Le trajet lui avait semblé long. Silencieux. Emplie d'une tension qu'elle ne comprenait pas, d'une énergie effarante. Difficile de réprimer certains instincts les plus primaires. L'appel de la chair. Attraction. Tentation. Retrouve tes esprits Paige, tu me fais presque pitié. Encore et toujours cette satanée Jessica. Jessica qui depuis le début du trajet n'avait eu de cesse de la charrier sur sa rencontre avec Cassandre. Qui depuis le début du trajet, n'avait eu de cesse de lui imposer des images indécentes. Provocation. L'ancienne louve voulait la pousser à bout. Comment paraître normale et détendue, lorsque dans notre tête, une véritable lutte faisait rage. Lorsque dans notre esprit, une folle tentait pleinement de prendre possession de votre corps? Et ceux, dans le seul et unique but d'accomplir de noirs desseins?
- Installez-vous, je vais chercher ce qu'il faut, intima la journaliste, ouvrant en grand la porte de sa chambre. Au départ, elle avait songé à le soigner dans le salon. Mais l'idée de voir un de ses deux colocataires débarquer lui en avait dissuader. Comment expliquer qu'elle s'était faite agressée pour ensuite être secourue? Oui. Bon. C'était simple à expliquer. Cependant elle ne voulait inquiéter personne. Et encore moins Coraline. Dans un sourire bienveillant, elle abandonna pour quelques minutes Cassandre.
La chambre de Paige ressemblait à un joli chantier. Sur son bureau, l'on pouvait voir des dossiers, des papiers à la tonne amoncelaient ci et là. Sur son lit, quelques vêtements traînés, roulés en tas. Et des tonnes de cartons se trouvaient encore empilés les uns sur les autres, par endroits. L’emménagement de Paige se vouait encore récent. Mais pas assez pour encore justifier la présence d'autant de cartons. Elle était maniaque et bordélique en même temps. Si tout ceci ressemblait à un champs de bataille, toujours était-il qu'elle savait où chaque chose se trouvait. C'était son bordel. Puis c'était tout.
Après quelques minutes, la brunette revint. Elle avait mit un peu plus de temps que prévu. Quelqu'un avait encore changé l'emplacement des trucs à pharmacie. Tsss. Enfin bref, tout sourire, elle pénétra dans la chambre dont elle ferma aussitôt la porte à l'aide de son pied.
- Le désinfectant ne vous fait pas peur, j'espère, plaisanta l'humaine, faisant vaguement de la place sur son bureau afin d'y déposer sa trousse. Au fait, Monsieur Mystère, je me demandais... Vous êtes dans cette ville depuis combien de temps? Je suis à la recherche de certains individus et je m'étais dit que, peut-être, éventuellement, vous pourriez les connaître, ou au moins les avoir aperçus.
Et pendant qu'elle parlait, elle s'était approchée de l'homme, un coton dangereusement imbibé de désinfectant.
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I wanted to know him. But I couldn't think of something to say. So I let the moment pass me by. And I regret it to this day, oh. When I hear your name On the six o'clock news A rush of cold goes running through my veins. How could something like this happen to you? Know I wish you knew. I'd give up forever just to see you again. And I I want the world to understand how it almost could've been If only I had let you in.
Cassandre L. Jones
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Absence : pour les cours surtout, mais je reviens autant que je peux
Jeu 20 Sep 2012, 7:48 am
Cassandre L. Jones
Paige CALLAHAN & Cassandre Lyssandre JONES
Il y a des supplices qui ne devraient jamais toucher un homme. Celui lors du trajet en taxi, fut l'un des plus dur. Peu amène à se laisser emporter, il avait fait semblant de se concentrer sur la route et la ville. Cependant même si son regard était ailleurs, l'odeur qu'elle dégageait, suave, sexy, féminine, ne pouvait que provoquer en lui mille sensations plus enfiévrées les unes que les autres. Et ça il ne pouvait le nier. Le noeud dans son ventre et ses reins n'avait été que souffrance tout au long de la proximité du trajet, il n'avait pas vécu ça depuis si longtemps...
Arrivés chez elle, il observa le salon par lequel ils passèrent sans pour autant s'arrêter. C'est quand elle le guida à sa chambre que son coeur se remit à tambouriner contre sa poitrine avec force et véhémence. Indubitable, elle lui faisait beaucoup d'effet. A la fois de l'appréhension, de la confiance et de la réticence le prenaient aux tripes. Alors qu'elle s'échappait dans la salle de bain, il eut la curiosité de se balader dans sa chambre, mais aussi la pudeur de ne faire que toucher, effleurer sans fouiner. Il observait seulement. Finissant de contempler ce lieu où elle vivait, il prit la décision de rester debout ne désirant pas tacher son lit avec les quelques gouttes de sang qui perlaient encore de sa tête, heureusement moins abondantes. En la voyant arriver, les palpitations reprirent dans sa poitrine. Il secoua brièvement la tête pour se ressaisir, et répondit: - Je ne suis ici que depuis peu en fait, moins de 2 mois en fait. Et vous êtes dans le top 5 des personnes avec qui j'ai "fait connaissance" depuis mon arrivée. Un fin sourire s'afficha sur son visage, un sourire gêné: - Et la deuxième à qui je sauve la vie... Les hommes d'ici doivent être des hommes de cro-magnons pour s'en prendre ainsi aux femmes... La tension avait été palpable dans sa voix, mais ne laissa physiquement rien paraître de plus qu'un sourire amical, et une attitude timide. C'est en la voyant approcher avec le coton, qu'il attrapa doucement son poignet, alors qu'elle était très proche. Il laissa passer le temps de la surprise et de la vague d'attirance qu'il avait à sentir son pouls battre sous ses doigts, son poignet. Machinalement, il caressa cette petite zone avec son pouce, comme si c'était naturel. - Je..Vous n'auriez pas une serviette? Que je puisse m'asseoir sur votre lit afin d'être à votre portée. Le sang tache facilement et pour laver ça..
Sa voix se perdit au fur et à mesure, comme déboussolé. Il avait bien dit qu'il allait s'asseoir...sur son lit?
Lolita.
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Paige Callahan
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Jeu 20 Sep 2012, 12:08 pm
Paige Callahan
BURNING UP
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Perplexe, l'humaine prit un instant pour le sonder, comme pour mesurer sa sincérité. Il semblait tellement ignorant de ce qui se tramait dans cette ville. Il semblait si... naïf. Avait-il la moindre idée des créatures malveillantes qui se tapissaient au cœur des ténèbres? Prenait-il conscience que le véritable danger n'était pas les hommes mais les ombres qui s'allongeaient par delà les horizons?
- Disons que cette ville s'avère bien plus dangereuse qu'on ne le pense, conclut-elle une fois proche de lui.
Et encore une fois, cette tentation insoutenable. Ses pulsations reprirent de plus belle. Tension palpable. Comme un courant électrique qui parcourait son derme. La journaliste essaya de ne pas se laisser distraire par le geste perturbant de Cassandre, toutefois c'était une exercice assez ardu.
- Une... une serviette? Hum.. Si. Bien entendu, acquiesça Paige, se reculant en douceur.
Dans un raclement de gorge, elle tourna les talons et s'éclipsa de nouveau pour quelques instants. Infernal. Elle avait l'impression de revivre son adolescence, lorsqu'elle avait les hormones en ébullition, à se sentir fébrile au moindre contact. Seulement l'adolescence était une période bien lointaine. Des hommes, elle avait eu l'occasion d'en connaître. Pas des tas mais... presque. Respire. Expire. Serviette en main, elle se donna un coup de pied imagé dans l'arrière train et retourna dans sa chambre. Sa chambre... là où cet homme l'attendait. Ne pas passer de façon douteuse. Surtout pas. A son retour, l'humaine évita de le regarder, préférant se concentrer sur une tâche tellement compliquée que de poser une serviette sur un lit. Ahem. Ahem. Bien entendu que ce genre de chose demande de l'application...
- Installez-vous confortablement, n'hésitez pas, lâcha t-elle une fois terminée.
Par prudence, elle s'écarta légèrement, afin de le laisser prendre place sans se retrouver trop à proximité de l'individu. Raisonnement de toute façon pas très intelligent dans la mesure où elle sera amenée à lui soigner le crâne. En parlant de sa blessure... elle l'avait posé où son coton? Beh... les pertes de mémoire, parfois. Surement dans la salle de bain... Pas grave. Elle s'avança jusqu'à son bureau pour préparer une seconde fois ce dont elle avait besoin.
- Je suis mal placée pour vous donner ce conseil mais... à l'avenir, faites attention, lorsque vous vous promenez dans les rues de Sunnydale la nuit. J'ai constaté que le nombre de meurtres et de disparitions étranges s'annonçaient élevés dans les parages.
Cette mise en garde effectuée, elle retourna auprès de lui, son éternel sourire bienveillant collé à la face. De sa main libre, elle attrapa gentiment les cheveux de Cassandre pour l'obliger à baisser légèrement la tête, et de son autre main, elle pose le coton sur la plaie. - Désolée, ça pique.
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Jeu 20 Sep 2012, 12:58 pm
Cassandre L. Jones
Paige CALLAHAN & Cassandre Lyssandre JONES
Prudent et prenant garde à ne pas tacher son couvre-lit, il retira sa veste noire, ne laissant apparaitre que sa chemise blanche tachée de rouge sur tout son col, et baissa la partie rouge. Il posa la serviette sur le bord du lit et s'y assit prudemment, mais prit d'une terrible angoisse mêlé de désir. Il était assis... sur son lit? Là où elle vivait des passions et des poisons. Déstabilisé, il secoua brièvement la tête:
- Je suis mal placée pour vous donner ce conseil mais... à l'avenir, faites attention, lorsque vous vous promenez dans les rues de Sunnydale la nuit. J'ai constaté que le nombre de meurtres et de disparitions étranges s'annonçaient élevés dans les parages.
Un soupir s'échappa de ses lèvres. Le monde le rendait fou: - Je n'imagine même pas pourquoi on fait ça à un être humain. Comment les gens peuvent s'amuser à entendre la douleur, à la provoquer, qu'elle soit physique ou sentimentale. Savoir qu'ils vont faire souffrir la famille de cette personne, bousiller une vie,littéralement faire disparaître ce qui fait d'elle ou de lui une personne à part entière...
Il avait un air terriblement accablé et dégoûté. Lui qui avait foi en la nature humaine, il se sentait soudain déçu. Mais cette déception disparut presque aussitôt en l'observant avec plus d'attention et en la sentant approcher. Sa main glissa dans ses cheveux, l'obligeant à fermer les yeux. Déjà son esprit divaguait sur d'autres raisons qu'elle aurait de la passer dans ses cheveux courts, comme une passion dévorante qui le rendrait totalement ivre. Il serait ivre de son touché, de la goûter,ce ne lui faisait aucun doute ça c'est sûr..La réalité revint brutalement quand le piquant du produit le contraint à s'accrocher à quelque chose. Ce quelque chose? Les jambes de Paige, il l'avait attrapé derrière les genoux, et dans un sursaut de douleur alors qu'elle le soignait, il l'avait attiré à lui, si bien que ses jambes encadrèrent les siennes. Le haut de la tête de Cassandre tapa sur les côtes de Paige. La proximité était optimale, si bien qu'il déglutit difficilement. Il desserra doucement ses mains de ses jambes...sans pour autant la lâcher.
Il était totalement déstabilisé, il sentait son coeur battre contre sa tête. Ses propres pulsations lui arrivaient jusqu'au bout des doigts. Chaque fibre de son corps était comme suspendue dans le temps. Ses doigts remontèrent doucement vers ses hanches, frôlant ses cuisses et la maintint un peu contre lui... Mais un éclair lucidité le prit et il retira vivement ses mains avant de reculer sur le lit.
- Je.. Je suis désolé, il bégayait.
Lolita.
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Paige Callahan
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Jeu 20 Sep 2012, 5:00 pm
Paige Callahan
BURNING UP
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Une envie. Un désir qu'elle savait partagé. Un feu brulant l'intérieur de ses reins. Son palpitant cognait avec force contre sa cage thoracique. Son corps frémissait à chacun de ses contacts. Une attirance magnétique. Un besoin urgent de sentir ses lèvres, sa peau. La raison contre la passion. Elle le voulait. Pour une seconde. Une minute. Une nuit. Les sombres prunelles de la journaliste se posèrent sur Cassandre. Elle l'observait, sans savoir comment réagir. S'excuser alors qu'il réveillait en elle une flamme éteinte? Paige se retrouvait dans tout ses états. Paige perdait le contrôle. La barrière protectrice si souvent érigée contre Jessica venait de tomber. En l'espace d'une seconde à peine, les rôles venaient de s'inverser. En l'espace d'une seconde, Paige se retrouvait prisonnière de son propre corps.
- Ne vous excusez pas... s'entendit murmurer Paige sans même le vouloir.
Un corps. Deux êtres. Une lutte silencieuse se faisait. Une lutte dont aucune des deux connaissaient le dénouement. Mais la peur étreignait Paige. Une peur qui sonnait en contradiction avec le désir palpable qu'elle éprouvait pour Cassandre. Nul ne pouvait savoir qu'elle serait les agissements de Jessica. Imprévisible. Perfide. L'ancienne louve se recula de quelques pas, un sourire des plus enjôleur en coin des lèvres. Tournant les talons, elle s'avança jusqu'au bureau... et d'un geste vif de la main, elle balança toute les affaires à terre. "JESSICA! NON!... JE VAIS EN AVOIR POUR DES HEURES A TOUT RANGER!" Protestation vaine qui ne fit qu'amuser d'avantages la créature. Dans ce même élan, Jessica usa de ce nouvel espace libéré pour se hisser sur le bureau.
- Je vous attends...
Le regard indécent qu'elle posait sur Cassandre ne laissait aucun doute quant à ses envies, ses agissements. Paige n'était pas la seule à le vouloir. Laquelle des deux gagneraient la partie. Au final, ça n'était que ça pour la louve. Un jeu. Et Cassandre, l'enjeu.
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Absence : pour les cours surtout, mais je reviens autant que je peux
Jeu 20 Sep 2012, 6:03 pm
Cassandre L. Jones
Paige CALLAHAN & Cassandre Lyssandre JONES
"Ne vous excusez pas", ces mots résonnaient dans son esprit comme une vielle litanie qui le rendait fou. Comment ne pas s'excuser d'avoir dépassé les bornes avec une inconnue? Son nom? Il ne le savait même pas! Trop préoccupé par le désir lancinant qui l'avait possédé, il ne s'était même pas intéressé au nom de la jeune femme sur la boite au lettre, lui faisant part d'une confiance aveugle. Elle était si innocente dans cette ruelle. Savoir qu'il se comportait aussi brutalement que ces criminels dans la ruelle lui fit dresser les cheveux sur sa tête. Il était furieux contre lui-même. Dans un terrible désarroi, il se dégagea du lit avec crainte, se relevant. Machinalement, il se passa une main dans les cheveux avant de grimacer en frôlant sa blessure. Mauvaise idée. Alors en plus d'avoir réagi comme un sauvage, voilà qu'il se montre idiot! Il avait vraiment tout qui n'allait pas! Elle avait une très mauvaise influence sur lui.
Cependant quelque chose dans la pièce avait changé. L'ambiance qui juste avant était bercée par des notes légères et timide d'une petite comptine pour enfant, entonnait des notes plus enfiévrées et animales, comme si la tension timide réciproque laissait place à une chaleur, une alchimie confirmée par un mouvement brusque et vif. Il tourna sa tête vers la jeune femme qui avait viré ses affaires du bureau. Non, elle n'était pas la même. Il le sentait, ça crépitait comme un feu d'artifice entre eux. Cette même passion sauvage qui les prenait. Pourtant il ne bougea pas malgré l'invitation d'abord silencieuse, révélée par un sourire et un regard aguicheur, puis par une simple phrase qui aurait pu tout envoyer en éclat. Comme lorsque que l'on jette un verre contre un mur pour n'en laisser que des débris de verre.
Cassandre,infidèle a ses habitudes douces et prudes, s'approcha d'elle à pas félin. Possessif, il attrapa ses cheveux dans un geste presque brutal qui était en fait plus primitif et désireux que réellement violent. Quelque chose en lui gronda, bestial. Sans acte de tendresse, il l'attrapa sous le genoux pour l'attirer à lui, plaquant ses hanches a son basin. Dans son regard, brûlait une flamme immense. Taquin, il se pencha pour frôler ses lèvres.. Quand un éclair se lucidité le prit. Le verre n'avait pas explosé en mille morceaux, il n'était qu'ébréché.
Brutalement, il se projeta en arrière, yeux écarquillés.
- Que... que faisons-nous? C'est.. mal. Enfin. Nous ne nous connaissons pas.. Je ne sais même pas votre nom.
Lolita.
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Paige Callahan
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Ven 21 Sep 2012, 7:01 pm
Paige Callahan
BURNING UP
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Un courant électrique parcourait chaque fibres de son corps. Un feu ardent brûlait l'intérieur de ses reins. Le désir. Bestial. Primaire. Rien d'autre que l'appel de la chair. Rien d'autre que le besoin de sentir une présence contre elle. Combler une solitude qui s'était installée. Combler un manque qui s'était établi. Une solitude qui semblait les étreindre tout les deux... tout les trois. Les petites mains de la journaliste s'accrochèrent à la chemise de Cassandre. Elle ne voulait pas le lâcher. Elle ne voulait pas le voir s'éloigner. Le souffle brûlant de l'inconnu heurtait celui de Paige. Ils étaient proches, si proche. Dans un effleurement, leurs lèvres se rencontrèrent. Il aurait suffit de peu, si peu... quelques millimètres de plus pour un simple baiser.
Mais... Mais l'homme sembla soudainement se ressaisir. Comme frappé par une évidence catastrophique. Les billes chocolatés sondèrent un instant Cassandre. Un regard perdu. Perdu car Jessica s'en était allée. Laissant ainsi la journaliste se dépatouiller avec cette tension. Un incendie venait d'éclater en elle. Une flamme nouvelle, puissante. L'éteindre ou l'entretenir? Elle pouvait sentir le rouge monter à ses joues.
- Paige... je m'appelle Paige, souffla l'humaine d'une voix étouffée, quittant le bureau.
En une seconde à peine, elle combla l'espace entre eux. En une seconde à peine, elle l'attrapa par la chemise pour le tirer à elle. En une seconde à peine, elle se hissa sur la pointe des pieds pour aller chercher sans retenue ses lèvres. En une seconde, à peine, Paige avait laissé son désir éclaté, laissant derrière elle toute raison. Les commodités, elle en avait que faire. Connaître son prénom? Demain. Peut-être. Savoir si c'était mal? Elle s'en souciera demain. Peut-être.
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Ven 21 Sep 2012, 8:31 pm
Cassandre L. Jones
Paige CALLAHAN & Cassandre Lyssandre JONES
- Paige... je m'appelle Paige Ces quelques mots prononcés le glacèrent littéralement. Non pas qu'ils aient été blessant ou tranchant... Mais plutôt plein de promesses, comme si ce nom qui sonnait si bonnement à son oreille avait milles merveilles à offrir. Comme si, le geste qu'il avait eu de reprendre sa veste pour s'en allait se suspendait dans le temps. Il eut à peine le temps de se relever qu'il la réceptionna dans ses bras, figé lorsque ses lèvres touchèrent les siennes. Comme un feu d'artifice. Il avait repris ce qu'il était.. et pourtant dans ce baiser il perdait beaucoup. Il perdait ses souvenirs, il perdait même sa bague au doigt. Tant bien même qu'elle fut encore présente autour de son cou accrochée à un collier... Ce baiser effaçait sa présence. Il supprimait tout ce qu'il savait à présent comme l'on efface ses écrits tapés sur un clavier avec une seule touche. Un seul baiser. D'une main à la fois ferme et tremblante, il agrippa sa nuque pour la serrer à lui, approfondir ce baiser qu'elle lui offrait sans demi-mesure. LA brûlure qu'elle laissait sur sa bouche? Il se vengeait en resserrant fermement sa main dans son dos, s'accrochant à son haut. Cherchait-elle à laisser une empreinte en lui? A lui faire perdre toute notion d'identité? Pourtant ce n'était pas la fureur qu'il avait pressentis juste avant, mais la fièvre d'un amant si longtemps enfoui en lui, que l'eau débordait d'un vase imaginaire. Un vase imaginaire, qui avait été de cristal, était à présent forgé dans la pierre, à moins que cela ne soit dans le fer? Il n'en savait rien, mais c'était une coquille bien dur qu'elle brisait morceau par morceau. Souple, sans brusquerie, simplement avec douceur et simplicité, il l'attrapa sous le genoux pour la soulever. S'asseyant sur le lit, il l'installa sur lui. Ce geste, plein d'assurance, leur valu de libérer leurs lèvres un bref instant. Un instant pour que ses yeux comme deux braises incandescentes, des braises noires, presque sans pupilles,se baladent dans les siens. Il tentait de creuser comme ces enfants à la mer qui tentent de trouver l'eau qui se cache au fond, tout au fond du sable, bien caché en dessous. - Je m'appelle Cassandre. Sa voix était comme un nuage de fumée, à peine soufflé, déjà disparue comme évaporée dans le vent. Il n'était plus question de mots, ou tout du moins, rien qui ne soit audible, compréhensible. Après tout les flammes se passaient de mots pour exposer leur poésie non? Taquin sans être fourbe, il frôla ses lèvres, voulant juste aspirer son souffle, laisser son haleine fraiche éveiller en lui multitudes de sensations sur ses lèvres comme sur son épiderme. Il roula sur le dos..et sa tête, touchant le matelas lui valu une grimace prononcée ainsi qu'un gémissement de douleur.
Lolita.
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Paige Callahan
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Sam 22 Sep 2012, 1:19 pm
Paige Callahan
BURNING UP
feat Cassandre & Paige
Perdre la raison au point de s'oublier. Perdre la raison au point d'oublier les convenances, les craintes et les gênes. Perdre la raison au point de laisser ses instincts les plus primaires dicter notre conduite. Paige se sentait comme poussée par une énergie trouble. Une énergie enivrante. La passion. Un tourbillon emportant tout sur son passage. Un tourbillon réchauffant son être, endiablant son corps. Une explosion aux milles couleurs et aux promesses brûlantes. Les bras de la journaliste s'accrochèrent à lui, refusant de le lâcher. Refusant de s'éloigner de cette source de chaleur. Rien ne pouvait changer cet état de fait. Rien, pas même l'inquiétude à l'entendre ainsi gémir. Sa tête devait lui être encore douloureuse. Elle en prenait conscience. Mais cet instinct, plus animal, passa outre. Il s'en remettra.
Sourire taquin affiché sur son joli visage, Paige alla perdre ses lèvres dans le cou de Cassandre. Le gout de sa peau sur sa langue s'avérait être un vrai délice. Les doigts délicats de la journaliste s'aventurèrent sans gêne sous le haut de son amant improvisé. Il avait une peau si douce, si chaude. Elle pouvait comme sentir des courants électriques parcourir son derme, la faisait frémir de délice. Rien n'aurait du stopper ce moment. Rien n'aurait du mettre fin à cette bulle endiablé. Rien si ce n'était...
- PAIGE! T'ES LA? J'AI DU NOUVEAU POUR TON ENQUÊTE! s'écria une voix féminine, située à quelque part dans la maison.
Un grognement, suivi d'un soupir, franchit les lèvres de la journaliste.
- Je... je dois.... y aller... enfin... je dois descendre... bafouilla Paige, confuse, encore un peu sonnée par sa vague de désir. Le trouble en elle, elle se redressa vivement.
Une seule personne dans l'entourage de l'humaine possédait suffisamment peu de bon sens pour s'incruster chez les gens sans prendre la peine de frapper à la porte. Andréa! Une demi-démon pratiquant la sorcellerie. Une femme douce et agréable qui pourtant, possédait un caractère trempé dans de l'acier.
- Vous... vous pouvez vous reposer ici, si jamais... enfin... sauf si quelqu'un vous attend quelque part.
- PAIGE? s'impatienta la voix.
La journaliste s'excusa d'un regard, avant de s’éclipser. Par moment, oui, elle détestait son job. Par moment, elle détestait Andréa. Par moment, elle se détestait d'être aussi faible face à ses pulsions.
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Sam 22 Sep 2012, 4:45 pm
Cassandre L. Jones
Paige CALLAHAN & Cassandre Lyssandre JONES
Envoûté, voilà comment on pouvait le qualifier: d'envoûté. Totalement perdu dans le profondeur de ses baisers comme on se perd dans les méandres d'une forêt enchantée. Mais c'était sans compter les animaux... Et quel animal ose ainsi troubler si belle balade?!
- PAIGE! T'ES LA? J'AI DU NOUVEAU POUR TON ENQUÊTE!
Alors comme ça elle était journaliste? La nouvelle fit sourire brièvement Cassandre malgré la frustration qui le tenaillait.
- Je... je dois.... y aller... enfin... je dois descendre...Vous... vous pouvez vous reposer ici, si jamais... enfin... sauf si quelqu'un vous attend quelque part.
- PAIGE?
Sans réaction, il la laissa s'échapper. Lourdement ses paupières se fermèrent comme pour faire le bilan de la situation. Il avait failli se laisser aller avec une jeune femme qu'il connaissait à peine. Non... Pas une jeune femme. Avec Paige. Paige; Ce non résonnait dans son esprit comme une douce mélodie, deux syllabes, 5 lettres. Elle avait fait naître des arcs en ciel dans sa tête et des barres de fer tenaient fermement ses reins comme une exquise douleur. Il se releva doucement, et se prit la tête entre les mains. Elle était un peu lourde, mais pas aussi lourd que le désir qui lui tenaillait le coeur. C'était un feu extrêmement puissant qui possédait son corps. Ainsi assis, il eut le temps de repenser à ce qui venait de se passer. Et à ce qui pourrait se passer.
Il pourrait tout bonnement s'en aller? Il la laisserait là, reprendrait son chemin et n'entendrait plus jamais parler d'elle car il aurait mis fin à leur histoire aussi courte. Mais ça serait mal,très mal. Mal car ainsi, ils seraient mis à rude épreuve et il reviendrait, elle ou lui, à la charge dans le but d'assouvir une intense attirance. Ou bien, il pourrait partir en lui laissant son numéro, tel une promesse. Sa nuit serait agitée certes, mais qu'importe? Il repartirait la tête haute, irait à l'hôpital même pour se faire recoudre. Oui, c'est la décision qu'il prit. Il attrapa son courage à deux main, et se leva. Avisant la pièce, Cassandre attrapa sa veste pour l'enfiler... Sans pour autant se permettre de la mettre. Son bras resta en suspend. Un problème? Non, une incapacité à s'en aller. Quelque chose n'allait pas dans ce scénario. Il ne saurait dire quoi, mais ce qui est sûr, c'est que son courage s'échappa de ses mains à grosses gouttes. Il n'avait pas la force de partir. Des lianes invisibles le raccrochaient à cet endroit, à ce besoin de rester ici. Ce besoin? Il était même vital! C'est comme s'il laissait une partie de lui dans cet endroit. Balançant toutes ses résolutions, il alla vers la porte. Voilà 5 minutes qu'elle s'était absentée, et il voulait la toucher. Même l'effleurer. Y allant doucement car sa tête tournait un peu, il sortit de la pièce et descendit les escaliers. Il aperçut les deux jeunes femmes, et se racla la gorge:
- Excusez-moi de vous déranger mesdemoiselles.
Il afficha son sourire le plus gentil et adorable qu'il avait.. Mais aussi le plus naturel, car c'est ce qu'il était. Même si elle lui faisait un effet totalement inverse. Il se planta dans le dos de Paige, juste pour pouvoir toucher son dos de ses doigts sans que l'autre ne puisse le voir. Cette sensation le réconforta, mais aussi fit naitre un besoin plus grand:
- Je me présente, je m'appelle Cassandre Jones. Votre amie a eu la gentillesse de me faire venir chez elle car j'ai eu un accident tout à l'heure.. D'ailleurs..
Il se tourna vers Paige et prit son coude entre ses mains, caressant subtilement sa peau de son pouce:
- Auriez-vous de quoi soulager mes maux de tête en attendant que j'aille à l'hôpital demain? Ainsi que quelque chose pour couvrir ma tête, je ne souhaite pas tacher vos meubles cette nuit.
Sous-entendu? Pas du tout...non aucun..
Lolita.
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Paige Callahan
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Dim 23 Sep 2012, 9:04 pm
Paige Callahan
BURNING UP
feat Cassandre & Paige
A contre cœur, elle quitta la chambre. A contre cœur, elle abandonna l'étreinte réconfortante de Cassandre. Le manque se faisait déjà ressentir. Un manque ancré au plus profond de sa chair. Un besoin charnel un peu trop important, effrayant. Une attraction magnétique qu'elle ne se comprenait pas. Mais pourquoi comprendre ? Peut-être parce qu'il était dans sa nature d'essayer de comprendre, de savoir. Toutefois, une fois dans le salon, la vue d'Andréa la rappela à l'ordre. Son devoir avant ses besoins. C'était donc dans cette perspective qu'elle tenta de reprendre ses esprits. Elle écoutait la sorcière, essayant de ne pas divaguer, de ne pas revivre la brûlure intense qui s'était engendrée au creux de ses reins. Les minutes s'écoulèrent, des minutes qui semblaient s'étendre vers l'infini, comme suspendue dans le vide. Que le temps pouvait sembler long par moment. La conversation touchait à sa fin lorsque la voix masculine de Cassandre retentit à ses oreilles.
Surprise, les deux femmes se tournèrent vers lui. Si l'une affichait un sourire amusée, l'autre semblait soudainement gênée. Il n'était pas dans les habitudes de Paige de ramener des hommes chez elle. Enfin si... mais c'était toujours dans un but professionnel.... ou presque. Tout du moins, c'était le cas depuis qu'elle se trouvait à Sunnydale. Ouvrir sa porte à n'importe qui alors que des vampires couraient le long des rues? Beh non. Hors de question. Cassandre... lui... il possédait un coeur qui battait et la chaleur qui émanait de son corps prouvait qu'il était vivant. Pourtant elle savait. Oh oui. Elle savait que d'autres créatures courraient les rues. Que d'autres créatures dangereuses pouvaient vous apparaître comme la plus douce des caresses. Mais quelle importance? La présence du loup à ses arrières calma ses appréhensions. Il n'était pas dangereux... "et quand il nous découpera en petit morceau, tu continuera à te noyer dans son regard,"ironisa l'ancienne louve. Mais... la voix de Jessica... ce qu'elle pouvait dire... elle s'en fichait. Oh oui. Elle s'en fichait. Le contact de Cassandre, sa peau, si chaude, si agréable, apaisait les tumultes qui s'engageaient dans l'esprit de l'humaine. Un sourire niais sur le visage, elle acquiesça à la demande de Cassandre.
- Si, bien entendu. Attendez-moi là, je reviens.
Et rapidement, elle s'éclipsa dans la cuisine. Sans tracas, elle laissa Cassandre en compagnie d'Andréa. Cette dernière en profita pour se présenter, précisant au passage qu'elle était la nouvelle propriétaire du Plaisir Coupable, un bar qui se trouvait un peu en dehors de la ville.
- Je serais ravie de vous y voir un jour, conclut la demi-démone, d'un regard appréciateur. Paige, lança t-elle à l'intention de la concernée, je passe te prendre demain matin pour... le tu sais quoi. Sur ces belles paroles, la ravissante métisse s'en alla.
La journaliste, toujours dans la cuisine, se contenta de répondre vaguement, farfouillant dans les différents placards. N'y avait-il donc aucun médicaments? Aucun comprimés quelconque? Beh... c'était assez gênant, pour le coup.
- Cassandre, je suis désolée mais je crois que finalement... je n'ai rien qui puisse apaiser vos maux de tête. Mais vous avez peut-être soif? J'ai de l'eau ou... de l'alcool... enfin l'alcool n'est pas à moi. M'enfin...
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I wanted to know him. But I couldn't think of something to say. So I let the moment pass me by. And I regret it to this day, oh. When I hear your name On the six o'clock news A rush of cold goes running through my veins. How could something like this happen to you? Know I wish you knew. I'd give up forever just to see you again. And I I want the world to understand how it almost could've been If only I had let you in.
Cassandre L. Jones
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Lun 24 Sep 2012, 12:55 pm
Cassandre L. Jones
Cassandre L. Jones a écrit:
Paige CALLAHAN & Cassandre Lyssandre JONES
- Si, bien entendu. Attendez-moi là, je reviens. La sentir s'échapper à son contact faillit provoquer un grognement dans sa gorge, un grognement de frustration. Mais il s'abstint, regardant avec sa même gentillesse et décontraction la jeune Andréa qui lui parla de son bar. Il n'y était jamais allé, n'étant pas très friand des bars et autres lieux de débauche.. Il était plutôt quelqu'un de droit, mais bon par politesse et par conviction, il promit à la jeune femme de passer pour au moins lui donner un avis sur la question... Et pour y revoir Paige par exemple? Que d'espoirs pour une femme qui n'existait pas il y a une heure! Il était totalement subjugué par la jeune femme mais ne le montrait en rien, et heureusement sinon la dîtes propriétaire du pub aurait fait des remarques, il en était certain. Avec un sourire presque charmeur, il salua la jeune femme avant qu'elle ne parte. Il suivit Andréa des yeux, avant de retomber brusquement dans la réalité lorsqu'elle claqua la porte. Cassandre réalisa alors qu'ils étaient à nouveau seuls... Une bouffée de chaleur s'engouffra dans son corps comme un volcan longtemps endormi, la lave déferla dans chaque partie de son corps. Il sentit une veine dans son cou palpiter fort, comme si elle allait exploser... Sa voix s'éleva depuis la cuisine: - Cassandre,...
Mais il n'entendit que son nom. Elle le prononçait comme une mélodie meurtrière, comme si la guillotine l'attendait au bout, qu'il allait se faire couper la tête, les membres et le coeur en la rejoignant. Pourtant c'est une attraction si forte qui le poussa à la rejoindre dans la cuisine. Enfin la fin de la phrase lui parvint aux oreilles:
- ...je suis désolée mais je crois que finalement... je n'ai rien qui puisse apaiser vos maux de tête. Mais vous avez peut-être soif? J'ai de l'eau ou... de l'alcool... enfin l'alcool n'est pas à moi. M'enfin... Il osa s'approcher d'elle pour regarder par dessus sa tête le dît placard où étaient censés êtres les produits, mais rien n'y fait, son cerveau fonctionnait si à l'envers qu'il prononça ce qui pour lui était la phrase la plus idiote de sa vie! - Je croyais que les femmes avaient toujours un peu d'aspirine ou quelque chose comme ça en cas de douleur menstruelle, je me trompe donc. Il secoua la tête, en riant doucement d'une voix rauque, grave et feutrée. Il se sentait soudain très bête, pourtant sa main allait et venait doucement dans son dos. Se faisant violence, il recula et s'appuya à la table, la prenant entre ses mains. Ses yeux se fermèrent un instant: - Je ne suis pas quelqu'un qui boit. Je n'y touche presque jamais et pourtant.. Il tourna la tête pour planter ses yeux dans les siens: -... Depuis que j'ai franchi ton seuil, je me sens comme ivre, pris d'une frénésie terrible... Dans son regard se lisait toute l'inquiétude qu'il avait de ressentir cette fièvre qui le prenait, le grignotait, le gobait même! Et pourtant, parmi le bleu inquiet de ses yeux, surgissait au milieu une flamme, forte, emportée qui surplombait presque tout: le désir, la passion.
Lolita.
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Paige Callahan
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Mer 26 Sep 2012, 1:06 pm
Paige Callahan
BURNING UP
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Fuir sa présence. C'était là sa seule chance de ne pas succomber. C'était là sa seule chance de ne pas se laisser aller dans cette spirale infernal. Mais l'envie. La tentation. Forte attraction. Attraction magnétique. Aimantée à lui. Aimanté à elle. Le loup vint la rejoindre pour le plus grand soulagement de Paige. Charrier son absence trop longtemps semblait lourd à porter. Sa chaleur. Sa voix. Le tout enveloppait la journaliste dans un cocon douillet. Une bulle qui ne comportait qu'eux. Ressentir pareil sentiment s'avérait effrayant. Trop rapide. Bien trop rapide. Autant se jeter dans un gouffre sans rien pour nous rattraper. Acte quasi suicidaire que de se laisser étreindre de la sorte par ce magnétisme déroutant.
Un sourire étira les lèvres de l'humaine, suivit de près par un léger rire. Les hommes ne finiront donc jamais d'en apprendre sur les femmes? Amusée, elle secoua simplement la tête, de gauche à droite, lui signifiant qu'il avait tord. Tout du moins, ce n'était pas le cas de la brune. Et le rire de Cassandre.... douce caresse à l'oreille. Aussi douce que cette main qui se baladait innocemment le long de son dos. Elle fondait comme neige au soleil. Le charme de l'homme à ses arrières se faisait indéniable. Sans appel. Bercée par l'envie de connaître autre chose que la solitude, elle se laissait aller, le temps de cette soirée. Elle le laissa l'entrainer avec lui. Ses mains délicates allant sagement se poser sur les bras virils de Cassandre. Instinctivement, elle tourna sa tête en même temps que le loup. Leur regard se croisèrent alors. Intensité débordante. Intensité dérangeante. Ses yeux chocolat scrutèrent avec inquiétude le visage de son interlocuteur. Elle comprenait. Oui. Elle comprenait parfaitement ce qu'il pouvait ressentir. Lentement, elle tourna les talons de sorte à lui faire totalement face.
- Tout ça est ... trop rapide, Cassandre. On brûle les étapes. Vous aviez raison tout à l'heure. L'on ne se connait pas. Ce soir, prenez mon lit. Moi j'irais dormir dans celui de mon colocataire. Au moins si il débarque durant la nuit, il sera moins surpris de me voir encastrée dans son lit que si il s'agissait de vous.
Elle conclut sa phrase d'un petit sourire alors qu'elle se reculait de quelques pas. Oh que c'était compliqué de devoir renoncer à une nuit de passion. Mais au train où vont les choses, c'était préférable. Ce désir un peu trop gourmand lui faisait peur. Que se passerait-il si ils y succombaient? Jusqu'où tu ceci allait donc les mener?
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Mer 26 Sep 2012, 3:59 pm
Cassandre L. Jones
Paige CALLAHAN & Cassandre Lyssandre JONES
Elle avait le don de lui faire perdre la tête. Ses mains sur ses bras, migrèrent des millions d'idées plus brûlantes les unes que les autres... Cherchait-elle à le rendre fou? LA manière dont elles couraient sur sa peau. Et si elle les faisait glisser sous sa chemise? Cassandre avait une certitude, ses mains étaient animés par la même passion, et étaient faites pour le toucher. Le même moule, avait sculpté son corps et ces mains. Il tenta un geste pour attraper sa main, mais elle se déroba rapidement, retenant son geste juste à temps pour qu'elle le prenne comme un geste nerveux. Un nouveau froid s’installa: - Tout ça est ... trop rapide, Cassandre. On brûle les étapes. Vous aviez raison tout à l'heure. L'on ne se connait pas. Ce soir, prenez mon lit. Moi j'irais dormir dans celui de mon colocataire. Au moins si il débarque durant la nuit, il sera moins surpris de me voir encastrée dans son lit que si il s'agissait de vous.
Un grondement sembla venir des profondeurs de son ventre et même de son corps entier pour sortir par sa bouche. Avide, il s'approcha d'elle et la retourna vivement. La jalousie? assurément! Il attrapa ses bras, et plaqua son buste à son dos. Ses mains, possessives, s'agrippèrent à ses poignets. Son visage descendit doucement vers son oreille et murmura d'une voix suave:
- Paige.. on peut bien se tenir.
Il inspira profondément, s'enivrant de son parfum. C'était presque un besoin vital. Se faisant violence pour ne pas la retourner brutalement et la prendre, il se pencha et embrassa délicieusement, tendrement son épaule, puis sa nuque et soupira:
- Je suis capable de garder mon pantalon. Je ne suis pas un monstre de désir..enfin..
Il eut un petit rire, et fit le tour de Paige pour l'attraper par les hanches. Son air innocent avait repris son visage, et la gentillesse ses traits. Il était à nouveau l'homme bon et simple qu'il était, avec certes une envie prenante, mais maitrisée. Il se pencha et frôla ses lèvres avec délicatesse, jouant de ses lèvres sur sa bouche. Elle était si douce, avait un gout si fiévreux et fruité:
- On est des adultes, même consentants en fait, enfin j'espère pour toi! Mais, en adultes, on peut très bien, laisser ma boucle de ceinture fermée, mes mains resteront sur des zones couvertes de manière décente, ou même découvertes tant qu'elles sont raisonnable. Je ne ronfle pas, je ne bouge que très peu, je ne bave pas non plus durant mon sommeil...
Il glissa une main dans sa nuque, posant son front sur le sien, il murmura d'un timbre de voix chaud:
- Je veux rester avec toi. Retour aux émois adolescents?
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Dim 21 Oct 2012, 2:37 am
Paige Callahan
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Avez-vous déjà ressenti une passion si ardente qu'elle vous consumait de l'intérieur? Que le moindre geste esquissé, le moindre souffle, suffisait à vous faire défaillir? Cette attraction qui faisait vibrer votre peau et enflammait votre coeur? Flamme versatile mais ô combien puissante. Elle brûlait avec une intensité dangereuse. Un véritable feu de forêt. Un feu que Cassandre ne cessait d'attiser de par ses baisers, sa proximité. Les lèvres du loup, si proche des siennes, était un appel à la tentation. Sa voix chaude sonnait comme une douce caresse à ses oreilles.
- Tu as des arguments très convainquant... murmura t-elle, en fermant les yeux. Elle essayait de rassembler ses esprits. Mais son odeur l'enivrait. Il la rendait folle. Comment résister à cet appel? Il n'était pas un monstre de désir? Peut-être. Mais ce n'était pas de lui dont elle doutait. Mais ... D'elle-même. De Jessica. Se contenir. Se maintenir alors l'objet de la tentation se trouvait juste à ses côtés? Parviendrait-elle à faire preuve de retenue? Elle en doutait. Pourtant elle devait. Oui. Elle se devait de se contenir.... et pourtant.... la journaliste se demandait tellement pourquoi. Pourquoi ne pas se laisser simplement aller à une étreinte ardente? Pourquoi ne pas se laisser bercer par le rythme endiable de ses reins? Pourquoi? Pourquoi chercher compliqué alors qu'il suffisait juste... de se laisser emporter par cet élan de désir. Mais je ne suis pas certaine de réussir à rester sage... avoua l'humaine, glissant ses mains sous la chemise du loup. Sa peau bouillante vibrait sous ses doigts. En quoi était-ce mal, au fait? Rien n'était plus naturel que deux corps qui s'unissent, non? Paige était loin d'être chaste. Oh que non. Pourtant... elle savait que là c'était différent. " Saute lui dessus ou va te coucher, Paige, mais cesse de tourner autour du pot. Vous êtes fatiguant." Jessica et l'art de refroidir bien comme il le fallait l'humaine. Dans un raclement de gorge, la journaliste retira ses mains. Malgré tout, l'esprit psychopathe habitant son corps n'avait tord. Il était temps qu'elle fasse un choix et qu'elle s'y tienne. Si jamais cela dérape trop, j'irais dormir dans une autre chambre, conclut-elle finalement, en contournant Cassandre afin de sortir de la cuisine.
Reprend le contrôle Paige! Retrouve ta culotte et conduis-toi comme une dame. Facile à dire mais pas si simple à faire.
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