Come on and take me || Pv Malicia

Il suffisait parfois d'un rien. Un rien pour que nos vies se retrouvent bouleversées. Il suffisait parfois d'une rencontre. Une seule. Et notre monde s'en retrouvait alors chamboulé. Il suffisait parfois de quelques secondes pour comprendre la situation bourbeuse dans laquelle on se trouvait. Et parfois... oui... parfois le processus s'en retrouvait ralenti. Combien de temps faudrait-il à cette pauvre femme pour comprendre dans quel drap elle s'était fourrée? Roxane espérait vraiment qu'elle s'en rendrait compte que trop tard. Oh ça oui...

Roxane attendait. Accoudée à ce comptoir, elle sirotait avec une innocence feinte sa consommation. Tic. Tac. Le moment approchait. Elle sentait comme des picotements parcourir sa peau opalin. L'impatience. Durant des jours, elle était restée tapis dans l'ombre. Durant des jours, elle avait guettait celle qui allait devenir son nouveau jouet. Et ce soir... oui... ce soir, c'était Noël avant l'heure. Tiens-toi tranquille, boucle d'or, tu va bientôt pouvoir déballer ton cadeau. Mais interdiction de l’abîmer tout de suite.

L'humaine approchait. L'agréable fragrance de Malicia emplissait les narines délicates de la croc-blanc. Tic. Tac. Petit à petit le monde s'effaçait. Elle oubliait les hommes qui la reluquer de façon un peu trop insistante. Elle occultait l'horrible musique qui passait sur les ondes. L'enfant des ombres se concentrait uniquement sur ce battement de coeur. Boum. Boum. Boum. Si calme. Si tranquille. Elle approchait toujours plus. Insouciante. Souriante. L'humaine ne pouvait se douter du manège qui allait débuter dans ...

Trois... deux... un...

Collision.  

Un verre qui se renverse. Le chemisier blanc à bichette malencontreusement tâché. La poupée de porcelaine qui se recule de façon trop précipité et là, ce fut le drame. Enchaînement d'évènements maladroits et pourtant calculés. Roxane percuta de plein fouet la pauvre jeune femme qui, comme par hasard, se trouvait juste à ses arrières. Bousculade qui se conclut avec des morceaux de verre brisé. Après tout... on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs... hum hum.

- Oh mon dieu... je suis sincèrement désolée, s'excusa aussitôt Roxane, constatant les dégâts au sol. Je fais parfois preuve d'une maladresse affolante. Tout en continuant de s'excuser, la vampire s'abaissa pour tenter de ramasser quelques débris. Laissez-moi vous aider à nettoyer les dégâts. Je pense que c'est la moindre des choses.

Malicia s'était levée dès que les premiers rayons de soleil avaient fait leur apparition ce matin là. Elle était d'une humeur excellente et se surpris à sourire de toute ces dents lorsqu'elle croisa son reflet dans le miroir. C'était le jour J, le jour où elle allait commencer son nouveau job en tant que serveuse. Elle ressentait un mélange d'excitation et d'appréhension. Elle sentait l'adrénaline bouillonner en elle et son estomac se tordre avec délice. Il s'agissait de son tout premier emploi et elle avait hâte. Hâte de commencer sa vie d'adulte, hâte de gagner son argent et surtout de le mériter. Un nouveau jour venait de se lever pour elle, pour son plus grand plaisir.

Malicia arriva quelque peu en avance par rapport au planning que lui avait fourni son employeur. Mais ça n’était pas de trop puisqu’il fallait qu’elle passe d’abord signer son contrat et récupérer la tenue en vigueur pour les employés. On lui chargea les bras d’un paquet de linge parfaitement plié et amidonné. Elle fila en direction des vestiaires et étala sa tenue devant elle avec curiosité. Un chemisier blanc et une jupe rose pâle assortis à un tablier du même acabit. Malicia qui détestait les tons pastel fit une grimace de dégoût. Elle allait devoir porter cette horreur tous les jours. Ce qui la consola c’est qu’elle ne serait pas la seule puisque ces collègues seraient affublées du même costume cucul la praline.

Malicia revêtit donc sa tenue de parfaite employée et se retourna afin de se trouver face au miroir en pied qui ornait l’un des murs des vestiaires. Comme elle l’imaginait, l’ensemble était écœurant à souhait, mais il était à présent trop tard pour faire marche arrière. Tournant le dos à cette image d’une absolue mièvrerie, elle ramassa sa longue chevelure blonde en une queue de cheval. Ceci afin d’empêcher sa crinière – dont elle était particulièrement fière – de la gêner pendant son service. Se sentant enfin prête, elle accrocha son sourire le plus radieux sur ses lèvres et sentant à nouveau l’excitation la gagner, elle sortit de sa tanière pour aller rencontrer ses collègues.

Malicia trouva derrière le comptoir une jeune femme semblant à peine plus âgée qu’elle et une autre un peu plus mûre. Elle les salua avant de se présenter. Elle était assez anxieuse, espérant de tout son cœur être bien accueillie. Rien ne vous gâchait plus la vie que de devoir travailler dans une ambiance malsaine. Heureusement pour elle, ses collègues se trouvèrent être très avenantes et commencèrent à lui expliquer les différentes tâches qui remplissaient leurs journées. Malicia observa ensuite la façon dont elles servaient les clients et tenta d’imprimer mentalement les formules d’usage qu’elles empruntaient.

Il était temps de se lancer et Malicia avança tout sourire vers son premier client. Elle prit note de sa commande dans le petit carnet qu’une de ses collègues lui avait remis et retourna derrière le comptoir. Elle s’attela à la confection d’une capuccino à la vanille et plutôt fière du résultat, elle se hâta de le servir. Le client semblait satisfait et lui offrit même un petit pourboire. Malicia finit par se dire qu’elle allait peut-être se révéler être douée pour ce travail. Elle enchaîna donc les clients avec beaucoup plus de confiance en elle.

Malicia était tellement occupée entre les clients à servir et les tables à nettoyer qu’elle ne vit pas passer les heures. Mais au-delà de la vitrine rutilante qui marquait l’entrée du bar, la nuit était tombée. Malicia se sentait parfaitement à son aise à présent. Elle préparait un mojito en souriant et quitta son comptoir pour l’apporter au client qui venait de le demander. Sa démarche était sûre et elle allait arriver à destination lorsqu’une jeune femme qui était accoudée au comptoir recula en envoyant valser le cocktail sur son chemisier. Le verre plongea pour aller se fracasser au sol.

Malicia regarda l’énorme tâche qui décorait à présent son chemisier en se désolant. Elle qui était si maladroite avait bien prit garde de ne rien renverser tout au long de la journée et voilà qu’à seulement quelques minutes de la fin de son service, elle se retrouvait bousculée et tâchée. C’était tout à fait le genre de chose qu’elle aurait pu faire d’elle-même. A croire que c’était la fatalité. Quand on est destinée à renverser et casser, il faut croire que même avec toute la bonne volonté du monde, la journée se finit toujours avec le bruit d’un verre se brisant lamentablement sur le sol.

Malicia releva la tête pour se trouver nez à nez avec une blonde d’une beauté à vous couper le souffle, qui était présentement en train de lui présenter des excuses pour ce faux pas. Alors que la jeune femme se baissait pour l’aider à nettoyer, Malicia retint sa main. Cette femme était peut-être responsable du désastre, mais elle n’allait pas laisser une cliente se salir pour quelques malheureux morceaux de verre. - Laissez-moi faire Mademoiselle… Ce n’est pas grave… Vous risqueriez de vous couper, ne vous inquiétez pas, ça peut arriver à tout le monde. Elle attrapa la balayette que lui tendait sa collègue par-dessus le comptoir et ramassa les débris en quelques secondes puis épongea l’alcool qui s’était répandu à l’aide d’un torchon.

L’incident était clos et Malicia prépara en vitesse un autre cocktail pour son client. Lorsqu’elle revint derrière le bar, elle remarqua que la jeune femme blonde l’observait et elle s’avança vers elle. - J’espère que vous ne vous êtes pas tâchée… Ne vous en faites pas, je sais ce que c’est, je suis moi-même d’une telle maladresse que je m’étonne parfois d’être encore entière. Malicia lui lança un sourire compatissant et cédant à son extrême sociabilité, elle lui présenta sa main. - Je m’appelle Malicia, c’est mon premier jour ici. Etes-vous une cliente régulière ?

Malicia ignorait s’il était bien vu par la direction de faire ami-ami avec les clients, mais il était dans sa nature d’engager la conversation avec les personnes qui lui semblaient sympathiques. Et puis, elle ne connaissait personne dans cette ville, il fallait bien qu’elle essaye de nouer des liens.

La machine était lancée. L'engrenage diabolique s'enclenchait. Ce qui semblait être un banal accident n'était autre que le début d'une longue machination. Et la vampire en savourait la moindre miette, le moindre sourire. Certaines rencontres sont faites pour bouleverser votre monde. En bien. En mal. Dans tout les cas, le temps d'ouvrir les yeux qu'il était déjà trop tard. La vampire espérait qu'il en serait de même pour Malicia. Cette dernière, souriante, aimable, se chargea de ramasser les débris. Tant mieux. La croc-blanc n'avait aucune envie de ramasser les débris, bien qu'elle s'était proposée.

- Merci de votre compréhension. Et encore une fois désolée, prononça l'immortelle, visiblement navrée et confuse.

Dans ce masque d'innocence, la vampire alla prendre place ailleurs. Volontairement, elle prit place dans un coin qui se voulait un peu à l'écart. Vers le fond. Endroit stratégique. De sa pseudo tour d'ivoire, Roxane pouvait observer avec aisance les déplacement de l'humaine. Le plus dur dans cette affaire était de ne pas se laisser distraire par son envie de sang. Planter ses crocs. Sentir la chair tendre de son cou se déchirer sous ses canines. Le sang qui, soudainement, afflux dans sa bouche. Ce goût métallique qui descend le long de son gosier, apaisant cette soif. Ouais... Roxane avait les crocs, comme on dit.

Mais la jubilation prit le pas sur la faim. Oh oui... elle jubilait de voir sa proie approcher ainsi. Se doutant de rien, elle mordait à l'hameçon. Tout comme l'humaine, elle afficha un sourire sur ses lèvres, arborant un visage amical et chaleureux.

- Quant à moi je m'appelle Roxane, répondit la vampire, tendant son bras pour serrer la main de son interlocutrice. Entre deux maladroites, l'on ne peut que se comprendre. Petit rire délicat afin d'accentuer son côté sociable. Retrait en douceur de sa main pour empoigner son verre de thé glacé. Manière subtile pour laisser sous entendre que si le derme de la miss s'avérait froid, ce n'était simplement du qu'à sa consommation. Consommation qui au final ne lui appartenait pas mais qui s'était trouvé là lorsqu'elle s'était installée. Mais Roxane n'allait guère s'en plaindre. Et pour répondre à votre question...Mon chemisier n'a pas survécu à cette collision. M'enfin, ça ne reste qu'un bout de tissus. Et sinon... non. C'est la première fois que je viens ici. D'ailleurs, encore une fois, désolée pour tout à l'heure. J'espère que cela ne vous causera aucun soucis avec votre employeur. Roxane jeta un rapide coup d'oeil à sa montre, l'air de vérifier l'heure qu'il était. Bien qu'au final, elle s'en fichait pas mal. Si vous ne quittez pas trop tard, je peux toujours vous attendre pour aller vous offrir un verre. Ailleurs qu'ici, histoire de me faire pardonner. Vous en pensez quoi? Puis vous savez, c'est toujours moins risqué de se balader à deux plutôt que seule.

La jeune femme se présenta sous le nom de Roxane et lui serra la main. Elle avait vraiment l'air très gentille et Malicia se dit que finalement, cette maladresse allait peut-être lui permettre de se faire une amie. Elle prit soin de lustrer le comptoir avec un chiffon pendant qu'elle bavardait avec Roxane pour éviter que son patron ne lui reproche de ne rien faire. Elle ne pouvait pas se permettre de faire un faux-pas si rapidement, sinon c'était la porte assurée. Lorsque Roxane lui appris que son chemisier n'avait pas survécu, Malicia en fut désolée mais la jeune femme n'avait pas l'air d'y accorder une grande importance.

D'ailleurs, elle venait de l'inviter à prendre un verre. Malicia lui décocha en sourire radieux. - J'accepte avec plaisir ! J'allais justement quitter, il ne me reste plus que dix minutes de service et je suis libre. Et puis, vous avez raison, il vaut mieux ne pas se balader seule à cette heure... Bon eh bien, je vous laisse finir votre verre et je vous rejoins. Il faut juste que je passe par les vestiaires me changer. Si vous voulez, j'ai un t-shirt de rechange dans mon sac... Comme ça, ça vous évitera de passer la soirée avec un chemisier tâché.

Malicia s'éclipsa ensuite avec un sourire et alla rejoindre les vestiaires. Elle se déshabilla et enfourna sa tenue sale dans le grand panier à linge qui se trouvait dans un coin de la pièce. Elle remit ses propres vêtements et détacha ses cheveux. Elle passa rapidement la tête par la porte pour faire signe à Roxane et lui passer son t-shirt propre. Puis elle retourna devant le miroir et entreprit de se recoiffer. Puis elle chercha son liner noir dans son sac et traça de longs traits fin au bord de ses paupières.


Après un dernier regard à son reflet, Malicia s'empressa de rejoindre Roxane. - Voilà, je suis prête, j'espère que je ne vous ai pas trop fait attendre ! Mais... On pourrait peut-être se dire "tu", c'est plus simple. Alors, je ne sais pas si tu avais déjà un endroit en tête, mais quand j'étais petite, une de mes cousines me parlait souvent du Bronze, mais à l'époque, j'étais trop jeune pour y aller... Si tu n'y vois pas d'inconvénients, c'est là que j'aimerais aller boire un verre avec toi... Je vais enfin pouvoir découvrir ce lieu.

Malicia et Roxane sortirent alors du bar. Comme l'air était un peu frais, Malicia ressera les pans de sa veste avec un frisson. Elle regarda autour d'elle et trouva que la ville était très jolie de nuit. Puis elle tourna la tête vers Roxane avec un sourire d'excuse. - Par contre, je ne sais absolument pas où ça se trouve, tu vas devoir me servir de guide... La ville n'a pas l'air immense mais je dois avouer que je me perds assez vite. Tu sais qu'une fois quand j'étais petite, je me suis perdue dans un supermarché, j'étais totalement paniquée quand j'ai vu que ma mère ne se trouvait plus derrière moi et... enfin ça n'est pas intéressant, excuse-moi je parle toujours trop, et trop vite, je sais... Parle-moi plutôt de toi... Tu travailles ?

Tout en continuant à bavarder, les deux jeunes femmes commencèrent à marcher, sinon elles allait finir par prendre racine sur le trottoir humide. Le vent soufflait fort et Malicia dû plusieurs fois repousser ses cheveux qui venaient s'agglutiner devant son visage. Malgré cela, ses yeux pétillaient et un sourire réjoui s'étalait sur son visage. La soirée s'annonçait sous les meilleures hospices, Malicia pensait que rien ne pourrait venir entraver sa joie.

L'agneau. Innocent. Crédule. Facile à attirer dans ses filets. Candide. Il possédait son charme dans sa grande naïveté. Une naïveté que Roxane ne pouvait qu'apprécier fortement. Ah les humains... douces petites créatures si fragiles. Aussi amusants qu'exaspérants. Dire qu'il n'y a pas si longtemps, elle aussi, elle n'était qu'une créature fragile et désarmée face au monde occulte. Les temps changent. Le masque de l'ange orné sur sa face, la vampire souriait de toute ses dents, à l'instar d'une greluche postant pour une pub de dentifrice.

- Prenez votre temps, surtout, assurait la créature de l'ombre d'un ton compatissant, on est pas à quelques minutes près. Et merci, de bien vouloir me prêter un haut de rechange. Je dois bien avouer que je me sentirais moins ridicule.

Et sur cet échange affligeant de gentillesse, Roxane attendit avec patience. De façon un peu distraite, elle pianotait sur la table, à l'aide de ses ongles manucurés et vernis de noir. L'intérieur du bar se faisait de plus en plus vide. A cet heure tardive, les courageux aventuriers se faisaient rares. Ceux qui se trouvait suffisamment longtemps dans cette ville savaient qu'il ne faisait guère bon de traîner à des heures trop tardives. Les accidents sont si vite arrivés. Une ruelle. Une petite faim. Un cou bien juteux. Et croque la vie à pleine dent. Et entre deux pensées sanglantes, l'agneau montra patte blanche pour gentiment tendre le bout de tissus censé signé le pacte de l'amitié naissante. La vampire, dans une maladresse jouée, se leva et alla rapidement récupérer ce qu'on lui proposait si gentiment. Un sourire gênée. Un petit merci, et la créature de la nuit partie aussitôt retrouver refuge dans les toilettes pour madame. Autant de chichi pour un rien, n'empêche. Se prêter au jeu de la sympathie... oh... ce n'était vraiment pas dans les habitudes de Roxane... ou peut-être que si. Depuis un moment, elle arborait à de plus grandes occasions au jeu du "je veux te tuer mais je te fais mon plus beau sourire". Voilà comment la mort avait transformé notre asocial vampire et en vampire psychotique capable de jouer dans une mauvaise pièce de théâtre. Enfin. Dans cette fausse joie et bonne humeur, la créature de la nuit enfila ce qu'on lui avait donné et sortit des toilettes. A peine le pied en dehors de ce trou à merde, que Malicia fit son apparition. Fraîche et pimpante comme toujours. Ah ... Roxane se fera un tel plaisir de lui retirer ce sourire qui orne ce doux visage parfait.

- Je connais très bien le Bronze. C'est l'endroit le plus branché de tout Sunnydale. Très bon choix. Et je suis également d'accord avec toi. Laissons le "vous" pour les vieilles personnes.

Petit clin d'oeil pour ponctuer sa dernière phrase. D'un pas réjouie et léger, elle quitta le bar en compagnie de la serveuse. Le Bronze... l'endroit parfait pour faire connaissance et parfaire l'engrenage de ce qui attendait la petite humaine.

- Si... Bien entendu. Je serais ravie de te servir de guide. Que ce soit ce soir. Ou bien encore un autre jour. Je travail la journée, mais je suis libre la nuit. Donc... si tu as un soucis, tu peux faire appel à moi.

Faux. Roxane ne travaillait pas la journée. On s'en doute. Mais comment expliquer autrement qu'on ne pouvait sortir à la lumière du jour, et ceux, sans éveiller le moindre soupçons? Hum hum, bah oui, s'pas évident. Puis ce n'était qu'un petit mensonge sur toute une liste qui s'annonçait déjà très longue. Mais rassurez-vous, notre vampire commençait à avoir l'habitude des mensonges à répétition. C'est un art qui s'apprend.

- Bon allons-y, conclut la poupée barbie, sur un ton amical, guidant alors sa victime dans les rues sombres de la ville.