maria Miller
Maria Miller
ÂGE : 42
ANNIVERSAIRE : 17/11/1981
DATE D'INSCRIPTION : 22/08/2011
MESSAGES : 1687
Sam 22 Sep 2012, 6:36 pm
Maria Miller


Les noces funèbres

ft. Dante V. Thorne + Coraline Price + Kennedy + Maria Miller

 Minis-Intrigues ♦ Les noces funèbres Tumblr_luazqlHRBR1r47uv2o5_250




Sa boîte de céréales préférées, du lait, quelques fruits, une bouteille de Tequila, du produit démaquillant, une ou deux boites de conserves, des donuts, et un paquet de café du Kilimandjaro. … Oui, ça devait être tout !
Debout dans les allées d’une grande surface quelconque, Maria détaillait le contenu de son panier afin de voir si elle n’avait rien oubliée.
Faire les courses était une corvée mais, il fallait bien que quelqu’un se dévoue. Et puis, de toute façon, il était hors de question de demander ce genre de service à Roxane. Sauf si bien sûr, on voulait voir sa colocataire engloutir le budget mensuel en achat frivoles et, …en seulement quelques instants.

Ayant trouvée tout ce qu’elle cherchait, la potentielle prit doucement la direction de la sortie. Jetant par la même occasion, un rapide coup d’œil sur les articles proposés dans les différents rayons qu’elle croisait.
Soudain, quelque chose attira son regard. Des fleurs, peluches, cartes postales et autres bibelots étaient disposés sur un étalage provisoire, près des caisses du magasin. Curieuse, elle s’approcha et esquissa un très léger sourire en découvrant le thème représenté. … La Saint-Valentin ! …
Le 14 février était vraiment l’une des plus belles journées de l’année. Tout du moins, pour ceux qui avaient la chance d’être en couple. Pour les autres, comme Maria, c’était surtout la déprime qui dominait.
Sorte de malédiction ou simple pur hasard, … la potentielle se retrouvait toujours seule ce jour là. Toujours célibataire. Ses romances étant déjà terminées ou pas encore débutées, à chaque fois qu’elle atteignait cette date. C’est pourquoi, au lieu de dîner romantique, la petite brune avait instaurée son propre rituel. Elle buvait !
Se saoulait jusqu’à oublier la médiocrité de sa vie. Jusqu’à se réveiller le lendemain matin sans aucun souvenir.
Et cette année encore, elle engloutirait sa bouteille de Tequila jusqu'à tomber ivre morte.

Tendrement, elle se saisit d’un petit ours blanc tenant un cœur entre ses pattes et l’observa pendant un long moment. Le faisant tourner plusieurs fois entre ses doigts, avant de le reposer dans le rayon.
-Ouais, … ben, c’est pas encore cette année que quelqu’un m’offrira ce genre de truc. Lâcha-t-elle avec une petite pointe de regret dans la voix.
Elle jeta ensuite un coup d’œil rapide sur les cartes postales. Uniquement par curiosité. Uniquement histoire de rêver. … … Et parmi la masse impressionnante des « Je t’aime ! » et des « Bonne Saint-Valentin ! », en trouva une légèrement différente des autres.
Maria la fixa un long moment, indécise. L’effleurant même plusieurs fois du bout de ses doigts, comme si elle voulait s’assurer de la réalité physique de cette dernière.
Ce petit bout de carton sonnait comme une invitation. Comme un signe du destin. Comme une manière de dire que cette fois, elle devait peut-être se lancer !
Rougissant légèrement, la petite brune la prit entre les mains et la regarda encore un instant. Puis, cédant à une sorte de pulsion, elle la posa dans son panier et alla payer ses achats.

************

Depuis l’autre côté de la rue, appuyée contre un mur, Maria observait d’un œil attentif le lycée de Sunnydale. Rentrer à l’intérieur ne devrait pas trop poser de problème, les murs entourant l’établissement avaient l’air simple à escalader. Non, ce qui était important, … c’était de savoir s’il fallait qu’elle le fasse.
Elle tira une dernière taffe sur sa cigarette et, mollement, jeta le filtre sur le sol avant de l’écraser de la pointe du pied. Puis, déplia le journal qu’elle tenait dans sa main droite.
Il s’agissait de l’édition d’il y a deux jours, et en première page, au-dessus d’une photo de l’établissement scolaire, on pouvait y lire : « VAGUE DE SUICIDE CHEZ LES LYCEENS ! LA PISTE D’UNE SECTE EST AVANCEE PAR LA POLICE ! ».
D’après l’article, un nombre important d’élèves se serait étrangement donné la mort ces dernières semaines et, la police serait sur les dents.

Maria était encore loin d’être une spécialiste mais, elle avait déjà compris que le terme « étrange » rimait souvent avec « surnaturel » dans cette ville. Et, avait donc décidée de mener sa petite enquête.
Mais, peut-être se trompait-elle. Peut-être n’aurait-elle pas dut venir seule. Peut-être qu’elle aurait dut en discuter avec quelqu’un. A Kennedy, Alexis, ou même encore Roxane, par exemple ! … A quelqu’un de plus expérimenté !
Toutefois, si elle voulait qu’on lui fasse confiance ; il lui fallait montrer qu’elle savait aussi se débrouiller seule. Et c’est pourquoi, elle n’avait rien dit.

La potentielle se débarrassa du journal dans une poubelle toute proche et, traversa la rue. En mettant les mains dans les poches de sa veste en jean, elle sentit quelque chose d’étrange et fronçant légèrement les sourcils, en sortit la carte qu’elle avait achetée plus tôt dans la journée.
Maria ne put s’empêcher de sourire. Elle avait gardée cette dernière sur elle pour éviter que sa colocataire ne tombe dessus, et ne se moque d’elle. Alors que de toute façon, il y avait très peu de chance que la potentielle ose s’en servir un jour !

La carte représentait un cœur rouge sur fond noir et sur lequel était écrit en lettre blanche : « Sois ma Valentine ! ♥ ». Doucement, la jeune femme caressa l’image du pouce en laissant dériver ses pensées.
Parmi toutes les personnes qu’elle avait rencontrées à Sunnydale, il y en avait une qui comptait plus que les autres. Pour qui, elle avait développé assez vite des sentiments. Et dont, il lui était même arrivé parfois de rêver.
Mais se déclarer, était une autre histoire ! … Et une réalité, qui lui faisait peur !
Que ferait-elle si ses sentiments ne sont pas partagés et qu’elle se ridiculise ? Ou qu’au contraire, ils le soient mais que ça ne marche pas entre eux ? Mais plus que tout, elle redoutait le « qu’en diras-t-on ! ».
Mal à l’aise avec ses propres sentiments, Maria était terrifiée par l’idée qu’on finisse par ne plus la regarder comme avant. Et restait persuadée qu’une femme ne pouvait aimer une autre femme librement, sans automatiquement devenir une sorte de paria pour la société !

Tout en soupirant, elle remit cette dernière dans sa poche puis reprit sa route. De toute façon, il lui restait encore quelques jours pour décider si oui ou non, elle tenterait quelque chose pour la Saint-valentin.
Comme elle l’avait imaginée, entrer à l’intérieur du bâtiment ne fut pas bien difficile. Mais, c’est à partir de ce moment que les choses se compliquaient ! D’habitude, elle savait d’avance contre qui ou quoi elle se battait. Ou tout du moins, ce qu’il fallait faire pour redresser la situation. … Mais cette fois, Maria devrait mener l’enquête seule !
Les lieux semblaient désert mais, vu l’heure tardive, cela n’avait rien d’étonnant. Errant dans les couloirs, la petite brune se demandait bien comment elle allait trouver ce qui causait tout ces dégâts. Cet objet ou personne qui n’aurait pas sa place ici et, qui rendrait fou les élèves pour une raison encore inconnue.

La potentielle entendit soudain du bruit et, tourna vivement la tête. Quelqu’un venait dans sa direction. S’approchait d’elle depuis un couloir adjacent.
Serrant les dents, Maria se colla rapidement contre le mur avant de sortir son pieu. Qui donc pouvait se balader dans cet endroit, à une heure pareille ?
Et juste avant que l’inconnu n’arrive à hauteur du croisement, la petite brune bondit face à lui, prête à frapper. Et resta bloquée par ce qu’elle découvrit !
La personne qui se trouvait là, face à elle … était vraiment la dernière qu’elle pensait trouver ici.
-Ke … Kennedy ! … … Qu’est-ce que tu fais ici ?? Demanda Maria tout en baissant doucement le bras tenant son pieu, le long du corps.



© disturbed



HJ : Kennedy ! J’ai fait en sorte que nos deux personnages se croisent dès le début, afin de commencer à former le groupe et à lancer plus rapidement l’intrigue. … Mais, si ça te dérange pour ton propre post. Tu n’as qu’à m’envoyer un MP et je changerais la fin !

Et à tous ceux qui liront cette histoire. … … J’espère que ça vous plaira !! Smile

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Kennedy
Kennedy
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MESSAGES : 937
Ven 28 Sep 2012, 6:40 pm
Kennedy
Quelque part dans un coin de Sunnydale, des poings et des pieds rendaient la vie dure à un sac de frappe qui était complètement innocent dans l’histoire. Mais que voulez vous…Il a été conçu pour s’en prendre plein la figure. Fallait assumer. La détentrice de ce sac n’était autre que Kennedy, l’une des tueuses de vampires qui avait besoin à ce moment là d’extérioriser des choses négatives.

Une petite réunion s’était opérée le matin même à la boutique de magie pour discuter de ce qui se tramait depuis un certain temps en ville. Les unes des journaux parlaient tous de ces évènements malheureux qui arrivaient au lycée de Sunnydale, de cette vague de suicides de jeunes élèves. Que les jeunes mettent fin à leur jours dans un lycée, ça s’est souvent fait. C’est toujours regrettable mais malheureusement la vie réduisait à néant l’instinct de suivie des adultes en devenir. Une pression des parents pour obtenir les meilleures notes possibles afin d‘entrer dans de prestigieuses écoles, des humiliations journalières par ses camarades de classes, une déception amoureuse mal encaissée…L’affaire de cœur semblait concorder avec ce qui était arrivé, compte tenu que tous les derniers suicides étaient commis par des couples. Ou bien ils avaient eu tous une idée folle, un genre de pacte. Seulement, le fait que plusieurs couples se suicident tous durant une certaine période semblait louche, qui plus est à l’approche de la St Valentin, fête des amoureux. Fête commerciale qui marchait à merveille parce que l’Amour ruisselait de partout dans le monde. C’était généralement un sentiment important pour tout chaque humain, le sentiment le plus important, quelque chose de puissant, de sacré. La St Valentin était donc appréciée par les amoureux et maudit par les célibataires, dont faisait partie dorénavant Kennedy depuis un an déjà.
Elle avait essayé d’oublier Willow dans les bras d’autres demoiselles, ou à coups de soirées arrosées. Parfois même c’étaient des soirées arrosées qui se terminaient dans les bras de jeunes femmes. Mais c’était juste l’histoire d’un soir et en plus l’effet recherché n’était pas là. La brunette se sentait encore plus mal au réveil. Il fallait croire que la sorcière avait laissé une marque indélébile sur le cœur de Kennedy. Cette marque continuait à faire mal lorsque la rouquine était présente dans le même lieu que la tueuse et encore plus lorsque sa compagne blonde était elle aussi présente, c’est-à-dire la plupart du temps lors des réunions de la bande à Buffy et cie. La brunette avait beau accepter la situation, ça ne l’empêchait pas de souffrir intérieurement en silence, en faisant bonne figure. Durant la dernière réunion, il avait été décidé qu’une enquête devait être menée au lycée pour déterminer ce qui s‘était passé. Certains s’étaient proposées de faire des recherches à la boutique. Kennedy, elle, avait décidé d’aller sur place la nuit, lorsque le lycée serait vide à priori. Bien entendu il avait fallu que la discussion vire sur la fête des amoureux qui approchait, ce qui exaspérait la tueuse brune. Heureusement qu’elle n’allait pas être présente le soir pour les recherches dans la boutique. Ça allait sûrement échanger leur projets pour la fête à venir.

Voila pourquoi elle tapait dans le sac, en plus du fait de devoir rester en forme et se préparer pour sa sortie nocturne. Un coup d’œil sur une ancienne horloge accroché au mur où elle put lire qu’il était 6 heures du soir. Elle allait devoir remonter se prendre une rapide après ces efforts, manger un morceau et faire un tour à ce fameux lycée…


**********

Minuit. Une ombre traversait l’enceinte extérieur du lycée de Sunnydale pour pénétrer le bâtiment par une fenêtre laissée entrouverte, par oubli sûrement. Elle était enfin à l’intérieur et devait maintenant chercher des indices sur ce qui s’était passé avec ces jeunes. Sortant d’une salle de classe, Kennedy sortit dans la couloir principal du lycée au rez de chaussé. Elle marchait prudemment, ne sachant pas si elle était véritablement seule dans le bâtiment ou non. Après tout, ce qui s’était passé avec ces suicides étaient anormaux alors il fallait être prudent. Arrivant à l’embouchure du couloir, quelqu’un se positionna devant elle, pieu à la main pour l‘affronter. Par réflexe, la tueuse fit un saut en arrière, la main sur son propre pieu. Mais réalisant que la personne devant elle n’était autre que Maria, la potentielle qu’elle entrainait au combat à mains nues, elle éloigna la main de son arme doucement. Elle était incrédule et surprise de la voir dans ce lycée.

« J’ai envie de te poser la même question Maria…Qu’Est-ce qui t’es passée par la tête de venir ici seule ? T’as envie de te faire tuer ? Ce n’est pas parce que je n’ai quasiment plus rien à t’apprendre pour t’améliorer que tu dois risquer ta vie plus que de raison ! »

Kennedy était sévère envers Maria. Elle le savait. Mais c’était plus fort qu’elle. Elle se sentait en quelque sore responsable d’elle. Elle voulait lui éviter de se faire tuer. C’était une potentielle, une tueuse en sommeil qui allait peut être acquérir les pleins capacités d’une tueuse. Mais pas de suite. Pour le moment elle devait survivre. Et ce n’était pas en cherchant ce qui s’était passé qu‘elle allait rester en vie. Une chasse aux vampires ça pouvait aller, comme Maria se débrouillait beaucoup mieux depuis le temps. Mais une pareille enquête sans être accompagnée, ce n’était pas prudent pour elle, si ça tournait mal.

En fait, en voyant la jeune potentielle présente dans ce lycée, deux sentiments s’étaient mêlées. L’inquiétude donc, parce que venir seule n’était pas malin du tout dans son cas. Et puis malgré tout, elle était heureuse de voir Maria. Elle éprouvait toujours une certaine joie de la recevoir pour les entrainements ou pour discuter. Elles semblaient se comprendre et leur mission commune avait fait naitre une certaine complicité entre elles. Maria avait fait sa place petit à petit dans le quotidien de la tueuse brune et dans son cœur. Et oui derrière cette façade parfois dure se trouvait un cœur qui battait plus rapidement en présence de la potentielle, depuis quelques temps. Elle avait été frappée par sa beauté angélique lors de leur première rencontre. Les choses s’étaient confirmées au fil du temps pour ses sentiments. Alors pourquoi ne pas se lancer me diriez vous ? Elle prenait son rôle de « formatrice » au sérieux. Elle ne voulait pas mélanger amour et entrainement, ce qui n’empêchait pas certaines images ou pensées de débarquer parfois sans crier gare dans son esprit durant des séances.


« Et pour répondre à ta question, je suis venue dans le lycée afin de mener ma petite enquête sur la vague de suicides. Ce qui s’est passé pour eux est assez louche. C’est pareil pour toi ? Parce que c‘est rare de revenir sur les lieux quand on a terminé nos années lycées. On veut plutôt éviter d‘y remettre les pieds…On ferait mieux de bouger »



hj : Je modifierai peut être selon ce qui sortira de notre rp que j'ai pas encore ouvert Maria

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Coraline Price
Coraline Price
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Dim 21 Oct 2012, 11:41 am
Coraline Price
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L’ennui... Sans aucun doute l’un des pires ennemis d’un fantôme. Si un être humain s’ennuyait, il pouvait toujours prendre son téléphone pour appeler ses amis, aller au cinéma avec eux ou boire un verre dans un bar. Coraline, elle, ne pouvait appeler ses anciens amis qui de toute manière ne l’entendraient pas. Elle ne pouvait aller boire un verre, puisqu’elle n’avait plus bu ni mangé depuis sa mort. Quant au cinéma, il est vrai que ça l’avait amusée durant un temps d’avoir la possibilité de voir tous les films qu’elle désirait sans jamais payer l’entrée, même toute seule, c’était rapidement devenu lassant. Il restait encore la possibilité du lèche-vitrine, mais où était donc l’intérêt si elle était condamnée à porter les mêmes vêtements qu’à sa mort? Et puis, de toute manière, elle n’avait pas la moindre envie de sortir ce jour-là, pour la simple et bonne raison qu’il s’agissait de la Saint Valentin, jour des amoureux. C’était la deuxième fois qu’elle passait cette journée seule, sauf que durant la première, elle était repliée sur elle-même et refusait de sortir de chez elle, si bien qu’elle était passée totalement à côté de cette date. Elle en avait d’ailleurs été soulagée, sachant qu’elle aurait été réellement déprimée, comme c’était le cas aujourd’hui. Ses colocataires n’étaient pas à la maison et elle se retrouvait seule à tourner en rond et ruminer de vieux souvenirs. Jusqu’à sa mort, la Saint Valentin avait été une fête célébrée avec plaisir. Certes, elle trouvait que c’était un peu surfait, très commercial, mais c’était toujours l’occasion de sortir avec son fiancé. Pour casser la tradition, ils faisaient toujours quelque chose d’assez insolite et décalé ce jour-là, comme se rendre à un festival du film d’horreur, assister à un match de base-ball, ou encore aller dans les restaurants les plus étranges possibles et en goûter tous les plats. Mais elle était morte, et il n’était plus là. Elle ne pouvait s’empêcher de penser à lui, plus que d’habitude: que faisait-il? Pensait-il un peu à elle, ou au contraire célébrait-il cette fête avec une autre?

A cette pensée, fort désagréable, elle fit tomber de la pâte à cookies par un mouvement brusque. Elle soupira et essuya ce qui avait débordé avec un torchon. La cuisine, c’était la seule chose qui parvenait à la calmer, en particulier la pâtisserie. Elle avait jusqu’à présent cuisiné des muffins, un cheesecake, des cupcakes et en était à présent aux cookies. La cuisine était dans un état absolument épouvantable, et nul doute qu’elle allait en subir les conséquences. Elle sentait pourtant que, pour une fois, cela ne suffisait pas. Elle avait réellement besoin de sortir, de se changer les idées. Malheureusement, la nuit tombait, ce qui signifiait qu’elle allait forcément croiser tous les couples sortant du restaurant en se dévorant des yeux. Si elle avait été humaine, elle aurait pris un somnifère avant de se mettre au lit pour une bonne nuit de sommeil qui mettrait fin à ce jour qu’elle détestait tout particulièrement. Malheureusement, elle était un fantôme. Les somnifères ne lui feraient pas le moindre effet, et de toute manière, elle n’avait absolument pas besoin de dormir, ce qui signifiait qu’elle allait devoir rester toute la nuit dans cet état.

Agacée, elle envoya sa cuillère en bois sur le côté d’un geste brutal. Elle se pencha pour la ramasser et vit qu’elle était tombée sur le journal du matin, un journal dont les gros titres avaient attiré son attention lorsqu’elle les avait vus. L’article parlait d’une vague de suicides qui se déroulait au lycée de Sunnydale. Elle l’avait oublié, trop accaparée par la signification de cette journée, mais à présent, elle en mesurait toute l’importance. Il était certain que l’affaire était plutôt étrange. Autrefois, elle en aurait été choquée, certainement, mais n’aurait rien fait de plus que suivre l’affaire de près. Aujourd’hui, les choses étaient quelque peu différentes: elle était morte, elle se sentait plus que jamais touchée par ce sujet. Et puis, elle n’avait rien de bien intéressant à faire, à part continuer à cuisiner jusqu’au petit matin. Elle continua cependant, tout en réfléchissant à cette affaire. Qu’est-ce qui pouvait bien pousser des jeunes à se suicider en masse? Lorsqu’elle fut à court de sucre, elle avait prit sa décisions: elle irait au lycée de Sunnydale mener sa petite enquête.

Elle eut simplement à penser à ce lieu pour se trouver devant la grande bâtisse, en à peine un instant, comme quoi être un fantôme était parfois bien pratique. Elle s’approcha de l’entrée, et pénétra dans le bâtiment de la même manière, ce qui lui évitait d’avoir à forcer la porte. Elle se retrouva alors dans le hall d’entrée, où régnait l’obscurité. Fort heureusement, elle avait pensé à apporter une lampe de poche et l’alluma afin d’y voir plus clair. Que venait-elle chercher? Elle ne le savait pas vraiment en vérité. Un indice, quelque chose, peut-être même un revenant, comme elle, qui serait resté bloqué ici. Malheureusement, elle avait été scolarisée à New York et ne connaissait absolument pas les lieux. Elle s’engagea au hasard dans l’un des couloirs. C’est alors qu’elle entendit des voix, un peu plus loin. Immédiatement, elle eut le réflexe d’éteindre sa lampe et se réfugia dans la première salle de classe qu’elle vit. Bien sûr, elle était un fantôme. Bien sûr, en principe, elle était invisible. Néanmoins, depuis qu’elle vivait avec Paige et Alexis elle savait que les créatures surnaturelles pouvaient la voir, et elle préférait largement ne pas prendre de risque, du moins pas avant de savoir à qui elle avait affaire. Lorsqu’elle vit deux silhouettes s’approcher dangereusement, elle se recula, mais trop vivement malheureusement: elle heurta une chaise qui tomba contre le sol de manière très bruyante. Coraline laissa échapper un juron, maudissant sa maladresse.

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Spoiler:
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Maria Miller
Maria Miller
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Dim 02 Déc 2012, 7:29 am
Maria Miller



Les noces funèbres.


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ft. Coraline Price, Kennedy & Maria Miller

Dehors. Le vent soufflait légèrement, faisant virevolter quelques feuilles mortes. Un chat errant cherchait sa pitance dans les poubelles de l’établissement. Quelques nuages cachèrent temporairement la clarté de la lune. Un vampire rôdait dans les rues alentours, commençant sa longue nuit de chasse.

Dedans. Deux femmes se faisaient face. L’une comme l’autre, aussi surprise de se croiser dans un tel endroit. Deux femmes mues par la même envie. La même soif de justice. Le même destin.

Kennedy. Maria. Une prof et son élève. Une Tueuse et une potentielle. … Mais surtout, deux amies dont la providence et une bande d’affreux zombies avaient sut forcer la rencontre. Et qui depuis, n’avait plus cessé de se rapprocher.

Soulagée de ne pas être tombé face à un quelconque monstre visqueux, Maria rangea son pieu dans la poche de sa veste. Et même si l’arrivée de Kennedy mettait à mal sa tentative de démontrer au Scooby-gang ce dont elle était capable, la potentielle était plutôt ravie de la voir. A tel point, que l’espace d’une seconde, elle avait même faillit oublier les raisons qui l’avaient conduites ici.
Taisant le flot d’émotions qui soudain envahissaient son corps, Maria écouta alors son amie lui expliquer qu’elle aussi, était venue mener sa petite enquête. Mais surtout, à quel point la potentielle avait été inconsciente de s’aventurer ici seule.
Tout en glissant les mains dans ses poches, la petite brune arbora un large sourire.
- Ben oui, j’suis seule. Elle se leva sur la pointe des pieds et se pencha sur le côté, afin de regarder derrière l’épaule de la Tueuse. Mais à ce que je vois, toi aussi ! Elle reprit un visage un peu plus grave. Et puis, qu’est-ce tu crois ! Que je m’entraine en suant sang et eau, pour abandonner mes amis face au danger. Pour rester en arrière et les regarder mourir. Eh bien, non ! Je veux me battre justement pour te proté… enfin, pour protéger tout ceux qui me sont proches.
Consciente d’avoir faillit faire un lapsus, Maria détourna un léger instant le regard en espérant que Kennedy n’ait rien remarquée. Ou tout du moins, n’aie rien compris.

De tous les gens vivant à Sunnydale, c’était assurément la personne dont elle se sentait le plus proche. C’est à elle que Maria pensait en premier, quand on lui disait le mot « ami ». Elle chérissait chacun des moments passés avec la jolie Tueuse. … Et pourtant, tout cela la rendait aussi profondément malheureuse. Parce qu’en secret, elle était amoureuse de Kennedy !
Comme une fleur qui s’épanouirait, Maria avait vu ses sentiments grandir et évoluer au fil des jours. Il lui avait fallut du temps pour l’admettre et, encore plus pour l’accepter. Mais aujourd’hui, elle ne pouvait plus se mentir ! …
Elle ne pouvait plus ignorer ce petit frisson qui secouait son corps tout entier, quand elle sentait les yeux de Kennedy posés sur elle. Ce cœur qui s’emballait à la simple évocation de son nom. Cette envie presque irrépressible d’hurler ses sentiments au monde entier.

Mais finir par l’avouer, était malheureusement une toute autre histoire.
Car comment demander plus à une personne qui vous avait déjà tant offert ? … Alors qu’elle ignorait même totalement si l’Elue partageait son point de vue sur les relations amoureuses.
Avait-elle réellement le droit de risquer l’amitié qu’elle avait sut construire pour une simple envie, un simple fantasme ? … Alors que compte tenue de l’espérance de vie d’une Tueuse ou d’une potentielle, toute histoire d’amour ne serait finalement qu’un monstrueux gâchis. Une erreur qui n’aboutirait, qu’à une profonde tristesse pour celle qui resterait.
C’est pour ces raisons, et bien d’autres encore, que la jeune potentielle hésitait tant à se dévoiler. A offrir cette carte qui en trois petits mots, révélait au grand jour son désir le plus profond.
Le monde de Maria n’était jamais simple. … Même s’il fallait bien l’avouer, la jeune femme avait aussi une nette tendance à le compliquer d’elle-même.

Sentant un flot de pensées plutôt osées envahir son esprit, la potentielle essaya de se concentrer sur la tache qui l’attendait. C'est-à-dire, élucider ce qui se tramait ici !
C’était une mission importante et il fallait absolument qu’elle reste concentrée, qu’elle retrouve tout son sérieux. Pourtant, à peine avait-elle suivit son amie sur plus d’une dizaine de mètres qu’elle ne put s’empêcher déjà d’ironiser.
-Est-ce qu’au moins, on est sûr qu’il y a une quelconque entité démoniaque ici ? … Parce que franchement, je crois que moi aussi je penserais au suicide si je devais passer 8 heures par jour dans un établissement pareil ! … Non mais, t’as-vu la déco ? C’est d’un déprimant ! J’ai vue des couloirs d’hôpitaux bien plus gais !!
Sa question étant plus rhétorique qu’autre chose, Maria continua à avancer tout en zébrant le couloir de la lumière de sa lampe-torche. C’est alors qu’un bruit se fit entendre. Quelque part, une chaise venait de tomber !

Sans même prévenir sa coéquipière, la potentielle se mit à courir vers l’origine du fracas tout en sortant son pieu. Grâce à Kennedy, elle avait amélioré sa technique au corps à corps mais manifestement, elle semblait avoir toujours autant de mal à travailler en équipe. … Elle avait gardé cette vilaine habitude de foncer droit vers les ennuis sans réfléchir.
Tout en ouvrant vivement la porte de la classe, Maria se mit à la recherche de l’inconnu qui devrait s’y trouver. Scrutant scrupuleusement chaque recoin à l’aide de sa lampe-torche.
Son regard fut alors très vite attiré par quelque chose … d’indéfinissable. Une tache, non plutôt un objet qui se trouverait là, face à elle. Quelque chose d’indistinct, de flou. Comme une brèche de la réalité, une présence dont elle n’arrivait pas à expliquer la nature.
-Mais, qu’est-ce que …, balbutia-t-elle.
La petite brune, tourna ensuite brièvement la tête vers Kennedy qui venait de la rejoindre, mais elle était nettement plus intéressée par ce qui se tramait dans cette classe. Elle fixa cette « tache » tout en clignant des yeux plusieurs fois et très vite, celle-ci se précisa.
Comme ci ses yeux s’adaptaient à un nouveau monde, cette chose informe devint une jeune femme. … Et même, une très jolie femme brune !

Kennedy et maintenant, cette charmante inconnue, … Maria si attiré par les jolies minois, avait décidément de la chance ce soir !
Mais ce qui l’intéressait le plus en cet instant, c’était de savoir si cette dernière avait un quelconque lien avec le décès de tous ces jeunes.
Accentuant la prise sur son arme, la potentielle fixa intensément cette mystérieuse apparition.
-Bon, maintenant la grande question est : Qui que tu sois, as-tu quelque chose à voir avec la mort de tous ces gamins ? Elle sourit légèrement. Et ne va pas me sortir que tu es là parce que tu étais en retenue ! Tu m’as l’air un tout petit peu vieille pour être une lycéenne !



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Kennedy
Kennedy
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Dim 30 Déc 2012, 8:12 pm
Kennedy
Les deux demoiselles restèrent quelques secondes à s’observer après que chacune s’était préparée à attaquer. Puis étant rassurée que ce ne soit que Maria, même si sa présence l’inquiétait autant qu’elle lui faisait plaisir, Kennedy rangea son arme et réprimanda un peu son amie d’être venue seule. Mais Maria semblait prendre la chose à la légère en signalant à la plus âgée qu’elle aussi était venue seule.

« Belle observation Watson ! Mais agir seule, c’est un peu le quotidien d’une tueuse, en principe. »


Oui en principe, parce qu'en réalité, les tueuses actives étaient dorénavant aidées dans leur lutte contre les forces du Mal par leurs amis, ce qui leur allégeait un peu la tâche. Mais les plus grandes responsabilités reposaient toujours sur leurs épaules. C’était à elles de prendre les décisions lorsque nécessaire et à donner leur vie si besoin.

Puis Maria justifia sa présence dans le lycée, ce qui l’avait poussé à enquêter sur cette affaire. Elle voulait surtout ne pas rendre inutile ses séances d'entrainement selon ses dires, et puis être présente pour se battre, ne pas rester de côté en simple spectatrice. L’Elue connaissait bien cela. Elle était un peu pareille lorsqu’elle était encore une potentielle. Il fallait que ça bouge, et elle appréciait être de la partie. C’était quelque part, ce qui la rendait plus vivante que jamais, alors que paradoxalement, ça pouvait aussi la tuer. Et après elle reprochait à la potentielle de s’être aventurée seule dans le lycée pour résoudre le mystère des suicides présumés…C’était sa manière de s’assurer que rien ne lui arrive. La protéger comme cette dernière semblait vouloir le faire envers elle…Ces mots eurent pour effet de faire sursauter légèrement la tueuse avant que Maria ne se corrige. Lapsus ? Peut-être. En tout cas, son regard avait un peu perdu de son assurance. Alors il se portrait bien qu’elle veuille véritablement la protéger. Ces paroles avaient touchées Kennedy sur le moment, et cette dernière laissa s’écouler quelques secondes avant de sourire un peu et répondre.

« Bats toi avant tout pour sauver ta vie avant de sauver celle des autres et surtout la mienne. Une tueuse est remplaçable, mais pas une potentielle. »

Ses paroles étaient peut-être un peu difficiles à entendre, mais c’était la vérité, en théorie du moins. Mais il était temps que les filles avancent, si elles voulaient savoir ce qui se tramait dans cet établissement. Les deux demoiselles marchaient donc côte à côte, leurs lampes torches balayant ce qui se trouvait devant elles.

Pas de merci alors que les quelques paroles de Maria n’avaient pas laissé de marbre le cœur de Kennedy. L’Elue ne laissait rien paraître, mais au fond, sa situation actuelle la perturbait un peu. Ce n’était pas habituelle chez elle de résister à ce que lui dictait son cœur. Pourtant c’était ce qu’elle faisait en présence de Maria, le plus souvent. Elle craignait qu’il n’arrive malheur à sa protégée, qu’elle ne puisse réagir convenablement en cas de problèmes. Alors elle s’interdisait la moindre tentative de drague, la moindre approche rentre dedans. Elle se contentait de son amitié avec la brunette, qui était très importante à ses yeux...trop importante même peut être. Non vraiment, cette situation ne lui convenait pas. Plusieurs fois elle avait envie de tout faire valser une bonne fois pour toute et ouvrir son cœur à la principale concernée. Mais ses angoisses revenaient chaque fois de pleins fouets pour la faire changer d’avis. Où était donc passé la jeune femme très sure d’elle qui séduisait sans se poser de questions ? Perdue pour toujours ou juste égarée ? Ça restait à voir.

Kennedy et Maria évoluaient dans les couloirs. Le silence s’était créé mais pas pour très longtemps. En effet, très rapidement, la potentielle reprit la parole pour commenter la décoration des murs, les trouvant déprimant à mettre fin à ses jours. Ah Maria se sentait toujours obligée de parler un peu trop durant les patrouilles. Pour la discrétion, c’était raté. Avec un sourire en coin, la tueuse regarda sa coéquipière :

« « Je vais vraiment devoir te bâillonner à notre prochaine excursion »


Soudain, un bruit de chaise qui chute se fit entendre. Sans prévenir, Maria courut dans la direction du bruit, ce qui ne plut pas vraiment à Kennedy, forcément !

« Non mais attends ! »

La potentielle avait encore du boulot à faire au niveau du boulot en équipe. Très vite, la plus âgée courut à la suite de son amie pour rester groupée et puis pour savoir aussi pourquoi une chaise était tombée. Peut-être qu’elles allaient trouver le responsable de ces morts. Une fois en approche de Maria, Kennedy lui lança un :

« T’aurais pu… »

Mais la tueuse ne termina pas sa phrase car la miss Miller semblait bien surprise par ce qui se trouvait dans la pièce. Éclairant elle aussi la pièce avec sa torche, la tueuse finit par apercevoir comme dans une apparition, au bout de quelques secondes, une jeune femme brune, plutôt mignonne. Que faisait-elle dans cette salle ? Et surtout qui était-elle ? Voilà ce qui fallait savoir.
Maria commença l’interrogatoire en allant droit au but en demandant à l’inconnue si elle était liée à la mort de ces jeunes. La question serait intéressante si seulement le mensonge n’existait pas. Malheureusement il est assez présent dans la vie en général. Avant que l’autre femme ne puisse sortir un mot, la tueuse se tourna vers son amie pour lui lancer :

« Tu crois vraiment que si elle est derrière tout ça, elle te le dirait ? T’as de l’optimisme à revendre Miller.»

Puis Kennedy se tourna vers Coraline pour s’avancer doucement vers elle et d’un air déterminé, la brunette fixa la demoiselle pour finir par lui lancer :

« C’est vrai quoi ! Qu’est ce qui nous garantit que tu sois sincère ? J’ai une meilleure idée… Tu nous dis qui tu es ou ce que tu es, ce que tu fais ici alors que les cours sont terminées depuis plusieurs heures déjà… Si tes réponses nous conviennent, ma copine et moi-même, on te laisse tranquille. Mais si tes paroles sentent le baratin à plein nez, tu passeras un mauvais quart d’heure en notre compagnie…ça te convient ? »





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Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle était loin d’être rassurée. C’était bien la première fois qu’elle entrait dans les murs du lycée, et elle était plutôt ravie de ne jamais avoir eu à y étudier. L’endroit était plutôt sinistre, mais sans doute l’heure tardive était-elle en grande partie responsable. Quoi qu’il en soit, tout ceci lui faisait vraiment froid dans le dos. Elle avait beau être un fantôme, ce n’était pas elle qui hantait ses lieux. On aurait pu croire que la mort l’aurait débarrassée de certaines de ses peurs et l’aurait rendue un peu plus courageuse, malheureusement, c’était loin d’être le cas. Elle n’avait jamais été une grande aventurière et son décès n’avait rien changé. A ce moment précis, elle eut bien envie de faire demi tour et de rentrer chez elle. Elle avait beau se répéter qu’elle était déjà morte et que ça pourrait difficilement être pire, elle était bien incapable de calmer ses angoisses et sursautait au moindre bruissement. Oh, mais pourquoi, pourquoi s’était-elle embarquée dans une telle aventure?

En vérité, si elle avait pris pour prétexte une enquête sur la mort suspecte de lycéens, la raison profonde était toute autre : elle n’avait encore jamais rencontré aucun être comme elle et rêvait de croiser un fantôme. Elle avait eu beau fréquenter toutes sortes de créatures surnaturelles, elle finissait par croire qu’elle était la seule revenante dans le secteur, et ne pas pouvoir parler avec quelqu’un qui aurait pu réellement comprendre ce qu’elle vivait lui manquait. Ainsi, elle espérait peut-être que l’un de ces morts soit resté ici, dans ce lycée. Il lui vint alors à l’esprit à quel point il devait être épouvantable d’être condamné à hanter ces lieux. En voyant ce bâtiment elle était d’ailleurs plutôt heureuse d’être décédée dans sa propre maison en comparaison. Le lycée avait été une période suffisamment traumatisante, elle n’aurait pas eu la moindre envie d’y rester plus longtemps. Quoi qu’il en soit, elle n’imaginait que trop bien ce qu’un éventuel revenant aurait pu ressentir après une mort si violente, bien que la sienne ne l’ait pas été, du moins, le croyait-elle encore.

Malheureusement, elle avait beau marcher à travers les couloirs, rien. Elle ne pouvait pas nier qu’elle ressentait quelque chose d’étrange, comme une sorte de présence invisible. Mais il était également possible que l’atmosphère angoissante que l’obscurité donnait au lieu soit en grande partie responsable de cette impression, elle ne s’y fiait donc pas. Pourtant, elle ne se trompait pas, car elle ne tarda pas à entendre deux voix de femmes qui s’élevaient au loin. Elle ne parvint malheureusement pas à entendre exactement ce qu’elles se disaient et eu seulement le réflexe de se cacher dans une salle de classe vide. Sa présence serait d’ailleurs passée inaperçue si elle n’avait pas fait tomber cette maudite chaise. Elle se sentit immédiatement profondément stupide. Pour un fantôme, se faire remarquer de la sorte était assez pitoyable. Bien évidemment, elle ne tarda pas à entendre des bruits de pas venir dans sa direction. Elle aurait pu sans problème se téléporter ailleurs, même dans la salle à côté, elle le savait, et pourtant elle ne le fit pas car, d’une certaine façon, elle était réellement curieuse de voir qui étaient ces visiteuses. D’après les voix, elles n’étaient que deux, il serait donc plutôt facile de leur échapper, à supposer qu’elles ne soient pas de simples mortelles. Sauf si elles étaient dangereuses. Et s’il s’agissait de sorcières, capable de la piéger grâce à la magie? Ou pire, d’exorcistes qui l’enverraient ailleurs? Elle ignorait où exactement, mais elle avait lu quelque part que c’était une seconde mort pour les morts, et un sort loin d’être enviable.

Malheureusement, il était trop tard. Déjà, la porte s’ouvraient. Elle put seulement apercevoir deux silhouettes qu’elle put éclairer en rallumant sa lampe torche. Brièvement aveuglée, il lui fallut quelques instants avant de s’habituer à cette brusque lumière. Deux jeunes femme brunes lui faisaient face, et elles n’avaient pas l’air d’avoir très envie de se poser pour discuter. La première lui demanda directement, de manière plutôt agressive, ce qu’elle venait faire ici, ce qu’elle était, et surtout si elle avait un rapport avec la mort de ces lycéens. Ceci donna plusieurs indices à la revenante : tout d’abord, ces deux femmes la voyaient, ce qui ne pouvait que signifier qu’elles étaient des créatures surnaturelles également. Ensuite, elles enquêtaient également sur ces morts mystérieuses. Toutes trois avaient donc le même but. Coraline tenta de s’expliquer en bafouillant quelques mots, mais elle n’eut pas le temps de s’expliquer car l’autre femme, visiblement légèrement plus âgée que sa compagne et qui se montra clairement menaçante, suffisamment offensante pour l’offenser profondément. Réellement vexée et sentant la moutarde lui monter au nez, elle eut beaucoup de mal à se montrer cordiale et croisa les bras, l’air furieuse.

« Vous n’avez pas besoin de vous montrer désagréables ! Je suis ici pour les mêmes raisons que vous figurez-vous. Et puis, au cas où ce fait vous aurait échappé, je suis déjà morte alors j’aimerais bien savoir ce que vous comptez me faire. »

Elle avança également, se retrouvant cette fois-ci toute proche de Kennedy. Elle se sentait prête à l’envoyer contre le mur si jamais celle-ci tentait quelque chose contre elle. Elle en avait réellement assez de cette situation.

« Et puis, qui me dit que vous n’avez rien à voir là-dedans non plus ? Si vous pouvez me voir en tout cas, c’est que vous n’êtes pas de simples humaines. Qu’est-ce que vous êtes? Des sorcières? Des vampires? »

Elle espéra sincèrement que cette dernière option n’était pas la bonne. A l’exception de Noah, les vampires n’étaient pas vraiment sa tasse de thé et elle préférait autant que possible éviter d’avoir affaire à eux.

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