WHEDONVERSE : TALES OF BUFFY

Forum de discussion sur l'univers de Joss Whedon
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

 :: Archives temporaires :: SUR LA BOUCHE DE L'ENFER :: Habitations :: Maisons :: MAISON DE CORALINE & PAIGE Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

The ghost and the unicorn ∞ Coraline. ♥

Nolan E. Mayfield
Nolan E. Mayfield
ÂGE : 30
ANNIVERSAIRE : 14/03/1994
DATE D'INSCRIPTION : 14/08/2012
MESSAGES : 311
Absence : Présente la semaine et activité réduite le week-end (boulot).
Mer 19 Déc 2012, 4:12 pm
Nolan E. Mayfield

« 'cause everything ain't what I used to know. »
Le lutin irlandais était.. perdu, depuis déjà deux bonnes heures. En tournant en rond dans le quartier sur son vélo, il avait fini par se dire qu’il avait bien fait de ne pas partir à la dernière minute ; que, pour une fois, il aurait une bonne marge devant lui et qu’il n’aurait pas à paniquer comme le Lapin Blanc toujours en retard. Néanmoins, l’heure tournait, et Nolan commençait vraiment à penser qu’il n’avait définitivement pas le sens de l’orientation. Il n’était pas né avec ce petit GPS intégré dans la tête, comme certaines personnes. Non, malheureusement pour lui, il avait peut-être hérité d’un certain talent pour le dessin et la peinture, question orientation, il ramait lamentablement. Ce qu’il faisait dans ce quartier de Sunnydale en cette matinée fraîche ? Il travaillait. Enfin, il était en pleine livraison plus exactement. Des acheteurs potentiels étaient venus dans sa galerie pour lui commander deux toiles et lui avaient demandé de leur livrer à leur domicile. Et bien que la livraison ne fasse pas vraiment partie de son boulot, Nolan n’avait pas pu refuser le petit supplément que les acheteurs lui promettaient, en plus de l’achat des toiles. Les affaires battaient un peu de l’aile en ce moment, alors refuser ce pourboire aurait été stupide de la part de l’Irlandais, même s’il détestait jouer au larbin de service ; surtout pour des clients qui ne se fatiguaient pas trop, surtout qu’ils avaient les moyens d’avoir une vie plutôt confortable, vie qui ne devait pas trop les épuiser ; enfin normalement. Mais ce n’était pas le moment de les blâmer, si Nolan voulait voir son argent, il devait arriver à l’heure ; ce qui, pour le moment, n’était pas gagné.

Tandis qu’il pédalait lentement en jetant des regards sur les panneaux, dans l’espoir de trouver la rue qu’il cherchait, il repensait à la scène plutôt comique qui s’était déroulée le matin-même. Il avait fait halluciner son petit ami en mettant le réveil à six heures, pour être sûre d’avoir une bonne avance sur son heure de livraison. Puis comme toute personne désespérante qui se respecte, Nolan avait été insupportable, une vraie pile électrique. Normal quand on vide tout un thermos de thé en à peine quinze minutes ; si bien qu’il avait dû en préparer un autre pour la route. Sven n’avait rien dit, essayant d’émerger doucement. La seule chose qu’il avait fait, c’était d’insister pour emmener Nolan directement à destination ; ce que l’Irlandais avait refusé catégoriquement. Ce dernier voulait absolument y aller tout seul. Sven avait pourtant utilisé l’argument fatal en précisant que ça irait plus vite en voiture. Sauf que non, Nolan avait décidé de faire chier son monde, alors il irait en vélo, soi-disant que c’était plus pratique. Oui, Nolan avait toute une panoplie d’excuses en ce qui concernait le fait de ne pas vouloir passer son permis de conduire. Sven l’avait donc laissé faire, sans rechigner mais ne pouvant cependant pas s’empêcher de se moquer de lui, lui pariant dix dollars qu’il se perdrait. Et comme un abruti Nolan avait tenu le pari, rétorquant que son chéri devait déjà préparer son portefeuille. Mais maintenant que l’Irlandais était bel et bien paumé dans un quartier qu’il ne connaissait absolument pas, il finit par se dire que c’est lui qui allait assumer sa défaite. Néanmoins, le plus important pour l’instant, c’était quand même d’arriver à l’heure. Il avait encore moins d’une heure devant lui, et son instinct lui disait qu’il ne devait plus être très loin. Mais bon, se connaissant, il préférait se méfier, vu où ce fameux instinct avait pu le mener parfois. Il avait l’impression de se revoir quand il faisait ce petit boulot de coursier quand il était encore étudiant. Son patron disait toujours que les courses vraiment urgentes ne devaient jamais tomber dans ses mains, sinon, même au bout de trois mois, Nolan serait encore perdu. Bizarrement, Nolan l’avait cru. C’est pour ça qu’il avait vite arrêté, même si son contrat avait tout de même duré deux ans – allez savoir pourquoi.

Se rendant compte qu’il se retrouvait dans la même rue pour la troisième fois, Nolan finit par s’arrêter, regardant une énième fois le post-it sur lequel était notée l’adresse du destinataire. Il avait beau avoir un plan sur lui, cela ne l’aidait vraiment pas à se repérer. La rue devait être nouvelle et le plan ancien, d’où le manque d’indications sur ce dernier. Après avoir soupiré un bon coup, l’Irlandais enleva les deux toiles qu’il avait transportées en bandoulière grâce à de la ficelle solide. Comme par hasard, les acheteurs n’avaient pas choisi les plus pratiques à transporter. Quoiqu’ils s’en foutaient un peu puisque ce n’était pas à eux de se les farcir durant toute la livraison. Bref. Se rendant finalement à l’évidence qu’il était bel et bien perdu, Nolan décida qu’il était grand temps de demander de l’aide à quelqu’un. S’il avait autant tardé à se lancer c’était tout simplement parce qu’il avait peur de déranger. Oui, l’un des grands problèmes de Nolan, c’était de déranger les gens. Il fallait vraiment qu’il travaille sur ça. Enfin bref. Attachant son vélo et ses toiles avec son antivol autour d’un tronc d’arbre, le peintre se dirigea vers la première maison qui se présenta en face de lui. Il traversa prudemment la rue et arriva doucement sous le porche. Après avoir passé une main hésitante dans ses cheveux, c’est timidement qu’il toqua à la porte, avant de se reculer de quelques pas ; jouant nerveusement avec les manches de son pull, les bouts étant déchirés et tachés de peinture de différentes couleurs. Et il attendit que quelqu’un ouvre, en espérant que quelqu’un vienne lui ouvrir. Tout en patientant silencieusement, il ne put s’empêcher de sourire légèrement en ayant une pensée envers son petit ami, qu’il voyait déjà en train de lui dire : « Alors, qu’est-ce que je t’avais dit ? » C’est vrai que Nolan s’était bel et bien perdu, et qu’il avait par conséquent perdu son pari. Mais perdant ou non, il avait encore du travail devant lui, et il espérait bien pouvoir compter sur quelqu’un pour retrouver son chemin.

_________________
Don't let them burn your wings :
Revenir en haut Aller en bas
Coraline Price
Coraline Price
ÂGE : 35
ANNIVERSAIRE : 22/04/1989
DATE D'INSCRIPTION : 27/08/2012
MESSAGES : 802
Sam 05 Jan 2013, 6:38 pm
Coraline Price



Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’être un fantôme était loin d’être tous les jours amusant. Certes, depuis quelques mois, son existence avait connu une très nette amélioration, le jour où Paige et Alexis avaient emménagé chez elle, bien que ses relations avec ce dernier soient pour le moins... explosives. En réalité, moins il était dans les parages, et mieux elle se portait. On aurait dit qu’il faisait tout son possible pour l’exaspérer, et le pire, c’est qu’il y arrivait à merveille. Malheureusement pour elle, elle n’avait pas le pouvoir de le mettre dehors. Elle avait beau être liée à cette maison, d’un point de vue légal, elle était bel et bien morte et lui était locataire. Elle était définitivement condamnée à supporter sa présence, puisque, de toute manière, elle ne pouvait pas déménager et elle n’en avait pas vraiment envie. Ceci dit, si elle était tout-à-fait honnête avec elle-même, elle devait bien admettre qu’elle préférait largement vivre dans une maison aussi animée plutôt que dans la demeure vide et silencieuse qu’elle habitait quelques temps auparavant.

Ce jour là, elle était occupé à faire le ménage dans la maison, et elle en avait assez. Elle supposait que c’était le prix à payer pour ne pas pouvoir travailler. Heureusement qu’elle avait la télékinésie de son côté, qui lui permettait de nettoyer le sol sans bouger de son fauteuil. D’accord, elle devait bien admettre qu’agiter les objets par la pensée était plutôt amusant, et qu’elle prenait le moindre prétexte pour le faire. Elle devait bien avouer qu’elle aurait apprécié que l’un de ses colocataires s’implique un peu plus, mais elle savait parfaitement que c’était peine perdue. Elle aurait pu espérer que l’état de fantôme lui permette de s’épargner les corvées ménagères, mais malheureusement, ce n’était pas le cas. En réalité, elle était de plus en plus fatiguée de rester chez elle toute la journée. Elle qui, comme la plupart des gens, aimait particulièrement les vacances autrefois aurait aujourd’hui donné n’importe quoi pour avoir un travail, des responsabilités, bref, des journées bien chargées. Bien sûr, elle avait la possibilité de sortir, mais elle ne pouvait parler à personne, et au bout d’un moment il devenait lassant de flâner dans les rues de la ville, d’aller au cinéma, au théâtre, ou au musée sans avoir à payer sa place. De nature sociable, elle avait besoin de conversations, ne serait-ce qu’avec l’épicier du coin.

Ainsi occupée, elle finit par entendre quelques coups frappés à la porte. Instinctivement, elle se dirigea vers la fenêtre et eut la surprise d’apercevoir Nolan Mayfield, qui n’était nul autre que le petit ami de l’homme pour qui elle avait un énorme faible, Sven. Elle savait parfaitement qu’elle n’aurait pas dû répondre à la porte. Néanmoins, elle ne put s’empêcher d’éprouver une vive curiosité : que faisait-il ici? Quelqu’un lui avait-il dit que la revenante avait des vues sur son compagnon? Venait-il voir Paige, ou peut-être même Alexis? Elle avait beau tenter de se raisonner, elle voulait absolument le savoir. Elle savait qu’il la voyait, car elle savait ce qu’il était pour l’avoir espionné à plusieurs reprises : un sorcier. Mais lui, la connaissait-il? Savait-il qu’elle était un fantôme? Elle n’allait pas tarder à le savoir... Elle s’approcha de la porte et l’ouvrit, dévoilant un air innocent et un charmant sourire.

« Bonjour, je peux vous aider? »

Elle avait envie de croire qu’il s’agissait de quelqu’un d’épouvantable, qui ne méritait absolument pas Sven. Mais, au fond d’elle, quelque chose lui disait que c’était loin d’être le cas, à commencer par son expression perdue qui aurait pu donner envie à n’importe qui de s’occuper de lui. Il n’empêche que la curiosité la travaillait et qu’elle mourrait d’envie de le bombarder de questions. Ce qu’elle ne pouvait pas faire, de crainte de le faire fuir. Elle ne pouvait également pas proposer de le faire entrer tout de suite, pas avant de savoir ce qu’il voulait, ce serait bien trop suspect. Non, il fallait qu’elle se montre bien plus subtile si elle voulait arriver à obtenir de lui quelques révélations qui vaillent un tant soit peu le coup. A vrai dire, elle ne savait pas réellement ce qu’elle cherchait, elle savait seulement qu’elle désirait en savoir plus sur son compte.

_________________




Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
WHEDONVERSE : TALES OF BUFFY :: Archives temporaires :: SUR LA BOUCHE DE L'ENFER :: Habitations :: Maisons :: MAISON DE CORALINE & PAIGE-
Sauter vers: