WHEDONVERSE : TALES OF BUFFY

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Pain and death are part of life. To reject them is to reject life itself • PV

Narvik
Narvik
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Lun 05 Nov 2012, 6:57 pm
Narvik


« would you leave your life and ride ? »

Pain and death are part of life. To reject them is to reject life itself • PV 121123030826783442
suite de : hysteria

    QUELQUES HEURES PLUS TARD...


Et nous les avions déclarés mari et femme. Et ils s’unissaient dans le meilleur mais surtout pour le pire des deux mondes. Il vivait et subissait avec elle. Il riait et pleurait avec elle. Les frontières n’existaient plus, la marge avait capoté à quelque part, sans trop expliquer comment, il s’était ramassé avec cette fichue alliance au doigt et n’était plus capable de se masturber sans sombrer dans la paranoïa… Encastrée dans sa tête et joyeusement bien calée à son annulaire. C’était là, sous ses yeux. Elle était là, sous ses yeux. Chatoyante comme le Diable. Mesquine comme Lucifer. Cette foutue bague. Cette marque indélébile. Ce jugement dernier. Sceau de malédiction. Embrassant son doigt, comme une succube perverse, barbouillant ses songes, comme le pétrole. Elle le hantait et il la haïssait. Elle le charriait et il se dégoûtait. L’aimer ? Impossible. L’Oublier ? Chimérique. Elle le suivait partout. Il la voyait partout.

Et nous les avions déclarés mari et femme. Et ils s’unissaient dans le meilleur mais surtout pour le pire des deux mondes. Amitié dans la peine, amitié déjà vaine. Amitié déjà vaine, amitié certaine. Amitié certaine, amitié sereine… Amitié sereine, amitié vilaine. Et elle le hantait et il la haïssait. Et elle le charriait et il se dégoûtait…

- MARIA, OUVRE-MOI, S’IL TE PLAIT !

À en faire littéralement gronder l’immeuble tout entier, les flancs de ses deux poings dangereusement bien comprimés martelait vigoureusement la porte. Il ne voyait plus rien ou presque, le looonnngggg couloir restreint s’étant superposé dans un vide caverneux et oppressant alors que l’intégralité de ce décor méconnaissable valsait lentement devant ses yeux bouffies et écarlates d’ivresse. Il avait chaud. Il avait froid. Son estomac se renversait et son cœur faisait naufrage. Il ne comprenait rien et tant à la fois. Il ne ressentait rien et tant à la fois. La nausée s’imposait et l’hybride déglutissait de travers les vestiges de son dîner. Dégueulasse.

- BORDEL, MARIA !

Absente ? Non, jamais l’idée ne lui avait effleurée l’esprit. Il ne voulait pas y penser… il avait crainte de se l’imaginer. Elle était là. Elle devait être là. D’une bouffée colossale, le froid foudroie son échine. Les goulées d’air se meurent avant même qu’elles ne viennent caresser ses lèvres gercées et les martellements assourdissants s’amplifient que davantage contre la porte. Trop sombre. Trop clair. Le ciel et la terre se renversent. Trop noir. Trop blanc. Le jour et la nuit se bouleversent. Trop vide. Trop lourd. La réalité se meurt et Alexis est son cancer.

Amitié dans la peine, amitié déjà vaine.
Amitié déjà vaine, amitié certaine…

Il avait besoin de la voir… il avait tellement besoin d’elle…


_________________
Equality is not a concept. It's not something we should be striving for. It's a necessity. Equality is like gravity. We need it to stand on this earth as men and women, and the misogyny that is in every culture is not a true part of the human condition. It is life out of balance, and that imbalance is sucking something out of the soul of every man and woman who's confronted with it. We need equality. Kinda now. - Joss Whedon
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Maria Miller
Maria Miller
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Jeu 22 Nov 2012, 7:42 pm
Maria Miller



Pain and death are part of life.



To reject them is to reject life



itself.


Pain and death are part of life. To reject them is to reject life itself • PV 121105091101895154

ft. Alexis Lehane & Maria Miller

Accroupie au milieu de son salon, Maria essaya à plusieurs reprises de faire concorder deux morceaux de ce qui avait été autrefois, un vase en verre. Puis, se rendant soudain compte de la futilité de la chose, elle se releva et les lança violemment contre le mur le plus proche.
Ce petit nit douillet. Ce havre de paix que la potentielle avait sut se créer au milieu de cette cité dégoulinante de vice, n’existait plus. Telle une tornade de rage et de haine, Roxane avait jeté, brisé ou détruit tout ce qui avait eut le malheur de croiser son regard.
Se prenant la tête entre les mains, la jeune femme hésita entre pleurer et hurler de rage. Cette suceuse de sang faisait de sa vie, un véritable enfer ! Et après avoir jouée avec ses peurs et ses désirs. S’être amusée de voir une chasseuse, une futur Tueuse, être à la limite de la rupture physique et mentale. … Voilà, que sa nouvelle fantaisie avait été de saccager leur … non, son appartement !

Maria tourna quelques instants en rond, cherchant à faire disparaitre cette boule qui lui remontait dans la gorge. Cette colère qui ne demandait qu’à jaillir, qu’à exploser. Cette envie irrépressible de retourner tout Sunnydale afin de la retrouver et, de lui arracher la tête.
Et pourtant … oui, pourtant, la petite brune avait eut peur pour la vampire ! Lorsqu’elle avait ouvert la porte et découvert tous les dégâts, Maria avait aussitôt crut à un règlement de compte. Que plusieurs personnes s’étaient battues ici. … Et sans réfléchir une seule seconde, elle s’était précipitée à l’intérieur ! Remplie d’inquiétude, elle avait alors parcourue les différentes pièces tout en criant le nom de Roxane. Car au fond, elle l’aimait plutôt bien cette folle furieuse.

… Et puis, elle avait compris ! Avait remarqué que tout avait été méthodiquement détruit. Qu’aucune pièce, qu’aucun objet n’avait été épargnés. Et que c’était donc, certainement encore un coup de sa colocataire ! La crainte s’était alors transformée en déception, puis très vite en rage.
Pourquoi Roxane avait-elle fait une telle chose ? Il était fort probable que Maria ne le sache jamais. Toutefois, quelles qu’en soient les raisons, cela ne lui donnait pas le droit de briser ce qu’elle avait de plus cher. Comme son arc, par exemple. … Non, AUCUN droit !

La potentielle attrapa la première chose qui lui passa par la main, en l’occurrence un pied de chaise, et le lança de toutes ses forces à travers la pièce. Après quoi, elle s’effondra sur place et se mit à pleurer.
-Pourquoi ?! … … Pourquoi tu fais tout ça, Roxy ? … Tout ce que je fais, c’est te prêter un toit ! A part ça, j’te laisse quasiment gérer ta vie … ta non-vie, … comme tu le souhaites ! Alors, pourquoi tu t’acharnes autant à me pourrir l’existence !!!, hurla-t-elle tout en martelant le sol de ses poings.
Après avoir sangloté quelques instants, Maria se dirigea vers la salle de bain afin de se passer un peu d’eau froide sur la figure. Le miroir accroché au-dessus du lavabo était fissuré et, lui renvoya une image fractionnée d’elle-même. La jeune femme se mit alors à dévisager son reflet. Ayant soudain l’impression d’y voir une part de vérité.
… C’était comme ci, ce dernier lui montrait qu’aucune bonne action ne restait impunie. Lui expliquait qu’à force de subir l’influence néfaste de sa colocataire, son âme même allait finir comme ce reflet. C'est-à-dire, en lambeaux ! … Bref, lui disait qu’il était temps de mettre un terme à cette histoire. Et de pulvériser Roxane avant que ça ne soit elle qui la détruise.

A ce moment précis, quelqu’un tapa à la porte. Enfin, tambourinait dessus de toutes ses forces, aurait été un terme plus exact.
Ramenée soudain à la réalité par tout ce ramdam, la jeune femme releva la tête tout en se tournant dans cette direction. La personne coincée dans le couloir, semblait vraiment désireuse de rentrer. Ce qui voulait sûrement dire que c’était important !
Mais que l’immeuble soit en feu, ou qu’on ait trouvé une bombe nucléaire amorcée dans la cave, Maria s’en moquait royalement ! Elle voulait simplement qu’on lui foute la paix. Pouvoir rester là, à ruminer sa colère. … … Parce qu’à l’extérieur, elle avait peur de ne pas pouvoir se contenir. Parce qu’elle avait peur d’agresser la première personne venue.

Alors, elle tenta donc de l’ignorer. De se concentrer sur autre chose.
Toutefois, l’inconnu ne semblait pas l’entendre de cette oreille et, continua à frapper de plus belle sur cette foutue porte. Mais également, à l’appeler ! Elle pouvait parfaitement l’entendre hurler depuis l’autre bout de la maison.
La potentielle se redressa d’un seul coup, surprise. ... Cette voix ! C’était, Alexis ! Il y avait si longtemps qu’elle ne l’avait pas entendue. … Que venait-il faire ici ? Et, justement ce soir !
L’hybride avait certes, sauvé plusieurs fois sa misérable vie. Mais, il était aussi l’instigateur de tout ce qui lui était arrivé depuis. De toutes les souffrances qu’elle avait dut endurer ! De toutes les fois où, elle s’était recroquevillée sur son lit en pleurant parce que Roxane … parce que la femme de ce dernier … avait réussit à la démoraliser complètement.

Envahie par une nouvelle vague de rage, Maria se dirigea vers la porte. Une flamme étrange brûlant dans les yeux.
-Ouais, ouais, t’excites pas comme ça, mon grand ! … J’vais t’ouvrir et t’expliquer à quel point je suis heureuse, que tu es fait entrer Roxy dans ma vie !
D’un geste vif, elle ouvrit au mi-démon et planta son regard dans le sien.
-Alexis !, lança-t-elle de façon joyeuse. … Si tu savais depuis combien de temps ça me démangeait de faire ça !
Sa phrase à peine finie, Maria balança un violent uppercut dans la mâchoire de celui qui, autrefois, avait été ce qui se rapprochait le plus d’un meilleur ami.
-Tu veux peut-être rentrer ? A moins, que tu ne préfères que je ne continue à te dérouiller ici, dans ce putain de couloir !



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Narvik
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Sam 08 Déc 2012, 1:56 am
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« would you leave your life and ride ? »

Pain and death are part of life. To reject them is to reject life itself • PV 121123030826783442
Parce que BIEN SÛR, bouffer un coup de poing ninja en pleine gueule, c’était exactement ÇA que la peluche avait besoin pour se convaincre de se dire que cette longue et pénible soirée était en fait une vraie de vraie soirée de merde. Maria avait frappé pile poils sur son ambition la plus secrète. Limite, il avait attendu ce moment depuis si longtemps ! Une greluche n’était pas une vraie de vraie greluche si elle ne prenait pas la chance de castrer et de démasculiniser la créature la plus inoffensive et bécasse de tout Crappy Town. Cette amitié si chère, elle en n’était pas véritablement une si la vraie de vraie greluche ne prenait pas la chance de castrer et de démasculiniser la créature la plus inoffensive et bécasse de tout Crappy Town. Et la créature inoffensive et bécasse en n’était pas vraiment une si la vraie de vraie greluche ne prenait pas la chance de castrer et de démasculiniser ce gros trouduc de première. Bref, charmant spectacle que voici, Alexis jubilait à carrément et littéralement s’en bouffer les poings.

Un éléphant…
Deux éléphants…
Trois éléphants…
Quatre éléphants…
On voit au cœur de tout ça le regard de feu et limite un peu assassin que lui lance sournoisement une ténébreuse fâchée…
Cinq… Six éléphants…
Un Bob Marley qui lui fredonne en arrière-plan ; don't worry be happy

What the fuck ?! Parce que, ouais, solide, Alexis n’avait comme qui dirait pas encore bien assimilé ce qui s’était passé et même ce qui se passait. Blanche Neige et son imprévu uppercut barbare l’avaient bien profondément sonné et envoyé valser joyeusement dans le pays des éléphants rose. Fallait dire aussi que sa tempe fendillée d’une béante et sanglante lésion ne l’aidait vraiment pas du tout à recouvrer ses esprits… lui et sa tronche de déterrée avaient traversé et bravé bien des péripéties ce soir et il semblerait que la peluche infernal n’était pas au bout de ses peines. Malheureusement pour lui mais heureusement pour elle.

- Bordel ! Vous le faites exprès ou vous êtes tous biologiquement programmées pour monter sur vos grands chevaux lorsque j’ai le malheur de vous croiser ? Bafouillait l’hybride, toujours dans les vapes, alors qu’il recherchait désespérément à retrouver son équilibre, sa grosse paluche bien plaquée sur sa joue… probablement douloureuse… Tu me défonceras le crâne une autre fois. Là, tout de suite, on doit se casser d’ici, partir au plus vite. Quitter cette ville de merde. Aller peu importe où, le temps étant leur plus pire ennemi, non sans expliquer le pourquoi du comment de ses divagations partagées d'une rapidité hallucinante et d'une voix plus que sérieuse qui n'avait absolument à voir avec la sienne, Alexis dévisageait sa protégée d’un regard lourd et qui ne présageait absolument rien de bon. Il n’avait pas le temps de lui expliquer ce qui se passait, ils n’avaient encore moins le temps de se crêper le chignon, ils devaient mettre une croix sur leur conflit parce que merde il tenait beaucoup trop à cette fille pour oser laisser quiconque lui faire du mal. Je suis là pour te sauver, Maria, s’il devait charrier la miss fâchée sur ses épaules pour ainsi lui faire comprendre qu’il était sérieux dans ses paroles ; bah… il allait charrier la miss fâchée sur ses épaules pour ainsi lui faire comprendre qu’il était sérieux dans ses paroles. Et sans plus attendre, rapidement, sans délicatesse, l’hybride attrapait la petite brunette par la taille, la soulevait prestement dans les airs et allait vivement balancer son corps frêle sur son épaule massive…

Charriant sa majesté comme une vraie poche à patates sur son dos, le mi-démon longeait le couloir comme un fou furieux, disons plus que pressé d’atteindre la sortie de ce bloc appartement et de quitter cette ville de merde pour… Une semaine. Des mois. Le temps qu'il faudra, merde ! Tout ce que je sais c’est que tu n’es plus en sécurité ici…

Euh… Hein ?


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Equality is not a concept. It's not something we should be striving for. It's a necessity. Equality is like gravity. We need it to stand on this earth as men and women, and the misogyny that is in every culture is not a true part of the human condition. It is life out of balance, and that imbalance is sucking something out of the soul of every man and woman who's confronted with it. We need equality. Kinda now. - Joss Whedon
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Maria Miller
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Lun 21 Jan 2013, 4:55 pm
Maria Miller



Would you leave your life

and ride ?




ft. Alexis Lehane & Maria Miller

Debout devant la porte d’entrée, les poings serrés et le regard noir, Maria observait attentivement l’homme qu’elle venait d’étendre au beau milieu du couloir. … Alexis. Comment avait-il osé réapparaitre devant elle ! Après l’avoir trahie ! Après s’être joué ainsi de sa gentillesse !
La potentielle l’aimait. Elle voyait en lui, une sorte de grand frère attentionné et protecteur. Et l’hybride s’était servit de sa loyauté, de cette faiblesse, pour mieux pouvoir la berner. Du moins, c’est ce que Maria avait finit par croire ! Car, qui lui avait présenté Roxane ? Cette femme qui prenait un malin plaisir à la torturer physiquement et mentalement. … Alexis, bien sûr ! … Qui avait tant insisté pour qu’elle héberge la blonde ? Prétextant ainsi, qu’elle pourrait profiter de l’amitié et de l’expérience de cette dernière. … Alexis, encore ! … Et qui très vite après ça, avait soudain disparut dans le néant ? L’abandonnant face à sa loyauté, sa promesse, et une psychopathe furieuse. … Encore et toujours, Alexis !

Oui, c’était ça ! Ça ne pouvait être que ça ! … Il avait fait d’elle, ce qu’il avait voulut. Il s’en était servit pour se débarrasser de sa vampire de femme. Il l’avait odieusement manipulé. Et la petite brune, comme tout à chacun, détestait découvrir qu’on l’avait prise pour une idiote.
Elle ne se demandait même pas pour quelle raison, il était venu la voir. La seule chose qui l’intéressait, c’était de pouvoir à nouveau lui foutre son poing au milieu de la figure. De pouvoir lui montrer à quel point, elle avait appréciée ce cadeau empoisonné.
Et c’est pourquoi, la potentielle attendait, avec une certaine impatience, que l’hybride veuille bien se relever. Afin de pouvoir à nouveau … l’allonger sur le carrelage.
-Alors ?! … Qu’est-ce que t’attends ?, lança-t-elle de façon tonitruante. Ne me dis pas que c’est tout ce que tu as dans le ventre ? Ou alors, c’est le fait de frapper une femme qui te dérange ? … Bon sang, un peu de nerf ! Lève-toi !

C’est vrai quoi, où était passé l’homme impétueux que Maria connaissait ? Celui qui se serait sûrement relevé vite fait avant de coller à son tour, son poing dans la figure de la jeune femme pour la calmer. Qui maintes fois, avait vu l’Enfer et ses démons sans trembler. Qui pouvait écraser la tête d’un puissant sorcier sans sourciller, ni peur des représailles.
Oui, qu’est-ce qu’il foutait encore à terre ? … A croire qu’un trou noir cosmique était apparu et avait drainé la quasi-totalité de l’énergie vitale de son ancien protecteur ; pour ne laisser finalement, qu’un pauvre pantin désarticulé incapable de résister à un simple coup de poing. … Oui, même la potentielle aurait fait mieux !
Et justement, que devait-elle faire ? Là, maintenant ! … Le rouer de coups de pieds jusqu’à ce qu’il demande grâce ? Attraper la tête de l’hybride et la claquer sur le sol encore et encore, … jusqu’à ce que cette dernière explose comme un melon trop mûr ? La petite brune mentirait si elle disait que ces idées ne lui avaient pas traversé l’esprit. Toutefois, elle n’en ferait rien car ce n’était pas son genre de frapper un homme à terre. … Hormis peut-être, si de dernier possédait de vilaines dents pointues.
Et puis, il s’agissait aussi d’une question de fierté. C’était toujours un peu plus « digne » de tabasser quelqu’un qui était debout et qui avait donc une chance de se défendre.

Un peu plus loin dans le corridor, une autre porte d’appartement s’entrouvrit en grinçant. Timidement, la tête d’une veille dame aux cheveux couverts de bigoudis apparut et regarda le duo. Il s’agissait de Mme Smith, l’octogénaire de l’immeuble !
Elle avait sûrement entendu la voix de la jeune femme à travers la porte et, était venue voir ce qu’il se passait. Maria lui jeta alors un regard bref. Régulièrement, il lui arrivait de lui rendre de menus services. … Mais ce soir, hors de question de descendre ses poubelles ou de promener Youki son caniche nain constipé. Expliquer à l’aide de ses poings, sa manière de penser à cet ours bourru d’Alexis était infiniment plus intéressant !
Mais heureusement pour elle, Mme Smith sembla très vite comprendre que le moment était mal choisit. Et sans dire un mot, referma sa porte aussi doucement qu’elle l’avait ouverte.

Pendant ce temps, l’hybride semblait avoir retrouvé un peu de contenance et de fierté.
- Bordel ! Vous le faites exprès ou vous êtes tous biologiquement programmées pour monter sur vos grands chevaux lorsque j’ai le malheur de vous croiser ?
Tout en le regardant se remettre péniblement debout, Maria légèrement perplexe, fronça les sourcils. Elle ne comprenait rien du tout à ce qu’il venait de dire. Parlait-il d’elle ou évoquait-il quelqu’un d’autre ? L’espace d’une seconde, elle crut même avoir frappé un peu trop fort.
Mais très vite, Alexis redevint celui qu’elle connaissait. Celui qu’elle attendait. Ce garçon impulsif, râleur et franc qui lui avait sauvé la vie, qui l’avait conseillé. Et dont elle allait casser la figure avec un plaisir non dissimulé.
La petite brune eut juste le temps de faire un pas, avant que l’hybride ne reprenne à nouveau la parole.
-Tu me défonceras le crâne une autre fois. Là, tout de suite, on doit se casser d’ici, partir au plus vite. Quitter cette ville de merde. Aller peu importe où …
Maria le fixa, les yeux ronds. Pardon ? Mais, qu’est-ce qu’il racontait encore ? Il avait but ou quoi ! … Elle observait prudemment ce jeune homme qui, maintenant, la fixait avec un regard aussi intense que le sien.
Alors, non content de lui avoir pourrit l’existence une année entière ; il voulait aujourd’hui la chasser de Sunnydale. Mais alors là, il prenait vraiment ses rêves pour la réalité !!
La potentielle s’était trop investit. Elle avait encore trop de choses à faire ici pour accepter de partir. Cette ville, synonyme de mort pour beaucoup. Rimait pour elle, avec le mot : espoir !
Car du fond de son cœur, elle souhaitait toujours la justice et la vengeance pour sa défunte sœur. Mais plus encore, elle aspirait à un amour, utopique peut-être, avec la tendre Kennedy.
Oui, pour elle, Sunnydale pouvait lui permettre de tirer enfin un trait sur le passé pour ensuite, se construire un avenir. Alors, il faudrait vraiment se montrer très persuasif pour l’inciter à quitter cet endroit !

-Je suis là pour te sauver, Maria, lança finalement Alexis.
Sur le coup, Maria faillit éclater de rire. La sauver ? … Est-ce qu’il s’écoutait ? Est-ce qu’il réfléchissait même un instant à ce qu’il disait ? … La sauver ! … Fallait-il vraiment lui rappeler combien d’occasions Roxane avait-eu de l’éliminer ? Combien d’occasions, avant que Monsieur Alexis ne prétende venir l’aider ?
La potentielle serra les dents. Il fallait … non, elle voulait qu’il se taise. Qu’il arrête de dire n’importe quoi. Et le meilleur moyen pour ça, était de l’assommer pour de bon !
D’un geste vif, elle jeta alors son poing en avant mais au lieu du nez de l’hybride ; elle ne rencontra que du vide.
Le jeune homme s’était déjà jeté sur elle, l’attrapant par la taille, et la posant brutalement sur son épaule comme un … vulgaire objet.
-Hé ! … Mais ? … Qu’est-ce que tu fous, cria une Maria stupéfaite.

Le temps qu’elle réalise ce qu’il se passait, le mi-démon avait déjà parcouru une grande distance. La brune voyant la porte ouverte de son appartement, s’éloigner de seconde en seconde, tendit instinctivement la main vers elle. Un peu comme-ci, elle tentait désespérément de s’y accrocher.
-Une semaine. Des mois. Le temps qu'il faudra, merde ! Tout ce que je sais c’est que tu n’es plus en sécurité ici …, finit par lâcher son ravisseur.
Cet « aveu » attisa de nouveau le feu ardent de la colère dans l’esprit de Maria.
-Quoi ?? … Mais, t’es malade, se mit-elle à hurler en remuant en tout sens ainsi de forcer l’hybride à la lâcher. Je ne veux pas partir ! Alors, repose-moi tout de suite ! Ses petits poings martelant le corps d’Alexis partout où ils pouvaient l’atteindre. T’as aucun ordre à me donner ! Pas après m’avoir abandonnée comme-ça !
Maria recommença à gesticuler mais, cela ne servit à rien. Lorsqu’Alexis Lehane avait décidé quelque chose, il devenait alors presque impossible de le faire changer d’avis. Et tout ce qu’elle gagna en agissant ainsi, ce fut que l’hybride resserra un peu plus fortement encore son emprise.

Comprenant qu’elle ne réussirait à rien de cette façon, la jeune femme changea soudain de tactique. Tout d’abord, elle sembla se détendre. Arrêtant de remuer et de hurler, elle se laissa porter tranquillement. … Puis, quelques secondes plus tard, porta son attaque !
-Au fait, déclama-t-elle de façon glaciale. Quelqu’un t’as prévenu que je suis une vampire, maintenant ?

Le but était simple. Faire en sorte que le jeune homme la lâche, voire même la repousse loin de lui.
En tout cas, c’est ce que la potentielle ferait si on lui apprenait une telle nouvelle !
Toutefois, il fallait que le mi-démon lui laisse ensuite l’occasion d’avouer qu’il ne s’agissait que d’une manœuvre de sa part.
Car, si ce dernier réagissait trop vite … Elle venait de faire d’elle, un cadavre ; et de l’hybride, un meurtrier.



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