WHEDONVERSE : TALES OF BUFFY

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You're gonna have to step over my dead body • PV

Charlize G. Willems
Charlize G. Willems
ÂGE : 34
ANNIVERSAIRE : 09/04/1990
DATE D'INSCRIPTION : 05/08/2012
MESSAGES : 387
Jeu 29 Nov 2012, 3:53 pm
Charlize G. Willems


You're gonna have to step over my dead body.
« ... before you walk out that door. »




❝ feat. SPIKE & CHARLIZE. ❞


- Vous devez comprendre que tout ceci est en l’intérêt de votre propre bien, docteur Willems, se justifiait ainsi donc Maynard, visiblement mal à l’aise et englué dans un embarras plus que évident. Vous êtes un très bon docteur, la meilleure qu’il m’est été accordé de superviser. Ceci allant depuis les premières années où j’ai postulé pour devenir directeur de la morgue de Sunydale.

Impassible, bien que très acerbe, les grands yeux noisette de la légiste s’élèvent posément vers la source de cette voix qui planait timidement dans l’atmosphère mortuaire. Sinistre tête à tête, pour un sinistre entretien. Si l’on pouvait tuer un être d’un simple regard, drastiquement, ici, là, maintenant, Charlize était persuadée que ce vieux bouque rabougri n’aurait pas fait long feu. Ouiii, vraiment ouiii, la ténébreuse avait comme qui dirait des envies de meurtres, son regard limite un peu beaucoup assassin en disait vraiment long sur ce qu’elle pouvait secrètement penser. Serrant solidement les dents, sa mâchoire se crispait hargneusement, menaçant très près de se déboîter alors qu’elle s’emparait habilement du manche de son couteau gisant paisiblement là au travers des vestiges désordonnés de son bureau recouvert de paperasse et hautes montagnes de dossiers quelconques. D’un geste vif et brusque, le fil acéré de son arme d’infortune tranche l’invisible et cille au travers l’air glacial, les flancs saillants de la lame translucide brillant merveilleusement sous l’éclat blafard des néons suspendus au plafond, avant de finalement s’enfoncer et disparaître prestement dans les juteuses entrailles de…

- Ces belles tomates viennent-elles de votre jardin ?

Excusez-là pardon ? Incrédule, non sans arrêter sa futile besogne, l’un de ses fins sourcils se haussait légèrement au-dessus de son regard insondable et austère alors qu’elle ne pouvait empêcher cette question inattendue de la rendre soudainement vulnérable. Parce que bien sûr, entre dépecer des morts, résoudre leurs mystères, rédiger leurs rapports, là, à quelque part, au travers de tout ça, l’idée d’entretenir un potager lui avait judicieusement traversé l’esprit.

- Selon-vous, Gustave ?! s’indignait-elle, différée par son tact légendairement si peu soigné, tandis qu’elle voyait s’étaler par-delà ses doigts et ses ongles manucurés les multiples quartiers de tomates fraîchement taillés qui jonchait adorablement sa petite planche à découper. Ugh ! Elle détestait cuisiner ! La gastronomie la rebutait comme la peste ! Elle se faisait chier à tous les matins en se servant simplement un bol de céréales ! Qu’est-ce qu’elle foutait là à trancher des quartiers de tomates, donc ?

La réponse à cette question se résumait en deux mots à peine : Gustave Maynard. Son patron. Son supérieur. THE boss. Lui, cette âme trop bonne et charitable qui, pour la mille-et-unième fois depuis son embauche, lui offrait un sursis et une occasion rarissime de pouvoir conserver son job si précieux. SA raison d’exister.

- Voyez ? C’est exactement de ça que vos collègues se plaignent…

- De quoi, précisément ?

- De vous. De cette attitude. De votre manque de sympathie et d’intérêt envers autrui. Vous ne savez pas vivre, Charlize, s’égosillait désormais papy, à grands gestes de bras et frôlant dangereusement l’infarctus.

- La raison exacte du pourquoi est-ce que j’ai décidé de fréquenter et de côtoyer les morts, Gust...

- Ne commence pas… ne commence surtout pas, yeux exorbités, il pointait un index autoritaire sur la belle amazonienne s’afférant à ses fichus quartiers de tomates alors qu’il reculait fébrilement vers la porte double battante, le visage écarlate d’exaspération et de colère mêlé. Demain soir, au centre-communautaire, je veux te voir toi, avec ta contribution au dîner de charité entre les mains. Tu te mêleras à la foule, tu t’efforceras d’afficher ton plus beau sourire et tu socialiseras avec tes partenaires. Tu t’intéresseras à tes collègues, passeras un beau moment avec eux et les convaincras de ne de plus vouloir te voir te rembarrer à Los Angeles. Tu es un excellent médecin légiste, tes ouvrages acharnés sont plus que bénéfiques pour cette morgue, tu le sais très bien. Malgré cela, à l’exception de moi, il n’y a personne d’autre qui désire véritablement te garder ici. Demain soir, c’est ta chance de pouvoir prouver aux yeux de tes collègues que tu es autre chose qu’une garce finie. Ne me déçois pas, Charlize, je t’en prie ! Cette morgue à désespérément besoin de tes services…

Tellement trop de compliment, limite, la principale concernée s’empourprerait de timidité.

- Ne me déçois pas, et sur cette supplication désespérée, Maynard s’évaporait au travers de la porte double battante, laissant seule une Charlize impassible qui, retroussant à peine le museau au-dessus de ses dossiers, observait s’éloigner dans le long couloir blafard son patron renfrogné…


Seule à nouveau, Charlize fermait lentement les yeux et soupirait profondément… l’avenir de sa profession reposait sur… ce satané dîner de charité… ZHE soirée redoutée…

Chienne de vie quand tu nous tiens, right ?


_________________

Don't forget you've got love, you've got bravery, you've got trust, you've got bodies, responsibilities. There's still mountains that's pushin' up from underneath. You've got pain, it's not so strange but now you've had enough, don't forget your bones and skin... or where you go, or where you've been.
« YOUR SKIN & BONES GET KINDA HARD. »
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Spike
Spike
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Lun 03 Déc 2012, 12:22 pm
Spike


YOU ARE GONNA HAVE TO STEP OVER

MY DEAD BODY!





❝ feat. CHARLIZE & SPIKE. ❞



Deux sangles de cuire fermement serrées cadraient sa parfaite silhouette. La première passait au niveau de ses cuisses, la contraignant de tous mouvements, tandis que la seconde comprimait son buste, immobilisant sa pauvre carcasse au brancard usé par les années. Son regard voilé de désirs morbides caressait son corps svelte et désirable, fantasmant un schème destructeur marquer au fer sur son derme brûlant. Son imagination lui était si bon et fidèle qu'il pouvait presque y goûter les sanglots d'une douleur cuisante et les supplication d'un enfer trop personnel et tangible. Malheureusement, cette danse se dansait à deux.
Charlize, il est temps de te réveiller, amour…

Dans une douceur infini qui lui était si peu habituelle, il effleura le flanc de sa joue du revers de la main. Poursuivant son chemin, ses doigts qui se faisait soudainement plus insistants, parcouraient maintenant le creux de son cou, s'attardant fiévreusement sur sa jugulaire. Il ne savait pourquoi, il ne savait comment, mais cette femme l'obsédait complètement. Malheureusement pour elle, Spike avait finit de courir après une réponse qui semblait inexistante…

Doucement, il approcha ses lèvres avides de sa convoitise, convoitise qu'il baisait du regard depuis maintenant plusieurs poignées de minutes.
- Réveille-toi ma Belle aux Bois dormant…
Effleurant maintenant son cou du bout de ses lèvres glaciales, d'une voluptueuse indolence, il planta d'un geste vif le scalpel qu'il tenait anxieusement de sa paume despotique à même sa gorge enivrante. Bonsoir à toi, amour. Lâcha-t-il tout bonnement sous les allaitements désespérés de la légiste qui se faisait plus exquise que jamais. Arrête. Arrête, Charlize. Ne t'épuise pas à essayer de retrouver ton souffle. Tu sais, tout comme moi, que c'est peine perdu. Tu ne fais que devancer ton heure, et on a pas encore finit de jouer toi et moi…!

Lui laissant une seconde ou deux pour assimiler cette affliction maintenant omniprésente qui avait insidieusement fait de son âme son nid, Spike approcha d'un pas léger quasi-furtif la table de travail de la coroner. Boulot. Boulot. Ça toujours été que le boulot pour toi. Alors allons-y. Mettons-nous au boulot très chère! Sa main valsait au-dessus de ces outils de travail qui se voyait soudainement prendre une toute nouvelle utilisation.
Par où commencer…?


* * *


Par où commencer? Par où commencer.
Ce vil fantasme encore trop nébuleux devait commencer par le commencement.
Ce vil fantasme encore trop nébuleux se devait d'arriver comme il l'avait si splendidement imaginé.

Sans perdre une seconde de plus, Spike avait brisé la minuscule fenêtre, maigre source de lumière du sous-sol de la morgue, s'improvisant une porte d'entrée nocturne personnelle. Entamant aussitôt sa marche en direction de sa douce légiste, il repassait maladivement le film des abysses de sa torture comme le ferai un tourne-disque défectueux grinçant sa mélodie à tue-tête. Ce soir serait un soir à marquer d'une pierre vermeille. Sans même ralentir le pas, Spike encastra son poing dans la boîte de courant qui se trouvait maintenant tout juste à ses côtés. Et hop. C'est l'heure de jouer à cache-cache, amour.

Tapit dans l'ombre, Spike se trouvait à quelques centimètre à peine de la nuque de la coroner, humant fiévreusement le doux parfum de la naïveté qui suintait de chaque pore de sa peau tentatrice. Bonsoir, tendre agneau. Envie de jouer?


© Disturbed.

_________________

❝ I KNOW I'M NOT FORGIVEN BUT I HOPE THAT I'LL BE GIVEN SOME PEACE. ❞ There are things I have done, there's a place I have gone, there's a beast and I let it run, now it's running my way. There are things I regret, that you can't forgive you can't forget. There's a gift that you sent, you sent it my way. So take this night and wrap it around me like a sheet. I know I'm not forgiven but I need a place to sleep...
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Charlize G. Willems
Charlize G. Willems
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Mar 08 Jan 2013, 2:52 pm
Charlize G. Willems


You're gonna have to step over my dead body.
« ... before you walk out that door. »




❝ feat. SPIKE & CHARLIZE. ❞


Charlize soupirait… encore… et… encore… toujours… finalement. Elle se demandait où et quand, exactement, est-ce que sa vie était devenue à ce point si pathétique et sans queue ni tête ? Dépendre de ces quartiers de tomates, pour se promettre un avenir relativement meilleur au sein de sa profession chérie, il fallait admettre que tout ceci n’était fichtrement pas crédible. L’obliger d’aller à ce stupide dîner de bienfaisance, pour convaincre les gens qu’elle n’était pas à ce point si garce, ce n’était pas non plus le meilleur moyen pour gravir un échelon supplémentaire dans l’estime de tous et chacun. Savoir qu’elle n’était à ce point si peu appréciée aux yeux de tous ses collègues qui désiraient la voir se rembarrer à Los Angeles, il fallait avouer que cela faisait franchement pitié et peur ! S’accrocher INVOLONTAIREMENT à la jupette de son patron, pour se garantir un sursis supplémentaire de la part de ce lèche cul de première, il fallait aussi dire que son cas était franchement désespéré et désespérant. Des amis, elle n’en avait pas de besoin. S’étaler un cercle social, tisser des liens avec ses collègues, sérieusement, elle en avait foutrement rien à battre. Ça… tous le savaient et c’était justement ÇA qui la retenait désormais par les couilles. L’expertise ne se basait pas sur la qualité mais bien sur la personnalité. Et une personnalité, Charlize, elle n’en possédait aucune ou presque… Bref, où et quand, exactement, est-ce que sa vie était devenue à ce point si pathétique et sans queue ni tête ?

Usée à trancher ses quartiers de tomates, comme jamais avant elle n’avait tranché de quartier de tomates, en vain, elle essayait de comprendre la vie et toute autre question existentielle du même type. Bourreau de travail, elle ne daignait même pas rentrer chez-elle pour achever sa besogne actuelle… si obsédée par la mort, elle préférait et de très loin cuisiner son bol de salade italienne sur place, ici-bas, dans les ténèbres des sous-sols poisseux de la morgue de Sunnydale. Tout compte fait, apparemment, outre la personnalité, il semblerait que la belle ténébreuse ne possédait encore moins de vie ! Tant de révélation… pour malheureusement si peu d’intérêt.

Elle était sur le point de lacérer méticuleusement les juteuses entrailles de son prochain légume tout frais sorti de son sac d’épicerie, lorsque, violemment comme ça, les cônes lumineux perchés candidement au-dessus de sa tête décidèrent de rendre l'âme et de la plongée dans l’obscurité sépulcrale et dense. Il faisait nuit noir dans son bureau, seul les lumières projetés depuis un éclairage extérieur alimentaient toute source de lumière au cœur de cette noirceur naissante et dont elle n’en comprenait pas la raison d’être. Durant un quart de douzième de secondes, la légiste s’était crispée sur son siège à roulettes, angoissée à l’idée qu’elle ne puisse elle-même avoir provoqué ce court-circuit... son antipathie électrique avait tendance à faire des siennes lorsqu’elle se retrouvait un brin ennuyée et ou encore froissée. Certes, Maynard et sa bande d’hurluberlus la faisait chier, seulement, voilà, quoi, pas au point d’en faire cramer tous les fusibles de l’édifice… right… RIGHT ?! À moins que…

Une voix suave à l’accent Shakespearienne s’élevait sournoisement dans la torpeur de cette fourbe sérénité qui s’était élevée au cœur de cette sombre pièce à l’approche austère et sinistre… Entrée dramatique et fracassante que voici. Je concède avoir été surprise et confuse. Acquiesçait ainsi donc la légiste qui se lassait déjà d’essayer de comprendre les nouvelles motivations de cette présence infortune qui se tenait droit debout derrière-elle. Le Chaos se bornait réellement à toujours les vouloir ensemble ces deux-là ou merde ? Doucement, Charlize toupillait sur sa petite chaise à roulette, ses grands yeux charbonneux rentrant directement en collision avec les belles prunelles azurs de son sempiternel petit problème, dont le nez livide et froid se ramassait quasi écrasé contre le sien tant que la proximité demeurait… assez intime et restreinte… et qui d’ailleurs ne manquait pas de la désarçonner. Il n’y a pas de doute à se faire ; la mort et le silence vous va si bien. Dommage que les choses se compliquent lorsque vous prenez la parole.

Hahahahahaha ! La bonne blague. On s’en tapait tous les cuisses, ma belle !

- Dites, vous ne sauriez pas cuisiner ?

Euh… WTF ?
N’attendant aucune réponse de la part de celui qu’elle avait menacé de mort un an plus tôt, candidement comme ça, comme si cela serait la chose la plus banale au monde, la légiste laissait paisiblement déchoir entre les mains de sa grande-fausse-blondasse-folasse-canneuse, son couteau de cuisine et un concombre encore emmitouflé dans son emballage de plastique transparent.

- Peu importe. J’ai une salade italienne à préparer. Vous allez m’aider.


Ceci n’étant pas une proposition mais bien un ordre, avec insistance, la légiste invitait/accompagnait monsieur le vampire à venir prendre place sur une petite chaise à roulette qu’elle avait repêchée et attirée tout près d’elle alors que visiblement elle venait tout juste d’être happée par le zèle d’une illumination de Dieu… aheum… lol.


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