| | ÂGE : 30 ANNIVERSAIRE : 11/10/1993
DATE D'INSCRIPTION : 19/09/2012
MESSAGES : 52
|  Lun 05 Nov 2012, 10:40 am Dawn L. Summers « dawnie & Leena » ❝ my heart's a stereo
« Un petit lapin qui s'appelait Poupine
Avait rendez-vous avec sa Poupinette
Ses parents n' voulaient pas qu'elle devienne sa copine
Parce qu'en fait, Poupinette, c'était une belette ! » Quelque part. Il fait nuit et Dawnie n’est pas au lit. Tiens ça rime. Devenons poètes. Dawnie c’est une petite fille. Enfin… Une petite fille par certains côtés. Néanmoins, par d’autres… Ce soir là, elle a décidé qu’elle était une adulte. Ce soir là, elle a fait le mur pour s’évader loin du cocon familial et casser un peu le cordon qui la relie à Buffy. Parce que oui, Buffy c’est… Buffy c’est Madame Maman. Elle se comporte avec elle comme si Dawn était sa fille ou sa chose à protéger, et avouons-le, ça tape sur le système de la petite. Voilà. Justement. Petite, c’est un terme à ne pas employer devant elle. Si vous voulez vous faire mordre, appelez la petite ou gamine, et là… Vous verrez. Enfin bref revenons à nos moutons. Ce soir là donc, comme nous le disions à raison, la peti… la grande adolescente de 19 ans s’en allait cueillir des champignons au bois de Boulogne. Huhu allez un peu de sérieux ? C’est mieux non dans un RP, d’avoir l’air sérieux ? Bon alors. Elle était quand même un peu défoncée aujourd’hui. On ne sait pas trop ce qu’elle avait prit ou ce qu’elle s’était injectée, mais ça n’avait pas l’air de la rendre intelligente. En fait, ça avait plutôt l’air de la mettre dans un état second, loin, loin, loin du monde extérieur. Elle déambulait comme une petite sirène perdue dans les rues de Sunnydale, ne se souciant même plus du temps qui passe. Elle ne priait plus non plus pour ne pas croiser Buffy ou un de sa clique. Non, elle était au dessus d’eux maintenant. Elle était partie loin. Il faisait un peu froid cette nuit, et les quelques passants autour d’elles pouvaient entendre le grand bruit de claquement que faisaient ses dents en s’entrechoquant. Elle était sortie avec sa veste, mais en se piquant elle avait réussi à la perdre en route. Ce qui faisait qu’elle mutait un peu plus en glaçon à chaque minute. Mais pour comprendre l’histoire, il vous faut nous suivre dans notre machine à remonter le temps et revenir quelques mois en arrière. Notre petite Dawnie chérie sortait avec Janice – comme d’hab. – et elle avait rencontré quelques petits ennuis en chemin. – comme d’hab aussi – C’était Leena (vous connaissez Leena, hein ?) Eh bien, c’était elle qui avait tiré la petite de là. Elle avait éloigné un gars un peu chelou de Dawn et s’était gentiment proposée pour la raccompagner dans sa demeure, ce qui bien sûr avait projeté Leena directement sur le piedestal de Dawnie. Elle l’aimait beaucoup, et savait qu’elle lui devait un service, mais n’attendait que l’occasion pour éponger sa dette. Voilà. Nous pouvons revenir là où nous en étions. Alors… Où en étions-nous déjà ? Ah oui, Dawnie défoncée. En fait, il n’y’a pas grand-chose à reprendre. Elle arriva en bas de l’appartement de Leena, et au lieu de monter les marches comme tout le monde, Dawnie les grimpa à quatre pattes. Elle mit dix minutes à arriver au premier étage. Oui, parce qu’elle faisait des pauses accrochée comme un koala à la rampe d’escalier toutes les cinq secondes. Une fois devant la porte, elle se hissa sur la pointe des pieds (oui elle est toujours à moitié à quatre pattes) et pressa la sonnette de toutes ses forces. « Cerf cerf ouvre moi ou le chasseur me tuera ! » Allez allez ouvre ouvre. |
| | ÂGE : 29 ANNIVERSAIRE : 20/10/1994
DATE D'INSCRIPTION : 29/05/2012
MESSAGES : 442
Absence : Présence un peu réduite.
| Mar 06 Nov 2012, 5:08 pm Leena A. Wilee ❝ i’m just a kid. ❞ I'm lyin' here on the floor where you left me … I think I took too much. I'm crying here, what have you done ? I thought it would be fun. Run just as fast as I can, to the middle of nowhere, to the middle of my frustrated fears, and I swear you're just like a pill, instead of makin' me better, you keep makin' me ill.
D’un geste machinal, Leena attrapa l’un des chatons qui trottinait par terre, glissant une main sous son ventre pour le soulever et le caler contre sa poitrine. L’adorable boule de poil se laissa faire, ronronnant doucement dès l’établissement de ce contact. Baillant légèrement, la néerlandaise alla poser ses petites fesses de sorcière sur le canapé, ramenant le petit chat sur ses genoux. Kuzco, de son charmant prénom. Une bestiole au poil noir et roux. D’où son nom, un tout petit peu. Mais oui, vous savez. Kuzco, c’est un lama noir et rouge, hein. Et à défaut de faire une coloration de punk à son chat, elle avait trouvé un adorable minou noir et roux, poil peu commun d’ailleurs. Et bref, il était doux, moins chiant que le vrai Kuzco, et une machine à ronron permanente. C’était pas Kuzco qu’elle aurait dû l’appeler, mais plutôt Diesel. Ou bien Mobylette. C’moi qui vous le dit.
Avec un long soupir, la jolie brunette attrapa son livre, le rouvrant à la bonne page. Son thé au miel refroidissait doucement sur la petite table à côté du divan, tandis qu’elle reprenait sa lecture passionnée. Un roman surprenant et agréable à lire, thriller engagé contre le racisme. Un petit bonbon pour une jeune demoiselle aux goûts de lecture prononcés. Doucement, elle ramena une mèche de ses cheveux de jais en arrière, croisant ses jambes sur les coussins moelleux, en tailleur. Elle passait une soirée pour le moins banale, et peu intéressante. Mais parfois, cela faisait du bien. Pas de travail, pas d’ennuis, pas de rendez-vous. Bref. Une soirée idéale. Elle n’avait aucun sortilège à travailler, bref, rien à faire, à part se boire une boisson chaude en câlinant un de ses chats, et en lisant un bon livre. Et pourtant, elle qui d’ordinaire aurait voulu passer des soirées de la sorte touts les soirs, aujourd’hui, elle n’en avait pas envie. Elle aurait voulu une petite bourrasque de fraîcheur dans sa journée décidément trop monotone. Une petite apparition. N’importe quoi, n’importe qui. Car même son livre n’arrivait pas à écarter ses pensées de tout ce qui lui arrivait, ces derniers temps. Sa quête secrète de ramener son frère à la vie était en train d’être apprise de tout Sunnydale. Super. Coraline l’avait appris, et lui prenait très légèrement la tête avec ça depuis. Quant à Blake, elle lui avait balancé elle-même. Vive le rhum. Heureusement, il ne l’avait pas mal pris. Il y avait quelqu’un à qui elle aurait bien aimé le dire. Quelqu’un qu’elle appréciait, à qui elle avait envie de faire confiance, et qui serait de bon conseil, elle le savait ; Gareth. Ils ne se connaissaient pas depuis si longtemps que ça. Mais elle avait confiance. Et, peut-être qu’il aurait pu l’aider. Si seulement il avait pu croire au surnaturel … Elle avait déjà eu l’occasion de le constater plusieurs fois ; il trouvait une explication rationnelle à tout ce qui pouvait être surnaturel. Ce qui avait le don de rendre notre petite sorcière un peu triste ; certes, elle adorait l’idée de pouvoir discuter sans faire affaire de sorcellerie, ou de fantastique, ça changeait les idées. Mais la plupart de ses problèmes découlaient de la magie. Et en ça, il avait beau être son ami, mais ne pouvait rien pour elle.
Soudain, alors qu’elle était plongée dans ses pensées, Leena entendit la sonnette retentir dans l’appartement. Elle regard l’heure. … Bon, d’accord, elle avait souhaité avoir de la visite, mais à cette heure-là c’était franchement incongru. De son pas léger et sautillant, elle laissa retomber Kuzco sur le sol, se hâtant d’aller jusqu’à sa porte. La sonnette carillonnait toujours dans l’appartement, à son grand dam. Elle se hissa le plus qu’elle put sur la pointe des pieds, afin de regarder dans le judas de sa porte d’entrée. Personne. Pourtant, la sonnette continuait de retentir. Gnié ? Déverrouillant la porte, elle l’ouvrit d’un geste brusque. Et là, s’arrêta nette. Mon dieu.
« Oh my God. »
Se penchant immédiatement pour glisser un bras de Dawn autour de sa propre nuque, la hissant ainsi pour la remettre sur pied, la petite Wilee n’eut même pas un millième de seconde de réflexion. Elle tira son amie à l’intérieur, refermant tant bien que mal la porte derrière elle. Voyant qu’elle n’arrivait pas à faire les deux à la fois, elle grogna, lançant rapidement un sort sur sa porte pour la faire se refermer et se verrouiller. Grâce à quoi elle put se concentrer sur sa pauvre petite Dawnie. Mais qu’est-ce qui lui était arrivée ? Prenant à peine le temps de la regarder, se préoccupant davantage de l’amener dans un endroit plus confortable que le palier de l’immeuble, Leena avisa le premier canapé qui lui arrivait sous le nez — oui parce qu’elle a un canapé, et une grande banquette qui fait le coin du salon, la petite bourgeoise. Ce serait parfait pour y lâcher Dawn. Car de toute manière, la néerlandaise aurait mis sa main à couper qu’elle était incapable de tenir debout. Faisant de son mieux pour l’amener à bon port du haut de son minuscule mètre cinquante-neuf, la brunette finit par enfin relâcher le bras de son amie. Elle poussa un gémissement. Un poids mort était toujours affreusement plus lourd que quelqu’un de vivant, le saviez-vous ? Ou du moins, c’était l’impression que cela donnait à le porter.
Détaillant doucement le visage de son p’tit brownie en s’accroupissant à côté du canapé, Leena vit la vérité lui sauter aux yeux, comme elle aurait dû le faire depuis l’instant où elle avait vu Dawn à quatre pattes devant sa porte d’entrée. Elle s’était droguée. Veillant à ce qu’elle ne tombe pas du canapé, Leena fronça les sourcils en une moue déconfite, triste et inquiète.
« Mais qu’est-ce qui t’a pris ? éè … »
Oh non, elle n’avait rien de Buffy Summers, ni d’une quelconque sœur, ou mère, ou que sais-je encore. Elle s’appelait Leena, et n’avait en aucun cas la prétention de s’imaginer ayant un droit quelconque sur cette petite jeune encore dans la fleur de l’âge. Par contre, elle était son amie. Et ça, ça lui donnait tous les droits du soin et de l’inquiétude.
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musique : pink — just like a pill. |
| | ÂGE : 30 ANNIVERSAIRE : 11/10/1993
DATE D'INSCRIPTION : 19/09/2012
MESSAGES : 52
| Mar 06 Nov 2012, 6:19 pm Dawn L. Summers « dawnie & Leena » ❝ my heart's a stereo
Il y'a pas mal de choses à savoir sur la famille Summers, ce que en toute logique j'espère, vous savez déjà. Buffy est une tueuse. Dawn est une clef. Buffy est parfaite. Dawn est rebelle. Et Dawn ce soir était accrochée depuis cinq minutes à la sonnette de l'appartement d'une de ses amies, sans relâcher la pression sur le bouton. Elle, elle ne se rendait pas vraiment compte de ce qu'elle faisait. Vous savez quand on est déchiré... Elle se sentait flotter dans un nuage de rêve et d'absinthe, loin du réel. Pourtant, il fallait bien redescendre un jour du Nirvana. L'héro ce n'est pas ce qu'on peut appeler quelque chose de sain ni de recommandable.
Mais bon. Dawnie y avait touché. Quand on touche, c'est très dur de lâcher, enfin vous savez ce que c'est. ... Non vous ne savez pas ? C'est pas plus mal.
Allez revenons à la petiote.
Enfin la porte d'entrée s'ouvrit, étalant au pied de Leena le mignon petit brownie brun. Elle était dans un sale état la gamine dis donc. Voilà ce qu'a du penser sa copine. Mais nous ne sommes pas dans sa tête, alors nous ne ferons pas de conclusions hâtives. Leena avait plutôt l'air paniquée de la voir affalée contre sa jambe comme un vieux sac poubelle, et elle attrapa aussitôt son bras pour la hisser vers le haut. ( Comme si on pouvait hisser vers le bas, hein. Va te pendre. ) Dawn planait à cinq ciel au dessus, mais elle sentit malgré tout les mains de quelqu'un l'empoigner par le bras et la tirer à l'intérieur. Puis, jusqu'au canapé bourgeois. Puis... Puis c'est tout. Ahhhh. Les remontrances maintenant ? Non. Allez t'es pas Buffy merde. Cela étant dit, le son de la voix de Leena tintait aux oreilles de Dawnie comme le bourdon éclatant de Notre Dame de Paris. Elle apposa ses mains sur sa tête et plissa les yeux. « Maiiiiis crie pas si fort teup mal trop. » Elle secoua frénétiquement la tête de droite à gauche, comme un métronome incessant pendant une bonne quinzaine de secondes. Elle n'attendit pas la réaction de Leena. Elle l'écarta d'un mouvement flou de la main et voulut se lever. Seulement... Elle n'y arriva pas. A peine le premier pied posé sur le parquet, que toute sa masse corporelle se retrouva projetée au même endroit. Biurk. Raté pour le coup du Lève toi et Marche. Bon enfin bref. Dawn se retrouvait donc à nouveau par terre. De ses lèvres bleuies par le froid s'échappa un grognement de mécontentement. Si si, un peu comme ceux des clebs qui s'apprêtent à bouffer le cul du facteur.
Dawnie ne laissa encore pas le temps à son amie de la ramasser, elle se coucha entièrement sur le sol et se mit à ramper rapidement... En zigzag bien sûr, vers une boule de poil de Leena. Elle allongea le bras et le voyait s'agrandir comme celui de l'homme élastique dans les 4 fantastiques. Elle poussa un hurlement de terreur mais saisit tout de même la boule poilue. Elle l'installa sur son ventre et se tortilla dans tous les sens, en lui tordant la queue,... Dans tous les sens aussi. Pauvre minou. Ce n'est pas très clair dans sa tête à Dawnie. « CHAAAAAAAT » Elle s'agita davantage en voyant le matou tenter désespérément de se dégager de son étreinte hystérique. Finalement, elle accepta son départ et détourna son attention de lui pour la porter sur le balcon. « C'est quoi ce bruit ? ... Hey, on échange nos vêtements ? » Se retournant vers Leena, elle venait de lui faire la plus indécente et la plus étrange des propositions. Bon, elle voulait pas la sauter, c'est juste qu'elle était défoncée mais ça on le sait. L'adolescente se rua sur la sorcière et la plaqua sur le tapis avant de grimper à califourchon dessus comme on monte un poney sauvage.
Le bruit d'un tambourinement de poing contre la porte interrompit les... Ebats. Huhu. Les faux ébats. Leena était immobilisée et Dawnie avait cramé un boulon. Mais apparemment, c'était le voisin qui venait se plaindre que ça faisait trop de bruit. Benwai. Tu m'étonnes... Enfin bon. Dawn lâcha aussitôt son amie qu'elle avait jusqu'alors malmenée inconsciemment, et courut se terrer dans un coin de la pièce en tremblant comme une marmotte apeurée.
« C'est... Les envahisseurs ? » |
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