WHEDONVERSE : TALES OF BUFFY

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Quand on parle d'avenir. | Abby

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Lun 11 Juin 2012, 6:38 am
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    Lenox était allongé dans sa chambre de Motel. Il se gratta le front, encore un peu endormi. Il avait enfin des jours à lui ! Après le tournage au centre commercial, il avait eu le droit à un peu de congés. C'était le bonheur, totalement. Sauf si on songeait au loup qui grognait à sa porte intérieure, prêt à la défoncer, prêt à sortir, sauvage, bestial, violent. Il sentait la pleine lune approcher, comme un homme sent la mort arriver. C'était tout aussi agréable. Et pourtant, comme parfois la mort offre un répit, sa vie sauvage lui permettait d'oublier la folie de la vie humaine. C'était parfois bon, de ne plus penser à rien d'autre qu'à la simple survie. Vivre dans le présent, ne rien vouloir de plus qu'un ventre plein, et peut-être un toit au dessus de sa tête. Lenox était un énorme loup noir, aux yeux d'or ; il arrivait souvent à éviter d'attaquer les humains, mais les pauvres bêtes, qu'elles soient lapins, daims ou même ours, n'avaient pas cette chance. L'acteur soupira ; il sentait cette faim de vie, de liberté, que le loup attisait en lui. Il aurait aimé pouvoir tout plaquer, et rejoindre une meute des siens. Hélas, malgré ses recherches, il n'avait toujours trouvé aucun autre loup-garou. Des chasseurs tuaient ceux qui étaient trop violents ; était-ce si rare, à présent, d'être un lycan ? Il eut un frisson, et préféra ne plus penser à ce genre de choses.

    Lenox se releva de son lit aux draps frais, et ouvrit une fenêtre ; l'air calme et froid de la nuit lui fit du bien. Quelques jours avant ses transformations, il se mettait à avoir comme une fièvre, il transpirait facilement et ses yeux prenaient souvent une lueur d'or, pareille à une étincelle de soleil. L'instinct du loup se faisait plus fort, aussi ; mais il le maîtrisait. Il tira les rideaux et se déshabilla lentement ; le bruit de la télé noya celui de la douche qu'il prit. L'eau glacée ruissela sur son corps et apaisa la brûlante ardeur de l'animal en lui. Quand il sortit, il se sentait frais et reposé ; il coinça une serviette autour de ses hanches et prit le téléphone : appeler le room-service et commander de la viande, crue. Bonne idée, approuva le loup. Le ventre plein, on est toujours mieux. Lenox était d'accord. Il composa le numéro de la réception.

    - Bonsoir ; serait-il possible de commander quelque chose à manger ?
    - Bien sûr, Monsieur Merula
    , dit une voix féminine, avec une intonation timide. Que pouvons-nous vous servir ?
    - J'aimerais beaucoup un tartare de boeuf, saignant. Avec un accompagnement de légumes aussi.
    - Bien, je vous fait monter ça dès que c'est prêt. Et dites-moi, serait-il possible d'avoir un autographe s'il vous plaît ? Je travaille demain matin, mon prénom c'est Shelsea.
    - Bien sûr, soupira Lenox avant de raccrocher.

    Il s'étira dans un craquement d'os, et ses muscles roulèrent dans son dos. Il s'allongea de nouveau, appréciant le contact doux des draps sur sa peau. Il regarda un instant la télévision : une chaîne d'information, qui parlait d'attaques d'animaux dans une forêt toute proche. Les autorités avaient retrouvés des carcasses d'animaux démembrés. Un loup-garou ? Ce n'était pas lui, en tout cas. Son espoir s'éteignit en même temps que l'écran ; il n'aimait pas la télévision. Il préférait de loin lire. Il sortit un bouquin qu'il posa sur l'oreiller, prit quelques affaires et s'habilla d'un jean simple et d'une chemise. Il la laissa entrouverte, à cause de sa chaleur corporelle qui avoisinait les 40°. Il se sécha les cheveux avec la serviette. Son effort pour les coiffer resta vain : ils tombaient sur ses épaules en mèches folles, et il les plaqua en arrière pour voir au moins la paix quand il lirait. Il s'installa quelques minutes dans un fauteuil près de la fenêtre, et eut le temps de lire trois paragraphes quand on toqua à la porte.

    Viande ! s'écria le loup dans sa tête. Son estomac lui répondit avec joie. Lenox posa donc son livre et s'approcha de la porte ; il ne songea pas à regarder par le judas. Peut-être aurait-il dû. En ouvrant la porte, il s'attendait à trouver un chariot où serait entreposé son plat. Mais il ne vit qu'une silhouette apparemment féminine ; ses yeux se posèrent sur elle, un peu étonné. Viande ? réclama le loup, en forçant la porte de son esprit. Lenox retint difficilement l'animal, et il détourna la tête pendant qu'un reflet d'or passait dans ses yeux. Il inspira et demanda d'une voix un peu tendue :

    - Oui ? Que puis-je pour vous ?

    Il espérait que ce n'était pas une fan. Il était sensé vivre ici incognito !
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Lun 11 Juin 2012, 10:26 am
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Quand on parle d'avenir. | Abby Ben4910Quand on parle d'avenir. | Abby Evanna-lynch-just...shoot-04-35605fb

Quand on parle d'avenir.

La nuit était tombée sur la ville de Sunnydale. Mais comme toujours elle était loin de dormir. Les rues et ruelles étaient emplis de monde. Il faisait d'ailleurs un peu froid ce soir là. Mais cela n'empêcha guerre à la De Balsac de pointer de le bout de son nez dehors. Elle était bien couverte. Jusqu'au cou, alors elle ne craignait pas vraiment ce froid du soir. Elle portait un simple jeans de couleurs foncé, un tee-shirt à longue manche noir, un beau pull en laine noir, une écharpe multicolore et ses bottes favorites aux pieds. Elle était plutôt jolie vêtue de cette façons.
Seule, elle déambulait dans les rus de la ville. Elle n'avait pas beaucoup d'amis et le peu qu'elle avait devait avoir autre chose à faire un vendredi soir que d'aller errer sans but et dans le froid la nuit. Mais cela ne la dérangeait pas du tout de marcher, et ou qu'elle aille, seule. D'abord parce qu'elle en avait l’habitude mais aussi parce que ça lui permettait de réfléchir. Les trois car du temps quand elle avait besoin d'un moment à elle pour songeait c'est parce qu'elle essayer de mettre des noms sur les visages qu'elle voyait dans ses prémonitions. C'est quand t-elle était seul, et peu importe l'endroit, qu'elle s'adonnait à se genre de réflexion. Le plus souvent elle tenter de comprendre la signification exacte de ses rêves,des ses flashs qui lui parvenait. Et en songeant à cela, elle souvient subitement d'un rêve qu'elle n'arrêtait pas de faire depuis trois jour. Bien sur, ce n'étais pas une nouveau ! Mais ça ne lui était jamais arrivé avec autant d'insistance. Il lui était arrivait ces trois derniers jours de faire trois fois le même rêve dans la même nuit. Du coup elle manquait pas mal de sommeil et avant peu dormit.

Cette nuit, elle ne voulait pas une fois encore revivre ce qu'elle était en mesure de ressentir dans ce rêve. Elle voulait l'oublier un moment et respirer. Car parfois, dans ses prémonitions elle se retrouvait à la place de la personne qui souffrait, qui se sentait perdu ou abandonné, gelé, blesser ou encore dans un état second. Ce n'était pas toujours agréable. Et justement, le rêve qu'elle faisait ces dernières nuit lui faisait mal physiquement et moralement la De Balsac était dans tous ces états. Elle n'aimait vraiment ça, même si sont bon était pour elle un cadeau et que pour rien au monde elle ne le changerai.

Quand Abby ouvrit les yeux, elle se trouvait au beau milieux des bois. Elle soupçonnait être dans la forêt de Sunnydale, mais elle n'en était pas tout à fait sur. Elle se trouvait au bout milieux de nul part et dans l'ombre, il faisait nuit. Il n'y avait que pour seul éclairage le claire de lune, elle était pleine. Byb's savait ce que cela signifiait. Elle n'était pas en sécurité au beau milieu de cette forêt. En ces soir ou la lune est pleine les loups robent. Mais étrangement, elle n'était pas effrayé. Pour tout dire elle était même détendu et chercher quelqu'un. Elle jeta de rapide cout d'oeil autour d'elle et au bout de quelques seconde à peine, son regard se posa une une immense silhouette. Celle-ci était aussi sombre que la nuit, mais Abby put l'apercevoir grâce à la couleur or et luisante de ses yeux. Ayant ainsi trouvé celui qu'elle chercher, elle s'approcha. La silhouette en fit de même.
A présent, deux ou trois mètres à peine les séparaient. La De Balsac avait cessait son avancé et observait avec attention l'être quel avait face à elle. Lui continua d'avancer, jusqu'à ne laisser qu'un seul et unique mètres entre deux. Maintenant en pleine lueur de la lune, Abby pût voir en intégralité le loup qui lui faisait face. Elle sourit.
Soudain, une chose changea dans son regard. Il devient plus menaçant qu'il ne l'était déjà et il retroussa ses lèvres sur ses crocs. Byb's aurait put et aurait dû avoir peur, mais ce ne fût as le cas. Elle s'avait qu'elle ne craignait rien. Elle resta donc de marbre, stoppant tout ses mouvements et presque sa respiration. Tout à cou, le loup bondit ! Abby n'était plus si sur d'être en parfaite sécurité. Elle se replia donc sur elle même en ferma les yeux... Quelque secondes plus tard, elle les rouvrit et avait était soulagé de ne pas avoir fini en chaire à patté ! Mais elle compris de suite qu'il y avait un problème. Si se n'était pas sur sa personne que le lycan avait bondit, sur qui ou quoi est ce ? Abby fit volte face et découvrit avec stupeur un second loup. Celui-ci avait le pelage plus claire que l'autre. Mais dans ses yeux il y avait aussi une lueur, Byb's n'eut le temps de voir laquelle. Les deux loups s'étaient engagé dans un combat sanglant et certainement à mort. La De Balsac, ne pût alors rien faire. Sorcière ou non, lorsque deux deux se battait dans un combat à mort, il valait mieux éviter de s'interposer entre eux. Et puis, même si Abby avait tentait quelque chose,les sortilèges qu'elle aurait lancé n'aurait était guerre suffisamment puissant à cause de l'état dans lequel elle se trouvait. Elle avait mal... Toutes les blessures causé par le loup claire au loup au pelage noir ébène lui était comme transmise. Elle ressentait à présent ou ce qu'il ressentait lui. Et s'il parvenait à ne pas trop les sentir ou a y accorder trop d'attention, Byb's elle souffrait énormément et se tortillait dans tous les sens. Le combat continua de faire rage pendant longtemps et jusqu’à ce que le loup noir soit propulsé violemment en arrière. Il se fracassa contre un arbre et semblait à bout de force. Toute de suite après il retrouva sa forme humaine. Le pauvre homme baignait dans son propre sans, mais il était aussi maculé de celui de l'autre loup. Soudain, son regard se posa sur la De Balsac qui souffrait autant que lui. Son regard l'implorait, lui suppliait presque de l'aider. Abby tenta de prendre son mal en patiente, se releva du sol et couru vers l'homme à terre. Mais avant qu'elle n'ait put l'atteindre, le second loup vient s'interposer entre eux deux.


Abby se réveillé toujours à ce moment là. Elle était donc pas en mesure de savoir qui allait ensuite se passer, même si plusieurs idée de scénarios lui avait traversé l'esprit. Byb's repensé à son rêve tout en marchant. Cette prémonition l'intrigué sans doute plus que toutes celles qu'elle avait eu au paravent. Dans sa vision, elle cherchait l'homme loup qui c'était fait attaquer par un autre. Elle le chercher et elle le connaissait. Alors qu'en réalité, cette homme, elle ne l'avait jamais vu. Byb's ne connaissait strictement rien de lui. Alors pourquoi était elle convaincu dans ses songes de le connaître ?
Au loin la De Balsac aperçus un café. N'ayant rien d'autre à faire, elle décida d'aller y boire un bon café. Elle préssa donc sa cadence et entra dans le café-bar. Elle se dirigea instantanément vers le comptoir et passa sa commande au serveur présent. En observant la carte des café elle changea d'avis et au lieu de prendre un simple café elle avait commandé un café au lait avec un nuage de chantilly et quelque guimauves. Elle allait ensuite s'asseoir à l'une des tables encore libre du lieu et retourna aussitôt à sa réflexion. Elle tournait, sans trop y fait attention, sa cuillère dans sa tasse. Puis, elle la porta à ses lèvres. La De Balsac n'ait eut les temps d'avaler une autre gorgées, car sans toute attentes elle lâcha son muge qui se brisa au premier contact du sol. Abby se tordit alors de douleur et se mit à gémir. Elle ne percevait plus tout à fait le monde qui l'entourer, sa vision se brouilla.

La De Balsac n'osa pas tout de suite rouvrir les yeux. Mais elle n'eut pas le choix. Quand elle finit par le faire, elle se trouvait de nouveau dans la forêt. Le loup au pelage claire la séparer de l'autre redevenu homme.

- Aide moi... Trouve moi... Aide moi.

C'est mot personne ne l'avait prononcer à haute voix. C'était les pensée de l'homme affalé au sol. Il souhaitait qu'Abby le retrouve. Mais ou devait elle chercher ? En se posant la question, la réponse lui vient de la même façons que les mot qu'elle avait entendu précédemment. Par la pensée.


- Mademoiselle. S'écrit le serveur à qui Abby avait parlé peu de temps avant tout cela. Madesoiselle ! Est ce que ça va ?

La jeune sorcière regarda autour d'elle. Tous les regard était posé sur sa personne.

- Oui je vais bien... Je suis désolé pour tout ce vacarme.

Abby ne laissa le temps à personne de réagir ou d'ajouter quoi que soit, elle se leva et sortit en trombe du café. Elle avait voulu évité de dormir pour ne pas revivre cela, mais elle avait presque oublier que son don ne se manifestait pas uniquement par ses songes. Maintenant, elle devait se reprendre et retrouver l'homme de sa prédiction. S'il n'avait pas besoin de son aide dans l'immédiat, il n'allais plus tarder à en avoir besoin ! De par sa vison, elle savait ou le trouvait : dans un motel. Celui même de Sunnydale. Elle s'empressait donc d'y aller.
Arrivé au motel en question, elle alla à la réception. Mais il allait être difficile de demander la chambre d'une personne dont on ne connaissait rien et même pas son nom. Abby du donc se résoudre de faire une description détaillé de l'homme quel chercher. La réceptionniste lui avait confié que quatre des qui logé au motel étaient susceptible de correspondre à la description. Cependant elle refusa catégoriquement de remettre à Bybys les noms et numéro de chambre des ces personnes. Le De Balsac du alors usé de sa magie pour arriver à ses fins.
Elle avait sonnait à deux portes déjà, mais aucun des deux hommes qui sont venu lui ouvrit n'était celui qu'elle chercher. Ne perdant pas espoir, elle alla vers le troisième numéro de chambre inscrit sur le bout de papier qu'elle avait entre les mains. Après avoir prit les renseignement qu'elle avait souhaité par magie, elle les avaient griffonné sur un morceau de papier pour être sur de ne rien oublier. Face à la nouvelle porte, elle toqua. Elle attendu un court instant et quelqu'un vient lui ouvrir. Dès que le regard de la jeune fille se posa sur lui, elle su qu'elle aurai pas eut la peine d'aller cogner à la quatrième porte. Elle l'avait enfin trouver. Le garçons lui, la regarda à peine et détourna son regard d'elle. Mais Byb's eut tout de même le temps de remarquer la lueur couleur or dans ses yeux. Cette fois, plus d'hésitation, c'était bien lui le loup de sa prémonition. Le jeune homme prit une profonde inspiration et dit d'une voix un peu tendu :

- Oui ? Que puis-je pour vous ?

Abby resta un petit moment sans rien dire. Que devait elle lui dire au juste : "Salut, je suis une sorcière et je suis venue de prévenir que bientôt tu allé te faire démonter par quelqu'un de ta propre race !" ! Non mais franchement vous l'y voyez ?!

- Bonsoir, pardonner moi de vous importuner monsieur. Et ehummm, je sais que nous ne nous connaissons pas et personnellement je ne sais strictement rien de vous, mais je suis venu vous mettre en garde...
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Lun 11 Juin 2012, 11:04 am
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    Lenox avait réussi à se reprendre ; son regard sombre se posa de nouveau sur l'inconnue. Elle était habillée de noir, et elle avait un air déterminé sur le visage. Que lui voulait-elle donc ? C'était incroyable, comment elle avait réussi à le trouver ? Il était certain qu'un bon nombre de fans seraient capables de se trancher une oreille juste pour être à sa place ; la jeune inconnue resta un instant sans rien dire, ce qui conforta Lenox dans sa méfiance. Son instinct de loup flairait quelque chose de bizarre ; l'animal en lui sentait l'aura de la demoiselle, et il y avait de la magie dans l'air. L'acteur resta sur le pas de la porte, interdit quant à ce qu'il convenait de faire : claquer la porte au nez n'était pas une solution mais rester là, immobile, pendant qu'elle le regardait en réfléchissant à ce qu'elle allait dire, ce n'était pas top-moumoute non plus ! L'acteur commençait à en avoir marre, les courants d'air commençant à lui donner froid, quand la jeune femme prit enfin la parole :

    - Bonjour, pardonnez moi de vous importuner monsieur. Et ehummm, je sais que nous ne nous connaissons pas et personnellement je ne sais strictement rien de vous, mais je suis venu vous mettre en garde...

    Lenox haussa les sourcils, ne sachant toujours pas quoi faire. Hem ... QUOI ? Il avait envie de lui répondre qu'elle était folle ; elle voulait le prévenir de quoi ? Que son dîner allait être servi ? Peut-être que ce fût son odorat qui l'en avertit, mais le chariot arriva effectivement à ce moment là, dans un bruit de pas. Un jeune garçon d'étage roula jusqu'à la chambre de Lenox ; en voyant l'inconnue, il les regarda tous les deux, avec avidité. Le loup fut sûr qu'il gravait dans son esprit ces deux visages ; il espéra qu'ils ne feraient pas la une du lendemain ! D'un geste un peu brutal, il prit le poignet de la demoiselle et la fit entrer dans sa chambre ; puis se tournant vers le garçon d'étage, il le planta d'un regard :

    - Reprenez le charriot, je m'occupe de mon dîner. Merci.

    Il hésita un instant, ce garçon en livrée rouge et verte ; était-ce à cause de son professionnalisme, ou plutôt par cette curiosité mauvaise qu'ont les gens face à des gens célèbres ? Quoi que ce fusse, Lenox le laissa en plan dans le couloir ; il prit son plat sur le charriot et rentra dans sa chambre. Il claqua violemment la porte derrière lui ; ses mains tremblaient légèrement de colère. Il essaya de se calmer, et posa le plat sur la table ; la cloche d'argent, tenant au chaud la viande et les légumes, n'arrivait pas à altérer ses sens et lui offrait des odeurs alléchantes. Et il aurait pu commencer à manger, si une parfaite inconnue n'était pas présente dans sa chambre ! Il se tourna vers elle, et se retint de montrer ses pitoyables dents d'humain. Le loup grattait à la porte, voulant prendre le contrôle ; la magie de cette fille le hérissait, sans que Lenox comprenne pourquoi. Il ne sentait même pas de magie, seul l'instinct animal du loup-garou le lui murmurait insidieusement. Il soupira, et invita la jeune femme à s'asseoir dans un fauteuil.

    - Vous vouliez m'avertir de quoi ? Et qui êtes-vous ? Quoi que vous soyez venu faire ici, c'était une bêtise. Je suis sûre que le garçon d'étage est déjà parti informer la presse que Lenox Merula invite des femmes chez lui.

    Femmes. En la regardant de plus près, il vit qu'elle était jeune, plus jeune que lui, d'une bonne dizaine d'années. Elle paraissait fragile, mais ce regard déterminé lui donnait l'impression de se fourvoyer totalement. Il soupira une nouvelle fois ; qu'est-ce qu'elle avait dit exactement ? Qu'elle ne savait rien de lui, mais qu'elle était venu le prévenir ... Etait-ce possible qu'elle ne le connaisse pas ? Il haussa les épaules intérieurement : c'était possible, oui. Il n'était pas mégalomane au point de se croire vedette internationale, dont on voyait la tête partout. C'était un peu le cas, mais passons. Il s'assit lourdement dans son fauteuil gris, ressentant une soudaine fatigue, comme un poids sur les épaules.

    Son regard sombre, aux reflets verts et or se posèrent sur l'inconnue. Il aurait été ravi de faire sa connaissance dans d'autres conditions ; là, tout cela se présentait mal. La pauvre n'y pouvait rien ; il s'en voulut de l'avoir saisie si rudement, et il s'excusa d'un ton penaud, comme un chien battu :

    - Excusez-moi, de vous avoir prit le poignet. Dans le couloir. Je ne vous ai pas fait mal, au moins ? Parfois, je ne contrôle pas ma force ...

    Quoi de plus normal, pour un homme qui était un loup également ? Il n'était cependant pas aussi sauvage que d'autres ; il ne désirait pas faire de mal à qui que ce soit ; l'humanité ne le rejetait pas et il n'avait rien contre personne. Le loup en lui n'avait aucune prise sur sa sauvagerie, mis à part ce coeur de violence contenue. Cependant, quand il était transformé, il pouvait laisser libre cours à ses émotions, et bien des arbres porteraient à vie la marque de ses griffes. C'était en étant loup qu'il continuait de vivre ; sans cet aspect de lui, à la fois animal et pourtant sage, il n'aurait pas pu contenir tout ce qu'il avait en lui. Le loup, bien qu'énervant parfois, avait du bon : il forçait Lenox à ne pas s'appesantir dans le passé, et ses souffrances paraissaient bien crédules vis-à-vis d'animaux dont la seule envie était de survivre. Tristesse, peur, tout cela n'était rien ; ce qu'il fallait aux gens, c'était de vivre pour vivre. L'acteur soupira encore une fois, et retira la cloche de son repas ; une odeur de viande crue et de légumes frits lui sauta au nez, et sa bouche s'emplit de salive ; il déglutit et jeta un oeil à la demoiselle. Le loup lui hurlait de ne pas partager ; il n'y en avait que pour un ! Mais Lenox était quand même galant ; il sourit timidement et demanda :

    - Vous voulez manger avec moi ? Je peux vous commander quelque chose.

    Il aurait été gêné de manger devant elle, sans lui avoir proposé avant de partager son repas. C'était cela, l'esprit de la meute, songea t-il pour calmer le loup fou de rage. L'animal se calme ; ce genre de pensées logiques, il comprenait. C'était la meute ; le partage de la viande. Les plus forts donnaient aux plus faibles. Lenox fit rouler ses épaules, sentant sa vieille douleur là où on l'avait mordu se réveiller ; il massa l'endroit du bout des doigts et attendit calmement que la demoiselle s'explique, dise quelque chose.
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Ven 15 Juin 2012, 9:51 am
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L'homme face à byb's c'était finalement repris. Le regard sombre de celui-ci se posa alors et de nouveau sur elle. Elle en n'eut presque un frisson. Mais Abby évita de le lui faire remarquer. Elle était venu ici pour une raison précise, elle devait s'en tenir quoi qu'il lui en coûte ! Alors elle se reprit elle aussi et devient de marbre. Finalement, elle c'était décidé à ouvrir la bouche. Elle lui avait "expliquer" sans vraiment le faire avec explicité la raison de sa venue chez lui... ou plutôt là ou il vivait, car Abby n'était pas sur qu'un Motel puisse s'avéré être la maison de qui que se soit.

Quand La De Balsac avait ouvert la bouche pour lui annoncé qu'elle était venu pour le mettre en garde, le jeune homme avait grossièrement froncé les sourcils.

*Sa y est, il me prend pour une dingue* Songea Byb's.

Le pire c'est qu'il avait sans doute raison. Que pouvait -il penser d'autre ? Ce n'était pas les jours qu'une jeune donzelle "s'amusait" à arpenter la ville toute entier à la recherche d'un homme qu'elle n'avait jamais vu pour lui prévenir d'un éventuelle danger et qui plus ait n'allait peut-être pas arrivé maintenant. Rajoutant à cela qu'elle le savait par le biais de rêve prémonitoire et de flash incessant. Alors oui, il ne pouvait que la prendre pour une dingue !

Byb's voulu dès lors ouvrir de nouveau la bouche pour lui raconter la suite et/ou pour tenter de lui faire entendre raison. Mais au même moment un homme vêtu d'un uniforme de couleur rouge et vert se pointa avec un chariot. Il devait s'agir d'un employé du Motel, un garçons d'étage. Songea t-elle. Quelque chose du genre en tous les cas.
L'homme de sa prémonition avait du commander peut de temps avait qu'elle n'arrive, et maintenant il se faisait livrai par le Room service. La pauvre Abby n'eut même pas le temps de réagir que déjà l'homme à la porte et au col entre ouvert la saisie sauvagement par le poignet pour la faire entrer de force dans sa chambre.

- Mais ça ne pas ! Beugla t-elle.

Mais il ne l'écouta même pas et n'en dit rien !
La De Balsac était frustré. Elle n'avait pas du tout apprécier le geste de ce dernier. Mais ce n'était peut être pas la chose la plus importante, elle n'était pas venu pour faire la gueule ou se battre. Alors elle se calma.

Elle jeta ensuite un bref cou d'oeil autour d'elle en tena entre ses main son poignet. On peut plus loin, elle entendait l'homme loup parlait au garçons d'étage :

- Reprenez le charriot, je m'occupe de mon dîner. Merci.

Abby tendait l'oreille est l'entendit prendre quelque chose sur le chariot. Après cela il pénétra dans sa chambre en referma la porte de celle-ci et laissant le garçons d'étage seul dans le couloir. Le pauvre n'avait pas eu le temps de comprendre qu'on venait de lui claquer la porte au nez. Abby elle avait sans doute eu de plus chance auprès de l'habitant de la chambre parce qu'elle lui avait dit quelque chose qui l'avait très certainement intrigué.
Il finit par poser le plateau sur la tableau qui se trouva là et se tourna enfin vers la demoiselle qui se trouvait dans sa chambre. Abby avait remarquait qu'il tremblait légèrement. Elle parvenait à sentir le trouble qu'il y avait au fond de lui. Byb's n'avait pas oublier qu'elle était en présence d'un loup. L'homme devait retenir avec force l'animal qui dormait en lui et qui ne demandait qu'a sortir. Byb's parvenait à le sentir. Cela pouvait aussi expliquer le trouble du jeune homme par sa simple présence. Il soupira et l'invita à s'asseoir. Mais elle refusa catégoriquement de prendre place.

- Vous vouliez m'avertir de quoi ? Et qui êtes-vous ? Quoi que vous soyez venu faire ici, c'était une bêtise. Je suis sûre que le garçon d'étage est déjà parti informer la presse que Lenox Merula invite des femmes chez lui.

Byb's avait remarquait après ses paroles, que l'homme loup la regardait avec beaucoup d'insistance. On aurait dit qu'il se faisait une idée de la personne qu'elle était.

- Je m'appelle Abby, et je sais ce que vous êtes. Je présume que vous avait aussi devinez que je suis. En revanche je ne sais pas qui vous êtes. Mais j'imagine à quel point vous devait être important pour que ma simple présence dans votre chambre attire l'attention de la presse. Cependant le sort à fait que... et me voila là.

Il soupira une nouvelle fois en posant son regard sombre sur elle une fois encore.

Abby, elle, avait parlé avec un soupçons de colère mêlé à sa voix. Elle lui en voulait encore de l'avoir saisie aussi brutalement. Par ailleurs elle voulait qu'il comprenne qu'elle était loin d'avoir peur de lui.

- Comme je vous l'ai fait entendre tout à l'heure, je suis ici pour vous mettre en garde. Et ne me regardez pas comme si j'étais folle, je sais ce que je dis ! Maintenant si vous considérer ma venu comme une bêtise, je peux toujours repartir ?!

La De Balsac savait que ce qu'elle venait d'avancé était risquer. Il avait tous les droits de la mettre dehors, et ça à n'importe quel moment. Mais au lieu de ça il lui dit :

- Excusez-moi, de vous avoir prit le poignet. Dans le couloir. Je ne vous ai pas fait mal, au moins ? Parfois, je ne contrôle pas ma force ...

- Hummm ! Dit elle. Ce n'est pas si grave. Finit elle par ajouter au bout d'une courte pose.

Après tout, c'était un loup. Il était normal qu'il ne fasse pas toujours attention a ce qu'il faisait. Surtout lorsqu'il s'agissait de "chopper" quelqu'un. Encore, il soupira. Il se redressa et retira la cloche qu'il y avait sur son plateau repas. Une bonne odeur de viande à peine cuite et de légumes envahit alors l'air environnante. Aussitôt Abby se rappela qu'elle n'avait pas encore eut le temps de manger avec tout ce remue ménage. Instinctivement elle porta une main sur son ventre. Elle remarqua aussi que le jeune homme en face d'elle lui souriait timidement.

- Vous voulez manger avec moi ? Je peux vous commander quelque chose.

Abby sourit. Elle savait que chez les loups, lorsqu'ils vivaient en meute, que c'était les Alpha qui donnait et/ou aider à trouver de la viande au plus faible. Byb's allait répondre, quand un chose pour le moins curieuse attira son attention. L'homme loup massa avec insistance son épaule. Dans sa vision, il avait aussi mal à cette endroit. Elle le savait car elle avait ressenti toute les douleurs de celui-ci.
Réalisant finalement qu'elle n'avait pas encore répondu à sa question, elle cessa de fixé ce qu'il faisait et lui dit :

- Eh bien, je ne voudrais m'incruster plus que je ne le fais déjà, mais j'avoue que je mangerais bien un morceau.

Elle hésita, puis prit son courage à deux mains.

- C'est là que vous avez était mordu ? Lui demanda t-elle en faisant un balancement de tête vers l'endroit ou il se masser toujours.

La De Balsac finit par prendre place dans le fauteuil qu'il lui avait indiquer peu de temps avant. Maintenant qu'elle était calmer et l'atmosphère moins tendu, elle n'y voyait plus beaucoup d’inconvénient. Sachant qu'elle commençait à fatiguer a force de rester debout.
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Ven 15 Juin 2012, 12:06 pm
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    La jeune femme n'avait pas eu l'air d'apprécier qu'il la prenne par le poignet, mais il s'en fichait. En fait, pas vraiment, mais il se persuadait que c'était le mieux pour eux deux. Elle n'aurait pas aimé non plus se retrouver avec son visage en gros plan, avec comme sous-titre : « Lenox Merula, sa nouvelle girlfriend, il les aime blonde ! » ; il était acteur mais pas pour ce côté people que beaucoup adoraient. Cela lui était insupportable.

    Finalement, une fois ses questions confuses posées, la jeune femme daigna lui répondre, avec un trémolo dans la voix - elle était furieuse contre lui.

    - Je m'appelle Abby, et je sais ce que vous êtes. Je présume que vous avait aussi devinez que je suis. En revanche je ne sais pas qui vous êtes. Mais j'imagine à quel point vous devait être important pour que ma simple présence dans votre chambre attire l'attention de la presse. Cependant le sort à fait que... et me voila là.

    Hein ? Il l'observa, un peu mieux cette fois-ci, non pas physiquement mais avec les sens du loup : elle sentait la magie, la magie puissante. Les poils de son corps se hérissèrent, et il se frotta les mains pour garder contact avec la réalité. Ell savait ce qu'il était ? Non. Faux. Encore une fan qui fait semblant de savoir beaucoup de choses, qui faisait semblant de ne pas le connaître. Mais cette idée le troublait ; quelque chose ne collait pas.

    - Comme je vous l'ai fait entendre tout à l'heure, je suis ici pour vous mettre en garde. Et ne me regardez pas comme si j'étais folle, je sais ce que je dis ! Maintenant si vous considérer ma venu comme une bêtise, je peux toujours repartir ?!


    Elle avait l'air en rage ; ses excuses la calmèrent, mais il continuait effectivement de la prendre pour une folle. Il aurait aimé qu'elle reparte, en cet instant, mais le garçon d'étage devait être en bas et devait avoir averti la presse. Il grommela et proposa à la demoiselle de manger avec lui.

    - Eh bien, je ne voudrais m'incruster plus que je ne le fais déjà, mais j'avoue que je mangerais bien un morceau.

    Il haussa les épaules ; ça ne le dérangeait pas plus que cela. Il avait commencé à faire des parts égales de la nourriture, le nez au dessus de la vapeur qui montait, alléchante ; son ventre gronda et le loup poussait à la porte, pour profiter lui aussi du fumet appétissant de la nourriture. La viande rouge, ornée d'un oeuf, de cornichons, d'oignons, et la fricassée de légumes à côté donnaient envie. Mais ce simple plaisir à la vue d'un repas fût gâchée par les paroles qui suivirent :

    - C'est là que vous avez était mordu ?

    Il se tendit, aussi raide qu'un piquet ; elle s'était assise dans le fauteuil d'en face ; il poussa l'assiette vers elle, son regard entièrement doré à présent. Le loup grondait, non plus de faim mais à cause de cette menace. Elle savait ce qu'il était, elle ne mentait pas. Il s'était frotté, par réflexe, parce que ça lui brûlait aussi ; il n'aurait pas du. Elle avait du le deviner à cause de sa magie. Quelle solution lui restait-il ? Il s'assit et prit son assiette sur les genoux, le regard douloureux.

    - Mademoiselle, je suis acteur. Et sans vouloir paraître présomptueux, je commence à être connu. J'aime ce que je fais, et malgré mon appartenance à la race lupine, je suis atteint d'une tare rare, je garde conscience et parfois contrôle durant mes transformations. Je n'ai jamais fait de mal à personne ; je ne sais pas comment vous savez ça, mais je vous prie de garder ça pour vous.

    Sa voix était extrêmement tendue ; il eut un hochement de tête qui voulait dire qu'il voulait manger en silence, que rien ne devait être répondu à cela. Il mangea la viande et les légumes avec un appétit qui lui commandait de se jeter dessus, mais il se retint, il voulait paraître encore un peu humain. Quand son estomac se fut un peu calmé, il reprit :

    - Oui, c'est à cet endroit que je me suis fait mordre, fit-il d'un ton atone, bas, tout en levant sa main droite à l'endroit entre le cou et l'épaule. Des marques livides auraient été visibles si il n'y avait pas sa chemise, même entrouverte. Il soupira, incapable de dire quoi que ce soit de plus. Mais il reprit, poussé par la curiosité : De quoi êtes-vous venue me parler ?

    Après tout, maintenant que sa folie était tout relative, il commençait à y croire. Courait-il un quelconque danger ?
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