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Anniversary ; ou un loup dans la crêperie. [ Pv Ava ]

Invité
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Ven 21 Sep 2012, 1:05 pm
Invité
Un an. Cela faisait déjà un an depuis que lui et Ava étaient venus ici. Chacun de leur côté, ils s'étaient retrouvés devant cette petite crêperie sans ambition, à la décoration élégante et fraîche. Un endroit agréable, où ils avaient passé un bon moment à bavarder. Une longue année, qu'il avait vécu sur la route, de films en films, gagnant en notoriété mais jamais en oubliant la jeune femme. Il lui téléphonait régulièrement ; jamais une semaine ne se passait sans qu'il donne de nouvelles. Ils s'étaient revus entre temps, vaguement, toujours rapidement, mais de la part de Lenox, c'était toujours avec la même joie enfantine.

Il était debout devant l'entrée ; habillé d'un costume d'une grande ligne, c'était plus parce qu'il aimait la coupe que cela lui donnait. En une année, il avait beaucoup gagné. En maturité. En compréhension de soi, aussi. Il acceptait le loup en lui, avait moins de mal à le brider car dans ses gestes se voyaient le loup, aux yeux de ceux qui regardaient. Il avait aussi appris à mieux s'habiller - on lui avait entré dans la tête tous ces noms de marques horribles, de noms de créateurs, et il avait dû les retenir tant bien que mal. Il était devenu l'égérie d'une marque de parfum ; il avait fait deux gros films à succès. Mais rien n'avait changé avec Ava, si ce n'est qu'il avait l'impression que leur amitié s'était durcie, renforcée. Une confiance mutuelle plus profonde était née, et il en était heureux.

Il observa dans les fenêtres du restaurant son regard ; sombre, lumineux, il y voyait le regard d'une bête intelligente. Le regard d'un loup. Un éclat d'or y passa fugitivement, et il eut un sourire. Puis, pénétrant dans le restaurant, il alla dire bonsoir au gérant.

- Bonsoir, Monsieur Stampino. Comment allez-vous ?

Il était un habitué depuis plusieurs années ; il connaissait cet endroit avant de connaître Ava, et l'y avait invité en devinant qu'elle préférerait une place plus simple qu'un restaurant chic. Le gérant s'approcha de lui, après avoir fait un signe de tête à d'autres clients, et lui serra la main, visiblement ému. Non pas de dire bonsoir à une star, mais de retrouver un client régulier, une connaissance, presque un ami.

- Monsieur Merula ! Tout va bien, pour nous, comme vous pouvez le voir ! Nous avons fait refaire la cuisine, et nous avons engagé une cuisinière en plus. Nous nous agrandissons petit à petit.
- J'en suis heureux pour vous.
- Vous avez rendez-vous ? Il me semble avoir vu votre nom dans les réservations.
- Oui, j'ai pris une table pour 20H, au nom de Merula.
- Souhaitez-vous que je vous y conduise ?
- Volontiers.


Il ne savait pas si Ava était déjà arrivée ou non. Monsieur Stampino, un vieil italien, slaloma entre les tables. L'endroit était comme dans ses souvenirs. Des meubles imposants, presque chaleureux avec leur bois de chêne ; des tapisseries aux murs, une ambiance volontairement pittoresque. Il aimait cet endroit, pour la chaleur de son endroit mais aussi parce que les gens qui y étaient ne venaient pas l'ennuyer à tout bout de champ. Peut-être ne le reconnaissait-on pas, mais si c'était le cas, personne ne l'avait ennuyé. C'était agréable de passer pour monsieur tout le monde. Stampino le conduisit dans une alcôve un peu à l'écart, séparée des autres tables par des volets de bois japonais - des paravents aux peintures magnifiques. Le coeur du loup se mit à battre ; Ava était-elle déjà là, derrière ce paravent, assise sur une chaise ? A chaque fois, l'idée de la revoir lui mettait le coeur en bataille. Il savait pourquoi ; elle l'attirait. C'était aussi simple. Et puis, il avait prit une décision : ce soir, il lui avouerait. Il savait qu'il pouvait lui faire confiance ; restait à trouver les mots justes.
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Ava J. Everson
Ava J. Everson
ÂGE : 35
ANNIVERSAIRE : 20/03/1989
DATE D'INSCRIPTION : 17/08/2011
MESSAGES : 2090
Mar 02 Oct 2012, 12:31 pm
Ava J. Everson




Anniversary ; ou un loup dans la crêperie. [ Pv Ava ] 1349195400-tumblr-m7dngpsukh1r4pk8t
ANNIVERSARY ; OU UN LOUP DANS LA CRÊPERIE

LENOX MERULA & AVA EVERSON




Ava s'était arrêté. Seulement quelques minutes. Un bref et insignifiant petit instant dont elle ne se souviendrait sans doute plus d'ici un ans. Immobile, figée devant l'imposant vitrage de la crêperie, Ava toisait son reflet, d'un regard distrait. Sur la glace parfaitement propre, elle percevait une jeune femme de taille moyenne. Une résidente de Sunnydale qu'une année passée venait d'éprouvé rudement. Sous son imper noir à moitié trempé, on pouvait remarquer le bas de son pull. Un vêtement à manches longues, dans le style tunique, d'un bleu royale très foncé, qui lui descendait jusqu'à la mi-cuisse et dissimulait une bonne partie de son pantalon noir moulant. Un genre assez féminin et soigné. Il fallait dire aussi qu'en un ans, beaucoup de choses avaient changé. Outre les tragédies et les malheurs d'un quotidien sur la bouche de l'enfer, tout ce temps écoulé avait sût apporter à Ava un certain lot de bonne choses. Elle avait désormais un nouvel emplois. Un milieux de travail plus valorisant, ou la rémunération était nettement meilleure qu'au Willy's bar et où elle se sentait d'avantage soutenue et apprécié de ses paires. Comme une grande famille. Celle qu'elle n'avait jamais eu la chance d'avoir jusqu’ici. Nikopol, le propriétaire de la boîte où elle travaillait présentement, lui apparaissait comme un guide. Comparable à une précieuse boussole. Un élément qui lui permettait de ne pas tourner en rond et surtout, de ne pas se perdre dans l'obscurité de cette ténébreuse ville, où certains détours peuvent se révéler fatale. Pour la première fois depuis une éternité, Ava avait l'impression d'avancer, enfin. D'avoir trouver son chemin et de ne plus tergiverser. Puis, elle n'était pas seule... du moins, elle n'était plus seule. Étrangement, la jeune femme sauvage qu'elle avait toujours été se surprenait à apprécier la compagnie de certains de ses comparses, à considérer leur valeur, ainsi que le rôle qu'ils occupaient désormais dans son existence. Avoir des amis, se sentir supporté, être en mesure de compter sur certaines personnes, voilà donc quelques aspect qui marquent le topo des points positifs accumulés cette dernière année. Oui... les choses avaient bien changés...

Si on remontait 365 jours en arrière, à cette date bien précise, on verrait Ava dans cette crêperie accompagné d'un jeune homme à la chevelure sombre. Un homme qui, à l'époque n'avait pas reculé devant son caractère brûlant et son cynisme naturelle. Il l'avait approché malgré ses feulements et lui avait tendu une main amicale, rassurante, inoffensive. À ce moment, même la bête sauvage caché au tréfonds des entrailles d'Ava s'était sentit apaisé et confiante. Comme un animale, elle s'était approchée doucement, en prenant soin de demeurer pourvu de sa méfiance habituelle. Puis elle l'avait examiné et considéré sous tout ses angles. Rien chez se jeune homme n'avait fait sonner son alarme. Il avait se tempérament que possède certaine personne... vous savez, cette constitution inné, ce sourire, cette façon d'être qui induit immédiatement l'aisance et la confiance.

Lenox Merula. Qui donc ne connaissait pas cet homme? Pouvait-on seulement ne pas reconnaître son visage en passant devant lui? Déjà, il possédait une tête qu'on oublis pas... mais en plus, il se trouvait être une personnalité masculine de plus en plus connu. Il avait même désormais prêté son visage pour une pub de parfum. C'était ridicule. D'ailleurs, Ava ne manquait pas une occasion de taquiner son ami avec ça. Ils ne s'étaient pas vraiment revue depuis un ans. Peut-être seulement deux fois, très vaguement et ils n'avaient pas eu le loisir d'échanger très longtemps. Ils parlaient surtout au téléphone. En faite, comme Ava est très peu du genre ''téléphone'', c'était toujours Lenox qui l’appelait (des quatre coins du monde où il travaillait). Honte a elle, Ava était d'une nullité pour préserver ses liens d'amitiés. Heureusement que Lenox avait gardé l'habitude de l’appeler régulièrement, c'était surtout grâce à lui qu'ils avaient gardé contacte. Ava ne pouvait que lui en être reconnaissante.

Soit, un ans plus tard, ils se retrouvait donc au lieux de leur premier rendez-vous. Rien que tout les deux, face à face, avec beaucoup de temps devant eux pour discuter. Maintenant qu'elle se trouvait devant la crêperie, l'idée de revoir Lenox lui paraissait bizarre tout à coup. Le revoir devant elle après tout de temps écoulé. Elle avait l'impression d'être devenu une autre personne. Une fille complètement différente de celle qu'il avait connu plusieurs semaines plus tôt.

Ava soupira légèrement, replaça machinalement quelques mèches de cheveux rebelles et comme elle s'apprêtait à engager le pas vers l'entrée du restaurant, quelque chose capta son attention. À l'intérieur de la bâtisse, de l'autre côté de la grande vitre, un grand jeune homme prenait place à une table reculé... Tout près des grandes fenêtres. Ava l'examina, pendant qu'il retirait son manteau, laissant découvrir une toute nouvelle largeur d'épaule. S'était elle, ou il avait gagné en musculature? Oh et puis, qu'est-ce que ça importait!? Sous son manteau, il portait un costume. Quelque chose de très classe et distingué. C'était la première fois qu'elle le voyait habillé ainsi. Enfin, qu'elle le voyait personnellement... car dans les magazines – bien qu'elle n'ait pas l'habitude d'acheter des magazines de stars – il était toujours très bien habillé. Ces habits lui donnait un air beaucoup plus mature, plus homme, il respirait quelque chose de confiant et d'étrangement fort sérieux. Pourtant, Ava se souvenait de Lenox comme d'un jeune homme doux et candide sur les bords, très rieur, qui manquait sérieusement de confiance en lui. Est-ce que le temps les avait tant changé?? Ava ne s'en était pas rendu compte, mais elle s'était mise à tortiller nerveusement le col de son manteau.

C'est là que, tout bonnement, le regard de terre de Lenox se tourna vers elle. Comme s'il avait naturellement sentit sa présence. C'était étrange. Comme Ava ne s'en attendait pas, elle sursauta en croisant ses yeux marron. Aussitôt, un large sourire se dessina sur ses lèvres et elle ne mit pas plus de temps à se décider à entrée. Elle longea la bâtisse, poussa la porte d'entrée et précisa à la serveuse qu'elle avait une réservation au nom de Merula. La serveuse n'eut même pas besoin de vérifier sa liste. Elle savait où aller. Ava lui emboîta donc le pas, avançant vers le paravent joliment coloré, qui dissimulait leur table.






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Invité
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Mar 02 Oct 2012, 1:36 pm
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    Lenox attendait devant le paravent, mordu d'angoisse. Il avait tant hâte de la retrouver, cette jeune femme qu'il appréciait tant ! Par bien des égards, il n'avait jamais avoué à Ava combien leur amitié lui était chère. Il n'avait jamais avoué qu'elle l'avait, par bien des côtés, sauvé de sa sauvagerie, de sa solitude. Elle lui avait ouvert l'esprit, l'avait prit comme il était. Comme un homme, non comme une célébrité ou un animal de foire. Oui, sa présence avait apaisé le loup. Et en même temps, Ava avait réveillé certains côtés de sa personnalité. Il était devenu plus protecteur, plus mûr ; par vraiment pour elle, pas vraiment pour lui. Juste parce qu'il désirait cela. Qu'il désirait devenir un homme. Il n'avait pas perdu sa gentillesse ou son rire, mais ses manières étaient plus assurées, moins timides qu'auparavant. Le loup était en lui ; non plus sauvage mais entier. Et ses gestes étaient aussi graciles que ceux d'un félin. Il passa le paravent et s'assit à la table ; la chaise vide face à lui criait son vide. Ava n'était pas là ; pas encore. Il était confiant ; elle arriverait bientôt, oui. Il passa une main sur son costume ; il avait envie de la voir. Ses yeux noirs, posés sur la table ornée d'une nappe blanche, se perdirent dans le vide. Ici, il était à l'abri. Ici, il lui dirait tout. Enfin, pas tout. Il ne pouvait déjà pas s'avouer que Ava n'était pas juste une amie. Il ne savait pas comment elle aurait réagi à cette information. Sûrement en riant, en la parant pour se protéger d'elle, le temps de s'en faire une idée. La demoiselle était méfiante. Comme un chat sauvage qu'on se devrait de cajoler pour amadouer.

    Soudain, Lenox sentit un frisson dans son cou et tourna d'instinct ses yeux vers la vitrine, en se penchant en arrière. Ses yeux sombres rencontrèrent ceux de la demoiselle ; puis un large sourire parvint à ses lèvres. Un sourire épanoui, chaleureux. Accueillant. Elle était là. Et belle ! Si belle ! Elle n'avait rien à envier à ces mannequins fadasses. Elle était belle, à sa manière, charismatique, ornant l'endroit de sa présence. Elle était superbe ; Lenox l'observa avec le regard d'un homme alors qu'avant il n'aurait pas osé. Un regard doux, comme une caresse, qui observait tout entier le corps d'Ava, et apparemment ce qu'il voyait lui plaisait. Puis il détourna le regard, pas politesse. Ca ne se faisait pas d'observer les gens comme ça, se dit-il un peu honteux. Il laissa la demoiselle arriver, puis se leva et recula la chaise pour présenter sa place à Ava, tout comme un gentleman.

    - Bonsoir, Ava, dit-il de sa voix rauque et basse. Je suis heureux de te voir. Si tu veux bien te permette.

    Il désigna la chaise, puis l'aida à se mettre en place et revint à la sienne, s'installant avec un visage rayonnant de bonheur enfantin. Ses airs de don juan avaient disparus pour laisser place à un Lenox moins homme, plus enfant, plus louveteau. Il se passa la langue sur les lèvres, petit bout de chair rouge sur des lèvres pâles ; sa bouche entrouverte un instant laissa entr'apercevoir ses dents nacrées, un peu pointues aux canines.

    - Alors, donne moi de tes nouvelles. Que deviens-tu ? J'ai cru comprendre lors de notre dernier appel que tu as un nouveau travail ? Parle m'en, dis-moi tout ! Je suis curieux !

    Et il n'y avait pas que ça ; il ne savait commencer commencer ses paroles. Il ne savait par quoi commencer. Dire de tout à trac qu'il était un loup-garou n'était pas envisageable. Il passa une main dans ses cheveux puis fit signe au patron de s'approcher.

    - Attends une minute ; commandons à boire. Nous discuterons autour d'un verre. Cela me laisse le temps de t'admirer, fit-il avec un ton taquin.

    Ce n'était pas une plaisanterie, et il dévisagea réellement Ava avec douceur. Il savait que cette remarque l'agacerait, la ferait rire ; mais lui en profitait. Son visage lui avait manqué, son sourire, ses yeux francs et rieurs, ses joues, ses cheveux qu'il rêvait de caresser de sa main. Il se reprit un peu et baissa les yeux.

    - Je vais prendre un verre de vin, ta meilleure bouteille s'il te plaît.
    - C'est une grande occasion,
    fit le patron avec un sourire amusé et engageant. Et vous mademoiselle, que prenez-vous ? demanda t-il en se tournant vers Ava.

    Lenox laissa faire, et garda les yeux baissé, comme si il réfléchissait. C'était le cas. Son coeur battait à tout rompre d'angoisse. Il devait lui dire ; tout lui dire. Qu'il était un lycan, qu'il était attiré par elle. Non, ce n'était pas bien. Elle, de son côté, n'aurait jamais envie d'une idylle avec lui. Plus il y songeait, plus il imaginait mal Ava attendant ses appels avec le coeur brisé, loin de lui, loin de ses bras ... Puis une évidence lui vint : il arrêterait tout si cela lui permettait de vivre avec Ava. C'était un choc, comme une baffe ; il aimait ce qu'il faisait, mais de toue évidence, il appréciait plus la jeune femme que son métier, que ses fans. Il leva le regard, troublé, pour regarder Ava ; oui, il l'aimait d'une façon qu'il ne se souvenait plus. Il ne se rappelait plus combien sa présence faisait battre son coeur. C'était si niais, mais si agréable !
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